CONTRE HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE VOL 21 - MICHEL ONFRAY


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FA5441 Contre-histoire n°21

MICHEL ONFRAY
L’autre pensée 68 (1)

CONTRE-HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE
n° 21

Une coédition sonore de Frémeaux & Associés - France Culture - Grasset - Université Populaire de Caen








HISTOIRE D’UNE CONTRE-HISTOIRE PHILOSOPHIQUE DE LA PHILOSOPHIE

J’ai enseigné vingt ans dans l’éducation nationale en Lycée Technique après avoir refusé, une fois ma thèse soutenue, d’intégrer l’Université comme m’y invitait ma patronne de doctorat. Vingt années pendant lesquelles j’ai souhaité pratiquer la discipline avec des élèves gâchés par le système, exclus dès leur plus jeune âge et dirigés vers la rentabilité de matières qui ne leur plaisaient pas – la comptabilité, le secrétariat, le commerce. L’obligation de transmettre et de pratiquer une discipline pour laquelle ils avaient une prévenance légitime – vive les professionnels de la profession! – m’a contraint à une formule dont je n’ai pas fait mon deuil depuis : ne pas baisser la philosophie jusqu’à eux, mais les hisser jusqu’à elle...

D’où ce projet d’Université Populaire animé par le même esprit. Avant sa création je tournais autour d’une formule qui conserve le meilleur de l’université et des rencontres informelles avec le public : la rigueur d’un contenu transmis dans les règles, le projet d’évolution dynamique de cet enseignement sur le modèle des cycles, la perspective initiatique inscrite dans la durée d’un séminaire annuel, le partage de trouvailles sur des recherches en cours; mais je voulais également conserver du café philosophique l’échange socratique ironique, l’usage d’une rhétorique soucieuse et respectueuse du questionnement de l’auditeur, la liberté intégrale et la gratuité absolue, dans tous les sens du terme (ni diplômes requis ou délivrés, ni droits d’inscription, ni contrôles), un genre de générosité consumée dans une dépense sans obligations ni sanctions.   

En même temps je souhaitais récuser la reproduction du système social auquel travaille presque exclusivement l’université – Platon, Descartes et Kant; la fabrication d’enseignants de philosophie ; le formatage idéaliste des formateurs à venir; la génération de l’esprit de corps, de caste et de ghetto – et m’inscrire aux antipodes du happening, de l’improvisation ou de la psychothérapie de groupe du café-philo : ni la logique tribale, incestueuse et normative de l’Université, ni le modèle médiatique du show-business qui pare l’improvisation sur de grands sujets des plumes de la philosophie avec citations évasives, références approximatives et saupoudrements légitimants...

Depuis 2002, je place l’Université Populaire de Caen sous le signe de quelques philosophes dont la lecture m’accompagne depuis longtemps. Je n’ai pas envie d’une indexation à leur corps défendant mais d’un genre d’hommage rendu; je ne souhaite pas une prise d’otage, une captation d’héritage ou la revendication d’une filiation légitimante, mais des références qui valent comme autant de révérences, car je me suis nourri de ces pensées à la manière d’un affamé que ne rassasiaient pas les philosophes officiels de l’institution. A cette poignée de penseurs critiques, j’ai emprunté quelques notions utiles pour définir l’identité de cette Université Populaire.

Étudiant en philosophie à l’Université de Caen, fin 1970, début 1980, j’ai lu et aimé les pages consacrées par François Châtelet à La philosophie des professeurs (1970). Lorsque je me suis retrouvé devant mes élèves, j’ai pu mesurer combien il avait raison de présenter la discipline potentiellement dangereuse pour l’ordre moral et social comme une matière dévitalisée par l’artifice d’une liste d’auteurs et de notions officielles d’un programme, l’ensemble visant la production en fin d’année d’une dissertation ou d’un commentaire de texte coefficienté dont la note, neuf fois sur dix catastrophique, disparaît dans le chiffre des autres matières.

Ma pratique en lycée technique m’a montré à satiété combien la philosophie agit tel un prétexte pour laisser croire à la libéralité d’un système qui autorise qu’on pense, certes, mais oblige cette pensée à se couler dans un moule qui la châtre sous peine de sanctions. A l’heure où, pour remédier à l’état des lieux, on surcharge et complète la liste des auteurs au programme avec des saints, des libéraux, des religieux, des mystiques, à quoi l’on ajoute une refonte des notions qui permet subtilement de supprimer la philosophie au nom de l’his­toire de la philosophie (moins dangereuse et plus facile à noter...), je ne souhaitais plus bricoler dans l’incurable. D’où ma démission...

Dans l’esprit d’un François Châtelet qui célèbre une philosophie critique, utilisable pratiquement dans le champ social et politique de son temps, il faut citer Jacques Derrida et son superbe livre : Du droit à la philosophie (1990). Où l’on apprend sur les conditions d’accès à la philosophie aussi bien pour les professeurs que les élèves (avec qui la mettre en scène?), ses usages scolaires et non scolaires, l’extrême réduction des lieux et des supports où elle se pratique (où et comment?), les instances qui légitiment les discours philosophiques (lesquelles et au nom de quoi?). Mais aussi, et plus important en ce qui concerne ce projet d’UP, ses analyses sur la possibilité d’une authentique philosophie populaire, débat dans lequel Kant propose déjà sa solution en invitant qu’on y tende – voire la préface à la Doctrine du droit, première partie de la Métaphysique des mœurs.

Ici comme ailleurs, la démocratie fonctionne comme un remède à la démagogie. Je tiens à cette idée qu’on peut tenir une bonne distance entre le discours professionnel des spécialistes qui s’adressent exclusivement à leurs semblables, formant ainsi une communauté d’autistes satisfaits, et les marchands d’idées dans le vent tout à la gestion et à la promotion de leur trajet mondain. Ni la poussière des archives, ni le plateau de télévision comme horizons indépassables de la pratique philosophique, mais un équilibre entre la bibliothèque et la diffusion publique du résultat de ses travaux et recherches. L’ensemble oblige au langage, à la forme et à la formule à même de rencontrer puis retenir le public désireux de philosophie.

Car il existe une réelle demande philosophique à laquelle il s’agit de proposer une offre digne de ce nom. Pour ce faire on lira avec bénéfice La demande philosophique (1996) de Jacques Bouveresse qui réactive les options kantiennes : oui à la pratique populaire de la philosophie, certes, mais avec d’extrêmes réserves et avec l’obligation impérieuse de ne pas sacrifier à la rigueur, à l’analyse et à la recherche. Du temps, de la patience, du travail pour les demandeurs et pour les acteurs de l’offre : à l’évidence le droit à la philosophie oblige à des devoirs à son endroit.

Contre l’époque qui se caractérise plus par la revendication des droits que par l’observance de devoirs, Jacques Bouveresse invite à articuler ces deux temps pour obtenir une force digne de ce nom. Je souscris à cette volonté d’exiger du demandeur pour seul contre-don à l’offre philosophique qu’on lui fait un engagement à se hisser jusqu’à la philosophie et non une revendication qu’elle descende au niveau où il se trouve.

Dans la logique de ces aveux généalogiques je retiens de Pierre Bourdieu les analyses de l’intellectuel collectif développées dans le deuxième volume de Contre-feux (2001). Pour faire face à la pratique onaniste d’intellectuels soucieux de performances individuelles à même de permettre un positionnement dans le champ philosophique utile pour obtenir ensuite des bénéfices sonnants et trébuchants, l’intellectuel collectif suppose des actions communes, des associations d’égoïstes pour le dire dans les termes de Max Stirner : il s’agit de passer des contrats ponctuels pour travailler ensemble, puis agir, afin de produire des effets concrets sur le terrain politique et social du moment.
Michel Onfray
 © 2008 Frémeaux & Associés - UP de Caen


Pour en savoir plus :
http://perso.orange.fr/michel.onfray/ ou www.fremeaux.com ou www.franceculture.com

Pour nous contacter :
[email protected]

Remerciements à nos partenaires de la première heure :

Christian Majorel du Café Mancel. Philippe Duron, Maire de Caen. L’équipe du Musée des Beaux-Arts de Caen. Jean Lambert-Wild, directeur de la Comédie de Caen, CDN de Normandie et toute l’équipe du Théâtre.
Francesca Piolot et Véronique Vila et Olivier Poivre d’Arvor de France-Culture. Le Conseil régional de Basse-Normandie. Diogène & Cie, avec Micheline Hervieu et François Doubin, Grasset, mon éditeur avec Christophe Bataille, et Frémeaux & Associés, mon éditeur sonore qui met ces cours à la disposition du public sur support sonore.

Je n’oublie pas non plus mes partenaires et amis des premières heures : les enseignants bénévoles de l’UP : Séverine Auffret (Philosophie féministe), Gérard Poulouin (Philosophie politique), Gilles Geneviève (Atelier de philosophie pour enfants). Et celle sans qui rien de tout cela ne serait : Dorothée Schwartz, la cheville ouvrière et l’âme de cette UP.


Biographie

Michel Onfray est né le 1er janvier 1959. Auteur d’une cinquantaine de livres traduits en plus d’une vingtaine de langues dans lesquels il propose une théorie systématique de l’hédonisme : éthique (La sculpture de soi, 1993), politique (Politique du rebelle, 1997), érotique (Théorie du corps amoureux, 2000), pédagogique (Antimanuel de philosophie, 2001), épistémologique (Féeries anatomiques, 2003), esthétique (Archéologie du présent, 2003), métaphysique (Traité d’athéologie, 2005).


LE PROJET    

La première version de l’Université populaire date de la fin du XIXe siècle, à l’époque de l’Affaire Dreyfus. Des professeurs, des intellectuels, des historiens, des écrivains, des philo­sophes y proposaient des cours gratuits à destination de ce qu’il était convenu alors d’appeler la classe ouvrière. La seconde version vise des objectifs semblables bien qu’actualisés : démocratiser la culture et dispenser gratuitement un savoir au plus grand nombre. La culture y est vécue comme un auxiliaire de la construction de soi, non comme une occasion de signature sociale.

LES RAISONS    

Le désir de savoir est considérable : les débats, les forums, les rencontres, les séminaires, les universités d’été, les succès de librairie des classiques latins ou des essais, la multiplication des collections d’idées chez les éditeurs, tout témoigne d’une authentique et pressante demande. L’offre oscille entre l’élitisme de l’université et l’improvisation des cafés philo, l’une reproduisant le système social et sélectionnant ceux auxquels elle réserve les places dans le système, l’autre réduisant souvent la pratique philosophique à la seule conversation.

LE PRINCIPE    

L’Université Populaire retient de l’Université traditionnelle la qualité des informations transmises, le prin­cipe du cycle qui permet d’envisager une progression personnelle, la nécessité d’un contenu transmis en amont de tout débat. Elle garde du café philosophique l’ouverture à tous publics, l’usage critique des savoirs, l’interactivité et la pratique du dialogue comme moyen d’accéder au contenu.


LE FONCTIONNEMENT    

La gratuité est le principe de base : pas d’âge requis, ni de titres ou de niveaux demandés, pas d’inscriptions ni de contrôle des connaissances, pas d’examens, ni de diplômes délivrés. Le cours est dispensé une fois par semaine sur une séance de deux heures : la première est un exposé argumenté, la seconde une discussion de celui-ci. Le cycle s’étend de mi-octobre à mi-mai. Il s’articule autour des vacances scolaires de l’Académie de Caen.


LES PERSPECTIVES    

L’Université Populaire est une idée collective et non personnelle. La création de la première à Caen vaut comme invite à l’essaimage. Par ailleurs, l’augmentation d’une année sur l’autre des unités d’enseignements et la cooptation des enseignants se fait en relation avec l’initiateur du projet local. Une dizaine d’autres UP existent déjà sur le même principe.


Michel Onfray nous ouvre une nouvelle facette de Mai 68 grâce aux œuvres de deux de ses grands maîtres à penser : Henri Lefebvre et Herbert Marcuse?; deux hommes qui ont su déchiffrer avant l’heure les attentes nouvelles d’une époque et d’une génération. Leurs critiques de la société, souvent criantes d’actualité, proposent une réflexion pertinente sur la nécessité de transformer un monde dont les mécanismes capitalistes mènent à l’aliénation. Marxistes engagés et atypiques, ils sont intégrés à la légende de cette révolution sociétale qui a repris, mais aussi détourné leurs écrits et leur pensée. Ainsi, dans ce volume de la Contre-Histoire de la philosophie, Michel Onfray s’attache à rétablir la réalité de la construction de Mai 68, tournant majeur du XXème siècle.
Lola Caul-Futy FRÉMEAUX


«?La révolte des étudiants n’est pas dirigée contre les malheurs que provoque cette société, mais contre ses bénéfices.?»
Herbert Marcuse
Entretien avec Pierre Vianson-Ponté Le Monde (11 mai 1968)


CD 1
 L’esprit de Mai : 1/ Introduction. 2/ Un siècle sous le signe de la barbarie. 3/ Coup d’État contre le beau. 4/ Surréalisme et logique de destruction. 5/ Le Lettrisme. 6/ Les antéchrists lettristes. 7/ Suite des Avant-gardes. 8/ Cultures populaires. 9/ Que fut «?Mai 68?»?? 10/ Inversion du christianisme de Saint-Paul. 11/ Les murs ont la parole.

CD 2
La vie philosophique d’Henri Lefebvre : 1/ Un homme des oxymores. 2/ Maître à penser des situationnistes. 3/ Éclipsé pour son non-conformisme. 4/ Enfance et jeunesse. 5/ Rencontre avec les surréalistes. 6/ Un Marx libertaire. 7/ Jeune homme. 8/ Un contre-enseignement de la philosophie. 9/ Réhabiliter des questions oubliées. 10/ La guerre. 11/ Existentialisme et Marxisme.

CD 3
Un nietzschéen de gauche : 1/ Penser Nietzsche à gauche. 2/ Le Nietzsche de Lefebvre. 3/ Rédaction d’une biographie anthologique. 4/ Un corpus compatible avec Marx. 5/ Les contradictions nietzschéennes selon Lefebvre. 6/ Caducité et actualité. 7/ Relire l’Éternel retour. 8/ Nietzsche n’est pas marxiste. 9/ Dénazifier Nietzsche. 10/ Vingt ans après. 11/ Hegel, Marx et Nietzsche.

CD 4 L’art de se faire des ennemis : 1/ Une «?haine mortelle?» pour Sartre. 2/ Première partie de «?L’existentialisme?». 3/ «?L’excrémentialisme de 1945?». 4/ Deuxième partie de «?L’existentialisme?». 5/ Conclusion de l’existentialisme. 6/ Contre le Structuralisme. 7/ La toute-puissance de la structure. 8/ Les structuralistes en Mai 68. 9/ Une nouvelle pensée magique. 10/ Contre Althusser.

CD 5
Pour un «?réformisme révolutionnaire?» : 1/ La vie quotidienne contre le structuralisme. 2/ Recherche de la révolution dans la vie concrète. 3/ Nécessité d’un Nouveau philosophe. 4/ La matérialité du monde. 5/ Vers une vision sociologique. 6/ Perspectives de l’enquête. 7/ Critique de la civilisation des loisirs. 8/ «?Auschwitz, cité capitaliste?». 9/ L’antidote aux camps. 10/ Mai 68. 11/ Que faire??

CD 6
Marcuse et l’hédonisme marxiste : 1/ Enfance et famille. 2/ La phénoménologie. 3/ Le roman d’artiste allemand. 4/ Un travail sur Schiller. 5/ Avec, puis sans Heidegger. 6/ L’École de Francfort. 7/ Critique de l’hédonisme. 8/ Aristippe et Épicure. 9/ Un marxisme hédoniste?? 10/ Sexualité et capitalisme. 11/ L’hégélianisme épicurien.

CD 7
Heur et malheur du marxisme transcendantal : 1/ Philosopher concrètement. 2/ Dans le lignage existentiel camusien. 3/ Contre l’existentialisme sartrien. 4/ Les contradictions de Sartre. 5/ L’existence précède l’essence. 6/ En faveur de Sartre. 7/ Quid de l’URSS?? 8/ Justifier par des conditions extérieures. 9/ Un «?marxisme transcendantal?». 10/ Éloge de l’URSS.

CD 8

La civilisation esthétique : 1/ Freudien au-delà de Freud. 2/ Le freudo-marxisme. 3/ Une pensée positive. 4/ La théorie de la «?sur-répression?». 5/ Une vie de service. 6/ La libération par l’imagination. 7/ La réalisation de l’art. 8/ Le «?grand refus?» et l’utopie. 9/ Orphée et Narcisse. 10/ Eros transfiguré.

CD 9
Le capitalisme : «?un crime contre l’humanité?» : 1/ L’homme unidimensionnel. 2/ Le capitalisme : «?un totalitarisme?». 3/ Un renoncement à la démocratie. 4/ Le capitalisme : «?une servitude volontaire?». 5/ Une aliénation continue. 6/ Défense de l’URSS, encore. 7/ Une proximité URSS - États-Unis. 8/ Défense de l’art. 9/ L’avant-garde pour un art non récupérable. 10/ La désublimation érotique. 11/ Une langue fasciste. 12/ Une autre philosophie, une autre vie.

CD 10

 Haine de la démocratie : 1/ La tolérance répressive. 2/ La démocratie totalitaire. 3/ Éloge de la violence. 4/ Plaidoyer pour la censure. 5/ Marcuse, produit par «?Mai 68?». 6/ Création d’un mythe. 7/ Mai 68 selon Marcuse. 8/ Pour l’avènement de l’utopie. 9/ La violence concrète. 10/ Le risque d’un fascisme de gauche.

CD 11

Le radicalisme de la Nouvelle Gauche :1/ «?Vers la libération?». 2/ Une proposition de méthode. 3/ Analyse de la Nouvelle Gauche. 4/ Les échecs du mouvement. 5/ Stratégie de la Nouvelle Gauche. 6/ La construction d’un socialisme féministe. 7/ La révolution par l’art. 8/ Angela Davis, un inducteur de la Nouvelle Gauche. 9/ Rudi Dutschke. 10/ Conclusion.

CD 12

Questions/Réponses 1 : 1/ Montaigne et les Anciens. 2/ La politique de Montaigne. 3/ L’élan vital. 4/ L’illusion de la liberté. 5/ Y a-t-il encore des textes révolutionnaires?? 6/ Les canaux de contrôle de l’information. 7/ Kant et Platon. 8/ Le postulat nécessaire de la liberté. 9/ Kant, les éléates et les éphésiens.

CD 13
Questions/Réponses 2 : 1/ Sartre et Robert Misrahi. 2/ L’ontologie de Robert Misrahi. 3/ La situation anhistorique. 4/ L’existentialisme est de droite. 5/ Travailler sur Spinoza. 6/ Comment être heideggérien?? 7/ L’esthétique chez Heidegger. 8/ La logique du jargon. 9/ Se construire une élite. 10/ Ernst Jünger.


Ecouter Contre-histoire de la philosophie n°21 : l'autre pensée 68 (1) par Michel Onfray (livre audio)© Frémeaux & Associés 2014.





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CD 1
01 Introduction05'53
02 Un siècle sous le signe de la barbarie06'49
03 Coup d'état contre le beau05'25
04 Surréalisme et logique de destruction04'07
05 Le lettrisme06'35
06 Les antéchrists lettristes02'56
07 Suite des avants-gardes04'20
08 Cultures populaires03'49
09 Que fut Mai 6804'44
10 Inversion du christianisme de Saint-Paul06'43
11 Les murs ont la parole03'55
CD 2
01 Un homme des oxymores05'38
02 Maître à penser des situationnistes04'24
03 Eclipsé pour son non conformisme06'50
04 Enfance et jeunesse06'07
05 Rencontre avec les surréalistes03'07
06 Un Marx libertaire05'50
07 Jeune homme01'45
08 Un contre enseignement de la philosophie06'08
09 Réabiliter des questions oubliées02'06
10 La guerre06'36
11 Existentialisme et Marxisme06'12
CD 3
01 Penser Nietzsche à gauche04'33
02 Le Nietzsche de Lefebvre04'18
03 Rédaction d'une biographie anthologique06'26
04 Un corpus compatible avec Marx04'35
05 Les contradictions nietzschéennes selon lefebvre06'34
06 Caducité et actualité03'43
07 Relire l'Eternel retour03'56
08 Nietzsche n'est pas marxiste05'35
09 Dénazifier Nietzsche06'24
10 Vingt ans après04'46
11 Hegel, Marx et Nietzsche05'13
CD 4
01 Une haine mortelle pour Sartre06'12
02 Première partie de l'existentialisme04'22
03 L'excrémentalisme de 194506'59
04 Deuxième partie de l'existentialisme04'04
05 Conclusion de l'Existentialisme06'25
06 Contre le Structuralisme06'06
07 La toute puissance de la structure05'13
08 Les structuralistes en mai 6806'03
09 Une nouvelle pensée magique05'31
10 Contre Althusser04'54
CD 5
01 La vie quotidienne contre le structuralisme06'08
02 Recherche de la révolution dans la vie concrète05'24
03 Nécessité d'un nouveau philosophe05'31
04 La matérialité du monde04'01
05 Vers une vision sociologique06'05
06 Perspectives de l'enquête07'01
07 Critique de la civilisation des loisirs05'46
08 Auschwitz cité capitaliste03'28
09 L'antidote aux camps04'55
10 mai-6805'28
11 Que faire?01'32
CD 6
01 Enfance et famille02'43
02 La phénoménologie03'56
03 Le roman d'artiste allemand07'21
04 Un travail sur Schiller04'41
05 Avec, puis sans Heidegger06'57
06 L'Ecole de Francfort04'27
07 Critique de l'hédonisme04'20
08 Aristippe et Epicure05'11
09 Un marxisme hédoniste05'32
10 Séxualité et capitalisme03'13
11 L'hégelianisme épicurien07'21
CD 7
01 Philosopher concrètement07'36
02 Dans le lignage existentiel camusien05'25
03 Contre l'existentialisme sartrien06'02
04 Les contradictions de Sartre02'51
05 L'existence précède l'essence05'04
06 En faveur de Sartre03'27
07 Quid de l'URSS?05'35
08 Justifier par des conditions exterieures05'44
09 Un marxisme transcendantal07'41
10 Eloge de l'URSS06'38
CD 8
01 Freudien au delà de Freud04'56
02 Le freudo-marxisme06'11
03 Une pensée positive06'39
04 La théorie de la sur-répression04'43
05 Une vie de service07'54
06 La libération par l'imagination07'07
07 La réalisation de l'art04'08
08 Le grand refus et l'utopie04'42
09 Orphée et Narcisse03'47
10 Eros transfiguré06'05
CD 9
01 L'homme unidimentionnel07'33
02 Le capitalisme, un totalitarisme05'50
03 Un renoncement à la démocratie04'29
04 Le capitalisme, un servitude volontaire05'14
05 Une aliénation continue04'41
06 Défense de l'URSS encore04'50
07 Une proximité URSS, Etats-Unis02'37
08 Défense de l'art05'03
09 L'avant-garde pour un art non récupérable04'11
10 La désublimation érotique02'32
11 Une langue fasciste02'59
12 Une autre philosophie, une autre vie04'58
CD 10
01 La tolérance répressive06'07
02 La démocratie totalitaire07'51
03 Eloge de la violence04'32
04 Plaidoyer pour la censure08'03
05 Marcuse produit par Mai 6805'06
06 Création d'un mythe05'45
07 Mai 68 selon Marcuse04'37
08 Pour l'avènement de l'utopie06'10
09 La violence concrète03'31
10 Le risque d'un fascisme de gauche04'49
CD 11
01 Vers la libération05'30
02 Une proposition de méthode05'45
03 Analyse de la nouvelle gauche04'23
04 Les échecs du mouvement07'35
05 Stratégie de la nouvelle gauche06'37
06 La construction d'un socialisme féministe05'45
07 La révolution par l'art04'45
08 Angela Davis, un inducteur de la nouvelle gauche05'08
09 Rudi Dutschke06'39
10 Conclusion03'07
CD 12
01 Montaigne et les anciens04'21
02 La politique de Montaigne06'52
03 L'élan vital05'20
04 L'illusion de la vérité05'45
05 Y a-t-il encore des textes revolutionnaires?07'43
06 Les canaux de controle de l'information05'46
07 Kant et Platon06'05
08 Le postulat nécessaire de la liberté07'09
09 Kant, les Eléates et les Ephésiens07'35
CD 13
01 Sartre et Robert Misrahi04'52
02 L'ontologie de Robert Misrahi07'40
03 La situation anhistorique04'10
04 L'existentialisme est de droite05'15
05 Travailler sur Spinoza06'22
06 Comment être heideggerien05'01
07 L'esthétique chez Heidegger05'57
08 La logique du jargon04'25
09 Se construire une élite04'30
10 Ernst Junger07'43
« Plutôt le livre audio que le livre papier » ! Par Centre France

Le philosophe Michel Onfray dédicaçait hier après-midi, au 1 de la rue des Gras, ses vingt et un coffrets audio de « La Contre histoire de la philosophie »(douze à treize Cd par volume). Il a volontiers accepté l’invitation de Catherine et Denis Uberti, dont la librairie est la seule de ce type en France en dehors de deux librairies parisiennes ! « La lecture sonore, tout le monde peut l’entendre. Je dis mon cours de l’Université-Libre-de-Caen et ne le lis pas. Un chauffeur de taxi ou un contrôleur de la SNCF m’ont déjà dit l’avoir écouté. Il y en a d’autres qui peuvent le faire en faisant leur jogging… ». « Je conseillerais plutôt le livre audio que le livre papier, lâche tout de go le philosophe. Il touche un public plus large, même si je défends aussi le livre traditionnel qui peut être plus qu’un complément à l’écoute. L’auditeur devient alors lecteur pour pénétrer dans le concentré de savoir  qu’est le livre papier. » « L’audio m’a servi à populariser la philosophie, de façon plus efficace que le papier, à travers une vision historique qu’attendait le public. » Une attente accrue, après le 11 septembre, par besoin de repères. En compagnie de son éditeur Patrick Frémeaux (Frémeaux et associés est la deuxième maison d’édition de livres sonores en France), celles d’autres maisons d’édition comme « Le Livre qui parle, Oui Dire ou Gallimard », Michel Onfray faisait hier partie d’une équipe soudée et battante. Pour une cause plus défendable, celle de la transmission des savoirs, des traditions, des talents. Avec le fil rouge de l’oralité !
Par Jacques TESTUD – CENTRE FRANCE




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