4 quantities |
---|
-20% |
CONTRE-HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE N°22 : DE GUY DEBORD À RAOUL VANEIGEM
MICHEL ONFRAY
L’autre pensée 68 (2)
Guy Debord
12 cours enregistrés par Michel Onfray, philosophe, présentant une contre-histoire de la philosophie en 12 CDs à écouter.
Une coédition sonore de Frémeaux & Associés - France Culture - Grasset -Université Populaire de Caen
Critique radicale d’un monde capitaliste dont tous les composants mènent à l’aliénation, La Société du spectacle pose la thèse situationniste. Guy Debord reste pour la postérité ce révolutionnaire marxiste qui nous appelle à détruire la culture moderne, à la dépasser et à tout réinventer. Ses slogans, comme le célèbre «?Ne travaillez jamais?», sont autant de symboles de la révolte de Mai 68.
Avec la présentation de Guy Debord et Raoul Vaneigem, Michel Onfray décrypte les revendications libertaires que la jeunesse de Mai 68 a voulu s’approprier.
Lola Caul-Futy FRÉMEAUX
«?Le spectacle est le mauvais rêve de la société moderne enchaînée, qui n’exprime finalement que son désir de dormir.?»
Guy Debord
«?Pour savoir écrire il faut avoir lu, et pour savoir lire il faut savoir vivre : voilà ce que le prolétariat devra apprendre d’une seule opération, dans la lutte révolutionnaire.?»
Guy Debord
«?Le bon sens de la société de consommation a porté la vieille expression voir les choses en face à son aboutissement logique : ne plus voir en face de soi que des choses.?»
Raoul Vaneigem
HISTOIRE D’UNE CONTRE-HISTOIRE PHILOSOPHIQUE DE LA PHILOSOPHIE
J’ai enseigné vingt ans dans l’éducation nationale en Lycée Technique après avoir refusé, une fois ma thèse soutenue, d’intégrer l’Université comme m’y invitait ma patronne de doctorat. Vingt années pendant lesquelles j’ai souhaité pratiquer la discipline avec des élèves gâchés par le système, exclus dès leur plus jeune âge et dirigés vers la rentabilité de matières qui ne leur plaisaient pas – la comptabilité, le secrétariat, le commerce. L’obligation de transmettre et de pratiquer une discipline pour laquelle ils avaient une prévenance légitime – vive les professionnels de la profession! – m’a contraint à une formule dont je n’ai pas fait mon deuil depuis : ne pas baisser la philosophie jusqu’à eux, mais les hisser jusqu’à elle...
D’où ce projet d’Université Populaire animé par le même esprit. Avant sa création je tournais autour d’une formule qui conserve le meilleur de l’université et des rencontres informelles avec le public : la rigueur d’un contenu transmis dans les règles, le projet d’évolution dynamique de cet enseignement sur le modèle des cycles, la perspective initiatique inscrite dans la durée d’un séminaire annuel, le partage de trouvailles sur des recherches en cours; mais je voulais également conserver du café philosophique l’échange socratique ironique, l’usage d’une rhétorique soucieuse et respectueuse du questionnement de l’auditeur, la liberté intégrale et la gratuité absolue, dans tous les sens du terme (ni diplômes requis ou délivrés, ni droits d’inscription, ni contrôles), un genre de générosité consumée dans une dépense sans obligations ni sanctions.
En même temps je souhaitais récuser la reproduction du système social auquel travaille presque exclusivement l’université – Platon, Descartes et Kant; la fabrication d’enseignants de philosophie ; le formatage idéaliste des formateurs à venir; la génération de l’esprit de corps, de caste et de ghetto – et m’inscrire aux antipodes du happening, de l’improvisation ou de la psychothérapie de groupe du café-philo : ni la logique tribale, incestueuse et normative de l’Université, ni le modèle médiatique du show-business qui pare l’improvisation sur de grands sujets des plumes de la philosophie avec citations évasives, références approximatives et saupoudrements légitimants...
Depuis 2002, je place l’Université Populaire de Caen sous le signe de quelques philosophes dont la lecture m’accompagne depuis longtemps. Je n’ai pas envie d’une indexation à leur corps défendant mais d’un genre d’hommage rendu; je ne souhaite pas une prise d’otage, une captation d’héritage ou la revendication d’une filiation légitimante, mais des références qui valent comme autant de révérences, car je me suis nourri de ces pensées à la manière d’un affamé que ne rassasiaient pas les philosophes officiels de l’institution. A cette poignée de penseurs critiques, j’ai emprunté quelques notions utiles pour définir l’identité de cette Université Populaire.
Étudiant en philosophie à l’Université de Caen, fin 1970, début 1980, j’ai lu et aimé les pages consacrées par François Châtelet à La philosophie des professeurs (1970). Lorsque je me suis retrouvé devant mes élèves, j’ai pu mesurer combien il avait raison de présenter la discipline potentiellement dangereuse pour l’ordre moral et social comme une matière dévitalisée par l’artifice d’une liste d’auteurs et de notions officielles d’un programme, l’ensemble visant la production en fin d’année d’une dissertation ou d’un commentaire de texte coefficienté dont la note, neuf fois sur dix catastrophique, disparaît dans le chiffre des autres matières.
Ma pratique en lycée technique m’a montré à satiété combien la philosophie agit tel un prétexte pour laisser croire à la libéralité d’un système qui autorise qu’on pense, certes, mais oblige cette pensée à se couler dans un moule qui la châtre sous peine de sanctions. A l’heure où, pour remédier à l’état des lieux, on surcharge et complète la liste des auteurs au programme avec des saints, des libéraux, des religieux, des mystiques, à quoi l’on ajoute une refonte des notions qui permet subtilement de supprimer la philosophie au nom de l’histoire de la philosophie (moins dangereuse et plus facile à noter...), je ne souhaitais plus bricoler dans l’incurable. D’où ma démission...
Dans l’esprit d’un François Châtelet qui célèbre une philosophie critique, utilisable pratiquement dans le champ social et politique de son temps, il faut citer Jacques Derrida et son superbe livre : Du droit à la philosophie (1990). Où l’on apprend sur les conditions d’accès à la philosophie aussi bien pour les professeurs que les élèves (avec qui la mettre en scène?), ses usages scolaires et non scolaires, l’extrême réduction des lieux et des supports où elle se pratique (où et comment?), les instances qui légitiment les discours philosophiques (lesquelles et au nom de quoi?). Mais aussi, et plus important en ce qui concerne ce projet d’UP, ses analyses sur la possibilité d’une authentique philosophie populaire, débat dans lequel Kant propose déjà sa solution en invitant qu’on y tende – voire la préface à la Doctrine du droit, première partie de la Métaphysique des mœurs.
Ici comme ailleurs, la démocratie fonctionne comme un remède à la démagogie. Je tiens à cette idée qu’on peut tenir une bonne distance entre le discours professionnel des spécialistes qui s’adressent exclusivement à leurs semblables, formant ainsi une communauté d’autistes satisfaits, et les marchands d’idées dans le vent tout à la gestion et à la promotion de leur trajet mondain. Ni la poussière des archives, ni le plateau de télévision comme horizons indépassables de la pratique philosophique, mais un équilibre entre la bibliothèque et la diffusion publique du résultat de ses travaux et recherches. L’ensemble oblige au langage, à la forme et à la formule à même de rencontrer puis retenir le public désireux de philosophie.
Car il existe une réelle demande philosophique à laquelle il s’agit de proposer une offre digne de ce nom. Pour ce faire on lira avec bénéfice La demande philosophique (1996) de Jacques Bouveresse qui réactive les options kantiennes : oui à la pratique populaire de la philosophie, certes, mais avec d’extrêmes réserves et avec l’obligation impérieuse de ne pas sacrifier à la rigueur, à l’analyse et à la recherche. Du temps, de la patience, du travail pour les demandeurs et pour les acteurs de l’offre : à l’évidence le droit à la philosophie oblige à des devoirs à son endroit.
Contre l’époque qui se caractérise plus par la revendication des droits que par l’observance de devoirs, Jacques Bouveresse invite à articuler ces deux temps pour obtenir une force digne de ce nom. Je souscris à cette volonté d’exiger du demandeur pour seul contre-don à l’offre philosophique qu’on lui fait un engagement à se hisser jusqu’à la philosophie et non une revendication qu’elle descende au niveau où il se trouve.
Dans la logique de ces aveux généalogiques je retiens de Pierre Bourdieu les analyses de l’intellectuel collectif développées dans le deuxième volume de Contre-feux (2001). Pour faire face à la pratique onaniste d’intellectuels soucieux de performances individuelles à même de permettre un positionnement dans le champ philosophique utile pour obtenir ensuite des bénéfices sonnants et trébuchants, l’intellectuel collectif suppose des actions communes, des associations d’égoïstes pour le dire dans les termes de Max Stirner : il s’agit de passer des contrats ponctuels pour travailler ensemble, puis agir, afin de produire des effets concrets sur le terrain politique et social du moment.
Michel Onfray
© 2008 Frémeaux & Associés - UP de Caen
Pour en savoir plus :
http://perso.orange.fr/michel.onfray/ ou www.fremeaux.com ou www.franceculture.com
Pour nous contacter :
Remerciements à nos partenaires de la première heure :
Christian Majorel du Café Mancel. Philippe Duron, Maire de Caen. L’équipe du Musée des Beaux-Arts de Caen. Jean Lambert-Wild, directeur de la Comédie de Caen, CDN de Normandie et toute l’équipe du Théâtre.
Francesca Piolot et Véronique Vila et Olivier Poivre d’Arvor de France-Culture. Le Conseil régional de Basse-Normandie. Diogène & Cie, avec Micheline Hervieu et François Doubin, Grasset, mon éditeur avec Christophe Bataille, et Frémeaux & Associés, mon éditeur sonore qui met ces cours à la disposition du public sur support sonore.
Je n’oublie pas non plus mes partenaires et amis des premières heures : les enseignants bénévoles de l’UP : Séverine Auffret (Philosophie féministe), Gérard Poulouin (Philosophie politique), Gilles Geneviève (Atelier de philosophie pour enfants). Et celle sans qui rien de tout cela ne serait : Dorothée Schwartz, la cheville ouvrière et l’âme de cette UP.
Biographie :
Michel Onfray est né le 1er janvier 1959. Auteur d’une cinquantaine de livres traduits en plus d’une vingtaine de langues dans lesquels il propose une théorie systématique de l’hédonisme : éthique (La sculpture de soi, 1993), politique (Politique du rebelle, 1997), érotique (Théorie du corps amoureux, 2000), pédagogique (Antimanuel de philosophie, 2001), épistémologique (Féeries anatomiques, 2003), esthétique (Archéologie du présent, 2003), métaphysique (Traité d’athéologie, 2005).
LE PROJET
La première version de l’Université populaire date de la fin du XIXe siècle, à l’époque de l’Affaire Dreyfus. Des professeurs, des intellectuels, des historiens, des écrivains, des philosophes y proposaient des cours gratuits à destination de ce qu’il était convenu alors d’appeler la classe ouvrière. La seconde version vise des objectifs semblables bien qu’actualisés : démocratiser la culture et dispenser gratuitement un savoir au plus grand nombre. La culture y est vécue comme un auxiliaire de la construction de soi, non comme une occasion de signature sociale.
LES RAISONS
Le désir de savoir est considérable : les débats, les forums, les rencontres, les séminaires, les universités d’été, les succès de librairie des classiques latins ou des essais, la multiplication des collections d’idées chez les éditeurs, tout témoigne d’une authentique et pressante demande. L’offre oscille entre l’élitisme de l’université et l’improvisation des cafés philo, l’une reproduisant le système social et sélectionnant ceux auxquels elle réserve les places dans le système, l’autre réduisant souvent la pratique philosophique à la seule conversation.
LE PRINCIPE
L’Université Populaire retient de l’Université traditionnelle la qualité des informations transmises, le principe du cycle qui permet d’envisager une progression personnelle, la nécessité d’un contenu transmis en amont de tout débat. Elle garde du café philosophique l’ouverture à tous publics, l’usage critique des savoirs, l’interactivité et la pratique du dialogue comme moyen d’accéder au contenu.
LE FONCTIONNEMENT
La gratuité est le principe de base : pas d’âge requis, ni de titres ou de niveaux demandés, pas d’inscriptions ni de contrôle des connaissances, pas d’examens, ni de diplômes délivrés. Le cours est dispensé une fois par semaine sur une séance de deux heures : la première est un exposé argumenté, la seconde une discussion de celui-ci. Le cycle s’étend de mi-octobre à mi-mai. Il s’articule autour des vacances scolaires de l’Académie de Caen.
LES PERSPECTIVES
L’Université Populaire est une idée collective et non personnelle. La création de la première à Caen vaut comme invite à l’essaimage. Par ailleurs, l’augmentation d’une année sur l’autre des unités d’enseignements et la cooptation des enseignants se fait en relation avec l’initiateur du projet local. Une dizaine d’autres UP existent déjà sur le même principe.
CD 1 Vie et légende de Guy Debord
1/ Introduction. 2/ Savoir se mettre en scène. 3/ Se créer une légende. 4/ Vivre entretenu. 5/ Enfance et adolescence. 6/ Rencontre avec le Lettrisme. 7/ Faire ses débuts à Paris. 8/ Scission avec Isou. 9/ Aux crochets de Michèle Bernstein. 10/ Debord et la Nouvelle Droite. 11/ La fin.
CD 2 Il n’y a pas de situationnisme
1/ Le situationnisme : une cristallisation. 2/ Le Surréalisme. 3/ Debord et Breton. 4/ Le Lettrisme. 5/ L’intellectuel collectif. 6/ Les concepts fondamentaux. 7/ Théorie du situationnisme. 8/ Être situationniste. 9/ Le spectacle vivant. 10/ Réaliser le situationnisme.
CD 3 Debord avant Mai
1/ De l’art très expérimental. 2/ Rencontre avec Henri Lefebvre. 3/ Critique de la vie quotidienne. 4/ Une révolution réinventée. 5/ Debord vs. Lefebvre. 6/ «?Socialisme ou barbarie». 7/ Politique de Debord. 8/ Strasbourg, le véritable avant-Mai. 9/ «?De la misère en milieu étudiant?». 10/ Empêcher tout retour en arrière. 11/ Conclusion.
CD 4 «?La société du spectacle?»
1/ Un grand livre crypté. 2/ Le fond, aussi subversif que la forme. 3/ Théorie du détournement. 4/ Une analyse feuerbachienne. 5/ Qu’est-ce que le spectacle ? 6/ Réification et fétichisation. 7/ Détournement de Hegel. 8/ Critique de gauche de la gauche. 9/ Critique des communismes. 10/ Critique de la social-démocratie et du fascisme. 11/ La révolution : pour quoi faire ? 12/ Une ville nouvelle : une nouvelle ville.
CD 5 Construction d’une légende
1/ Une entreprise de récupération. 2/ Les situationnistes en Mai (1). 3/ Les situationnistes en Mai (2). 4/ Debord, un produit de Mai ? 5/ Debord et la légende du prophète. 6/ Les modalités du spectaculaire. 7/ Le discours décadentiste (1). 8/ Le discours décadentiste (2). 9/ Le triomphe de l’ego. 10/ Mensonges de «?Panégyrique?». 11/ Conclusion.
CD 6 Biographie d’un tempérament
1/ Présentation de Raoul Vaneigem. 2/ Deux événements de vie. 3/ Célébration de l’animal. 4/ Éloge du serpent en nous. 5/ Vaches maigres. 6/ La relation à Debord. 7/ Raconter Mai sans légende. 8/ Il y a une vie après Mai. 9/ Généalogie de la fiction judéo-chrétienne. 10/ «Le Mouvement du libre-Esprit?». 11/ Creuser le sillon post-situationniste.
CD 7 L’affinement situationniste
1/ Debord vs. Vaneigem. 2/ Dogmatisme cérébral face à utopisme lyrique. 3/ De l’affinement. 4/ 1967 - Éloge de la violence révolutionnaire. 5/ 2004 - Une révolte affinée. 6/ «?Voyage à Oarystis?». 7/ La Cité du Jouir. 8/ De la liberté amoureuse. 9/ De l’harmonie avec l’environnement. 10/ De l’éducation. 11/ Triomphe de la positivité.
CD 8 «?Le Traité du savoir-vivre à l’usage des jeunes générations?»
1/ Auteur d’un seul livre. 2/ «?Banalités de base?». 3/ Solution aristocratique à la question sociale. 4/ Les cibles majeures. 5/ Les micro-sociétés nietzschéennes. 6/ Affinements de 1995 et 2004. 7/ Analyse de l’ouvrage. 8/ Mécaniques de survie et d’aliénation. 9/ Une positivité. 10/ Réaliser le principe de plaisir. 11/ Conclusion.
CD 9 Un rousseauisme intégral
1/ Une radicalité rousseauiste. 2/ Réflexions sur la justice?: «?Ni pardon, ni talion?». 3/ Généalogie du crime contre l’humanité. 4/ Que faire face aux crimes ? 5/ «?Droit d’ingérence humanitaire?». 6/ Défense absolue de la liberté d’expression. 7/ Haro sur la société. 8/ L’éducation, pour une pédagogie libertaire. 9/ L’école marchandisée. 10/ Généalogie de l’éducation instrumentalisée. 11/ Éloge du professeur-artiste. 12/ «?L’Université de la Terre?».
CD 10 Les vies transfigurées
1/ Les deux «?Mai?». 2/ Une révolution sociale. 3/ Une révolution politique. 4/ Destruction du prolétariat. 5/ De nouvelles préoccupations. 6/ Destruction de la gauche, avènement du libéralisme. 7/ «?Vive la crise?». 8/ Droit d’inventaire : De la pédophilie. 9/ De la justice. 10/ De la (dé)raison. 11/ De l’école. 12/ Conclusion.
CD 11 Questions/Réponses 1
1/ Gandhi et figures du pardon. 2/ Logique chrétienne de violence. 3/ La force inexploitée de la non-violence. 4/ La Révolution vs. la Commune. 5/ Le logiciel français du robespierrisme. 6/ Un marxisme totalement théorique. 7/ Justifications dialectiques de la violence. 8/ Le Communisme aujourd’hui. 9/ Initier une réflexion par la base. 10/ Micro-fascismes et micro-résistances. 11/ Le principe du colibri.
CD 12 Questions/Réponses 2
1/ Faire de l’économie une religion. 2/ Sociologie des prisons. 3/ S’approprier l’économie. 4/ Les alternatives. 5/ Savoir mobiliser les outils pratiques. 6/ Le mythe révolutionnaire. 7/ Sortir de la société du spectacle. 8/ Une révolution pratique. 9/ Une révolution permanente. 10/ Quelle trajet pour notre civilisation ? 11/ Possibilité d’une civilisation globale.
Ecouter Contre-histoire de la philosophie n°22 : l'autre pensée 68 (2) Guy Debord par Michel Onfray (livre audio) © Frémeaux & Associés 2014.
Extract | Track | Author | Duration |
---|---|---|---|
CD 1 | |||
01 | Introduction - Michel Onfray | 06'42 | |
02 | Savoir se mettre en scène - Michel Onfray | 05'18 | |
03 | Se créer une légende - Michel Onfray | 06'01 | |
04 | Vivre entretenu - Michel Onfray | 04'57 | |
05 | Enfance et adolescence - Michel Onfray | 03'51 | |
06 | Rencontre avec le lettrisme - Michel Onfray | 05'16 | |
07 | Faire ses débuts à Paris - Michel Onfray | 04'57 | |
08 | Scission avec Isou - Michel Onfray | 04'52 | |
09 | Debord et la nouvelle droite - Michel Onfray | 04'45 | |
10 | Aux crochets de Michèle Bernstein - Michel Onfray | 05'43 | |
11 | La fin - Michel Onfray | 03'10 | |
CD 2 | |||
01 | Le situationnisme une cristalisation - Michel Onfray | 03'13 | |
02 | Le surréalisme - Michel Onfray | 08'00 | |
03 | Debord et Breton - Michel Onfray | 05'46 | |
04 | Le Lettrisme - Michel Onfray | 07'36 | |
05 | L'intellectuel collectif - Michel Onfray | 05'45 | |
06 | Les concepts fondamentaux - Michel Onfray | 05'13 | |
07 | Théorie du Situationnisme - Michel Onfray | 06'13 | |
08 | Etre situationniste - Michel Onfray | 01'57 | |
09 | Le spectacle suivant - Michel Onfray | 04'47 | |
10 | Réaliser le Situationnisme - Michel Onfray | 07'18 | |
CD 3 | |||
01 | De l'art très expérimental - Michel Onfray | 04'59 | |
02 | Rencontre avec Henri Lefebvre - Michel Onfray | 06'53 | |
03 | Critique de la vie quotidienne - Michel Onfray | 05'06 | |
04 | Une révolution réinventée - Michel Onfray | 04'55 | |
05 | Debord vs. Lefebvre - Michel Onfray | 05'24 | |
06 | « Socialisme ou barbarie » - Michel Onfray | 05'10 | |
07 | Politique de Debord - Michel Onfray | 07'03 | |
08 | Strasbourg, le véritable avant-mai - Michel Onfray | 04'49 | |
09 | De la misère en milieu étudiant - Michel Onfray | 04'43 | |
10 | Empêcher tout retour en arrière - Michel Onfray | 04'31 | |
11 | Conclusion - Michel Onfray | 02'19 | |
CD 4 | |||
01 | Un grand livre crypté - Michel Onfray | 05'42 | |
02 | Le fond aussi subversif que la forme - Michel Onfray | 05'41 | |
03 | Théorie du detournement - Michel Onfray | 04'45 | |
04 | Une analyse Feuerbachienne - Michel Onfray | 02'02 | |
05 | Qu'est-ce que le spectacle ? - Michel Onfray | 05'09 | |
06 | Réification et fétichisation - Michel Onfray | 02'41 | |
07 | Détournement de Hegel - Michel Onfray | 02'32 | |
08 | Critique de gauche de la gauche - Michel Onfray | 07'10 | |
09 | Critique des communismes - Michel Onfray | 07'06 | |
10 | Critique de la social-democratie et du fascisme - Michel Onfray | 04'58 | |
11 | La révolution : pour quoi faire? - Michel Onfray | 04'43 | |
12 | Une ville nouvelle : une nouvelle ville - Michel Onfray | 03'26 | |
CD 5 | |||
01 | Une entreprise de récuperation - Michel Onfray | 04'36 | |
02 | Les situationnistes en mai (1) - Michel Onfray | 04'39 | |
03 | Les situationnistes en mai (2) - Michel Onfray | 05'27 | |
04 | Debord, un produit de mai - Michel Onfray | 05'25 | |
05 | Debord et la légende du prophète - Michel Onfray | 06'58 | |
06 | Les modalités du spectaculaire - Michel Onfray | 06'20 | |
07 | Le discours décadentiste (1) - Michel Onfray | 06'08 | |
08 | Le discours décadentiste (2) - Michel Onfray | 02'37 | |
09 | Le triomphe de l'ego - Michel Onfray | 03'01 | |
10 | Mensonges de « Panégyrique » - Michel Onfray | 08'02 | |
11 | Conclusion - Michel Onfray | 03'04 | |
CD 6 | |||
01 | Présentation de Raoul Vaneigem - Michel Onfray | 07'07 | |
02 | Deux évènements de vie - Michel Onfray | 08'00 | |
03 | Célébration de l'animal - Michel Onfray | 06'24 | |
04 | Eloge du serpent en nous - Michel Onfray | 03'19 | |
05 | Vaches maigres - Michel Onfray | 05'08 | |
06 | La relation à Debord - Michel Onfray | 05'48 | |
07 | Raconter Mai sans légende - Michel Onfray | 03'43 | |
08 | Il y a une vie après Mai - Michel Onfray | 02'53 | |
09 | Généalogie de la fiction judéo-chrétienne - Michel Onfray | 05'47 | |
10 | « Le mouvement du Libre-esprit » - Michel Onfray | 03'13 | |
11 | Creuser le sillon post-situationniste - Michel Onfray | 04'17 | |
CD 7 | |||
01 | Debord vs. Vaneigem - Michel Onfray | 07'11 | |
02 | Dogmatisme cérébral face à l'utopisme lyrique - Michel Onfray | 07'45 | |
03 | De l'affinement - Michel Onfray | 06'50 | |
04 | 1967 - Eloge de la violence révolutionnaire - Michel Onfray | 07'34 | |
05 | 2004 - Une révolte affinée - Michel Onfray | 03'20 | |
06 | « Voyage à Oarystis » - Michel Onfray | 05'17 | |
07 | La cité du jouir - Michel Onfray | 04'26 | |
08 | De la liberté amoureuse - Michel Onfray | 04'42 | |
09 | De l'harmonie avec l'environnement - Michel Onfray | 03'30 | |
10 | De l'éducation - Michel Onfray | 04'12 | |
11 | Triomphe de la positivité - Michel Onfray | 01'03 | |
CD 8 | |||
01 | Auteur d'un seul livre - Michel Onfray | 02'59 | |
02 | « Banalités de base » - Michel Onfray | 07'22 | |
03 | Solution aristocratique à la question sociale - Michel Onfray | 06'32 | |
04 | Les cibles majeures - Michel Onfray | 02'02 | |
05 | Les micro-sociétés nietzschéennes - Michel Onfray | 04'41 | |
06 | Affinements de 1995 et 2004 - Michel Onfray | 05'03 | |
07 | Analyse de l'ouvrage - Michel Onfray | 04'58 | |
08 | Mécaniques de survie et d'aliénation - Michel Onfray | 08'27 | |
09 | Une positivité - Michel Onfray | 04'59 | |
10 | Réaliser le principe de plaisir - Michel Onfray | 06'58 | |
11 | Conclusion - Michel Onfray | 01'31 | |
CD 9 | |||
01 | Une radicalité rousseauiste - Michel Onfray | 03'36 | |
02 | Réflexions sur la justice : « Ni pardon, ni talion » - Michel Onfray | 05'44 | |
03 | Généalogie du crime contre l'humanité - Michel Onfray | 07'16 | |
04 | Que faire face aux crimes ? - Michel Onfray | 05'12 | |
05 | « Droit d'ingérence humanitaire » - Michel Onfray | 05'18 | |
06 | Défense absolue de la liberté d'expression - Michel Onfray | 04'20 | |
07 | Haro sur la société - Michel Onfray | 02'59 | |
08 | L'éducation pour une pédagogie libertaire - Michel Onfray | 07'13 | |
09 | L'école marchandisée - Michel Onfray | 01'30 | |
10 | Généalogie de l'éducation instrumentalisée - Michel Onfray | 06'36 | |
11 | Eloge du professeur-artiste - Michel Onfray | 03'47 | |
12 | « L'université de la terre » - Michel Onfray | 02'34 | |
CD 10 | |||
01 | Les deux « Mai » - Michel Onfray | 05'34 | |
02 | Une révolution sociale - Michel Onfray | 08'11 | |
03 | Une révolution politique - Michel Onfray | 03'34 | |
04 | Destruction du prolétariat - Michel Onfray | 04'02 | |
05 | De nouvelles préoccupations - Michel Onfray | 03'36 | |
06 | Destruction de la gauche: avènement du Libéralisme - Michel Onfray | 02'25 | |
07 | « Vive la crise » - Michel Onfray | 05'10 | |
08 | Droit d'inventaire: de la pédophilie - Michel Onfray | 04'19 | |
09 | De la justice - Michel Onfray | 06'17 | |
10 | De la (dé)raison - Michel Onfray | 06'55 | |
11 | De l'école - Michel Onfray | 02'07 | |
12 | Conclusion - Michel Onfray | 02'48 | |
CD 11 | |||
01 | Gandhi et figures du pardon - Michel Onfray | 06'04 | |
02 | Logique chrétienne de violence - Michel Onfray | 06'05 | |
03 | La force inexploitée de la non-violence - Michel Onfray | 05'29 | |
04 | La révolution vs. La Commune - Michel Onfray | 07'03 | |
05 | Le logiciel français du Robespierrisme - Michel Onfray | 04'54 | |
06 | Un Marxisme totalement théorique - Michel Onfray | 04'46 | |
07 | Justifications dialectiques de la violence - Michel Onfray | 05'10 | |
08 | Le Communisme aujourd'hui - Michel Onfray | 04'23 | |
09 | Initier une réflexion par la base - Michel Onfray | 03'52 | |
10 | Micro-fascismes et micro-resistances - Michel Onfray | 05'08 | |
11 | Le principe du colibri - Michel Onfray | 04'05 | |
CD 12 | |||
01 | Faire de l'économie une religion - Michel Onfray | 05'50 | |
02 | Sociologie des prisons - Michel Onfray | 02'00 | |
03 | S'approprier l'économie - Michel Onfray | 06'40 | |
04 | Les alternatives - Michel Onfray | 05'36 | |
05 | Savoir mobiliser les outils pratiques - Michel Onfray | 04'24 | |
06 | Le mythe révolutionnaire - Michel Onfray | 04'03 | |
07 | Sortir de la société du spectacle - Michel Onfray | 05'03 | |
08 | Une révolution pratique - Michel Onfray | 03'39 | |
09 | Une révolution permanente - Michel Onfray | 07'44 | |
10 | Quelle trajet pour notre civilisation ? - Michel Onfray | 04'13 | |
11 | Possibilité d'une civilisation globale - Michel Onfray | 07'46 |