CONTRE HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE VOL 2

D'EPICURE A DIOGENE OENANDA, L'ARCHIPEL PRE-CHRETIEN (suite) - MICHEL ONFRAY

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Artist MICHEL ONFRAY
Booklet : 12 PAGES
Number of CDs : 11


79,99 € tax incl.

FA5102

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“Ça s’adresse joyeusement à tout le monde. Pour ceux qui aiment la philosophie antique, et notamment à ceux qu’on appelle les présocratiques, c’est une révision jouissive. Pour les autres, ce sera la découverte des beautés de la philosophie matérialiste et hédoniste, exposées avec talent et gentillesse par un Michel Onfray en pleine forme, rempli de son sujet, et faisant partager son enthousiasme à son auditoire. (...) On se rend compte de l’importance de la voix dans la transmission des idées philosophiques.“
Charlie Hebdo

“La culture y est vécue comme un auxiliaire de la construction de soi, non comme une occasion de signature sociale”
L’Enseignement Public

“Fort d’une érudition sans faille, Michel Onfray parle avec fougue, talent et non sans humour : Démocrite, Antiphon le sophiste, Aristippe le cyrénaïque, Diogène le cynique et bien d’autres. Son élocution est claire mais rapide, le contenu brillant et accessible mais dense. Livret joint avec article de l’auteur expliquant sa démarche.”
Notes bibliographiques

11 cours enregistrés par Michel Onfray.
D'Epicure à Diogène d'Oenanda

L’écriture de l’histoire de la philosophie occidentale n’est pas neutre : une Grèce prétendument fondatrice à l’exclusion des pensées qui la précèdent dans le temps, une domination idéaliste, notamment platonicienne, une tradition qui poursuit ce parti-pris avec le spiritualisme chrétien et l’idéal allemand – l’historiographie dominante est nettement platonicienne. Or, on peut proposer une contre-histoire de la philosophie qui se soucie d’un autre lignage : matérialiste, hédoniste, nominaliste, athée, sensualiste, empirique, etc. Et s’y inscrire avec le souci d’une pensée systématique.
Michel Onfray

La Contre-histoire de la Philosophie de Michel Onfray s'apparente à un catalogue raisonné de l'histoire de la pensée. Mais un catalogue dans sa version orale et improvisée qui permet par la verve et l'authenticité d'une transmission incarnée de démocratiser le savoir de la Philosophie occidentale.
Patrick Frémeaux

 "L'art de la philosophie buissonnière."
Aude Lancelin, Art Press (à propos de la Contre-Histoire de la Philosophie volume 5)

"Une histoire parallèle de la pensée qui réhabilite la tradition hédoniste et matérialiste."
Robert Maggiori, Libération (à propos de la Contre-Histoire de la Philosophie volumes 1 à 4)

"Bonheur et violence de la pensée."
Franck Delorieux, L'Humanité (à propos de la Contre-Histoire de la Philosophie volumes 1 à 4)

Coproduction : UP Caen, France Culture, Grasset, Groupe Frémeaux Colombini.

Droits audio : Frémeaux & Associés représentant Michel Onfray, Grasset, Radio France, et l'Université Populaire de Caen.
(livres audio, audilivre, audiobook, audio book, livre parlant, livre-parlant, livre parlé, livre sonore, livre lu, livre-à-écouter, audio livre)

Cours contenus dans le coffret :
CD 1 : Physiologie d’Epicure
CD 2 : Une philosophie cochonne ?
CD 3 : L’athéisme tranquille
CD 4 : L’hédonisme ascétique
CD 5 : La philosophie du jardin
CD 6 : Sous la cendre, Philodème
CD 7 : L’épicurisme campanien
CD 8 : Divin Lucrèce !
CD 9 : Caprices d’atomes…
CD 10 : L’hédonisme tragique
CD 11 : Sur la pierre, Diogène D’Oenanda

L'événement philosophique en France : 800 000 CD vendus !

"

CONTRE-HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE Vol 2

MICHEL ONFRAY
LA CONTRE-HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE N°2
L’archipel pré-chrétien (2)

11 cours enregistrés par Michel Onfray, philosophe présentant une contre-histoire de la philosophie en 11 CDs à écouter.
Une coédition sonore de Frémeaux & Associés / France Culture / Grasset / Université Populaire de Caen


 

HISTOIRE D’UNE CONTRE-HISTOIRE PHILOSOPHIQUE DE LA PHILOSOPHIE
J’ai enseigné vingt ans dans l’éducation nationale en Lycée Technique après avoir refusé, une fois ma thèse soutenue, d’intégrer l’Université comme m’y invitait ma patronne de doctorat. Vingt années pendant lesquelles j’ai souhaité pratiquer la discipline avec des élèves gâchés par le système, exclus dès leur plus jeune âge et dirigés vers la rentabilité de matières qui ne leur plaisaient pas – la comptabilité, le secrétariat, le commerce. L’obligation de transmettre et de pratiquer une discipline pour laquelle ils avaient une prévenance légitime – vive les   professionnels de la profession! – m’a contraint à une formule dont je n’ai pas fait mon deuil depuis : ne pas baisser la philosophie jusqu’à eux, mais les hisser jusqu’à elle... D’où ce projet d’Université Populaire animé par le même esprit. Avant sa création je tournais autour d’une formule qui conserve le meilleur de l’université et des rencontres informelles avec le public : la rigueur d’un contenu transmis dans les règles, le projet d’évolution dynamique de cet enseignement sur le modèle des cycles, la perspective initiatique inscrite dans la durée d’un séminaire annuel, le partage de trouvailles sur des recherches en cours; mais je voulais également conserver du café philosophique l’échange socratique ironique, l’usage d’une rhétorique soucieuse et respectueuse du questionnement de l’auditeur, la liberté intégrale et la gratuité absolue, dans tous les sens du terme (ni diplômes requis ou délivrés, ni droits d’inscription, ni contrôles), un genre de générosité consumée dans une dépense sans obligations ni sanctions. En même temps je souhaitais récuser la reproduction du système social auquel travaille presque exclusivement l’université – Platon, Descartes et Kant; la fabrication d’enseignants de philosophie; le formatage idéaliste des formateurs à venir; la génération de l’esprit de corps, de caste et de ghetto – et m’inscrire aux antipodes du happening, de l’improvisation ou de la psychothérapie de groupe du café-philo : ni la logique tribale, incestueuse et  normative de l’Université, ni le modèle médiatique du show-business qui pare l’improvisation sur de  grands sujets des plumes de la philosophie avec citations évasives, références approximatives et saupoudrements légitimants...

Depuis 2002, je place l’Université Populaire de Caen sous le signe de quelques philosophes dont la lecture m’accompagne depuis longtemps. Je n’ai pas envie d’une indexation à leur corps défendant mais d’un genre d’hommage rendu; je ne souhaite pas une prise d’otage, une captation d’héritage ou la revendication d’une filiation légitimante, mais des références qui valent comme autant de révérences, car je me suis nourri de ces pensées à la manière d’un affamé que ne rassasiaient pas les philosophes officiels de l’institution. A cette poignée de penseurs critiques, j’ai emprunté quelques notions utiles pour définir l’identité de cette Université Populaire. Étudiant en philosophie à l’Université de Caen, fin 1970, début 1980, j’ai lu et aimé les pages consacrées par François Châtelet à La philosophie des professeurs (1970). Lorsque je me suis retrouvé devant mes élèves, j’ai pu mesurer combien il avait raison de présenter la discipline potentiellement dangereuse pour l’ordre moral et social comme une matière dévitalisée par l’artifice d’une liste d’auteurs et de notions officielles d’un programme, l’ensemble visant la production en fin d’année d’une dissertation ou d’un commentaire de texte coefficienté dont la note, neuf fois sur dix catastrophique, disparaît dans le chiffre des autres matières. Ma pratique en lycée technique m’a montré à satiété combien la philosophie agit tel un prétexte pour laisser croire à la libéralité d’un système qui autorise qu’on pense, certes, mais oblige cette pensée à se couler dans un moule qui la châtre sous peine de sanctions. A l’heure où, pour remédier à l’état des lieux, on surcharge et complète la liste des auteurs au programme avec des saints, des libéraux, des religieux, des mystiques, à quoi l’on ajoute une refonte des notions qui permet subtilement de supprimer la philosophie au nom de l’histoire de la philosophie (moins dangereuse et plus facile à noter...), je ne souhaitais plus bricoler dans l’incurable. D’où ma démission...

Dans l’esprit d’un François Châtelet qui célèbre une philosophie critique, utilisable pratiquement dans le champ social et politique de son temps, il faut citer Jacques Derrida et son superbe livre : Du droit à la philosophie (1990). Où l’on apprend sur les conditions d’accès à la philosophie aussi bien pour les professeurs que les élèves (avec qui la mettre en scène?), ses usages scolaires et non scolaires, l’extrême réduction des lieux et des supports où elle se pratique (où et comment?), les instances qui légitiment les discours philosophiques (lesquelles et au nom de quoi?). Mais aussi, et plus important en ce qui concerne ce projet d’UP, ses analyses sur la possibilité d’une authentique philosophie populaire, débat dans lequel Kant propose déjà sa solution en invitant qu’on y tende – voire la préface à la Doctrine du droit, première partie de la Métaphysique des mœurs. Ici comme ailleurs, la démocratie fonctionne comme un remède à la démagogie. Je tiens à cette idée qu’on peut tenir une bonne distance entre le discours professionnel des spécialistes qui s’adressent exclusivement à leurs semblables, formant ainsi une communauté d’autistes satisfaits, et les marchands d’idées dans le vent tout à la gestion et à la promotion de leur trajet mondain. Ni la poussière des archives, ni le plateau de télévision comme horizons indépassables de la pratique philosophique, mais un équilibre entre la bibliothèque et la diffusion publique du résultat de ses travaux et recherches. L’ensemble oblige au langage, à la forme et à la formule à même de rencontrer puis retenir le public désireux de philosophie. Car il existe une réelle demande philosophique à laquelle il s’agit de proposer une offre digne de ce nom. Pour ce faire on lira avec bénéfice La demande philosophique (1996) de Jacques Bouveresse qui réactive les options kantiennes : oui à la pratique populaire de la philosophie, certes, mais avec d’extrêmes réserves et avec l’obligation impérieuse de ne pas sacrifier à la rigueur, à l’analyse et à la recherche. Du temps, de la patience, du travail pour les demandeurs et pour les acteurs de l’offre : à l’évidence le droit à la philosophie oblige à des  devoirs à son endroit.

Contre l’époque qui se caractérise plus par la revendication des droits que par l’observance de devoirs, Jacques Bouveresse invite à articuler ces deux temps pour obtenir une force digne de ce nom. Je souscris à cette volonté d’exiger du demandeur pour seul contre-don à l’offre philosophique qu’on lui fait un engagement à se hisser jusqu’à la philosophie et non une revendication qu’elle descende au niveau où il se trouve. Dans la logique de ces aveux généalogiques je retiens de Pierre Bourdieu les analyses de l’intellectuel collectif développées dans le deuxième volume de Contre-feux (2001). Pour faire face à la pratique onaniste d’intellectuels soucieux de performances individuelles à même de permettre un positionnement dans le champ philosophique utile pour obtenir ensuite des bénéfices sonnants et trébuchants, l’intellectuel collectif suppose des actions communes, des associations d’égoïstes pour le dire dans les termes de Max Stirner : il s’agit de passer des contrats ponctuels pour travailler ensemble, puis agir, afin de produire des effets concrets sur le terrain politique et social du moment.
L’Université Populaire n’appartient à personne, sauf à ceux qui s’en emparent. L’idée surgit au XIXe siècle à l’époque sinistre de l’Affaire Dreyfus, elle peut exister encore et toujours – aujourd’hui plus que jamais. Pour ce faire, il faut envisager le travail en commun comme autant d’occasions de formuler ce que Nietzsche – et Deleuze après lui – appelaient de nouvelles possibilités d’existence. Y travailler, y réfléchir, discuter des formes alternatives qui apparaissent ici ou là dans l’histoire.

A l’heure où Mai 68 passe pour la racine de tous nos maux il s’agit moins de l’achever comme une bête malade afin de s’en débarrasser que de le parachever et de l’accomplir sur le terrain des idées : dépasser la négativité de ce moment heureux de l’histoire qui a détruit, cassé, brisé nombre d’archaïsmes, certes, mais sans toujours beaucoup apporter d’idées alternatives, de propositions concrètes, de forces actives, d’éthiques et de politiques de substitution, de théories praticables pour notre époque présentée comme fatalement soumise au libéralisme. L’Université Populaire s’y attelle forte de ce que le public fera d’elle... La première année (2002-2003) a été l’occasion d’envisager sept  siècles (du Ve av. JC au IIe  ap.) de pensée hédoniste. Sous le titre l’Archipel pré-chrétien, les 23 séances de la première année ont permis d’envisager le fonctionnement du premier temps de cette contre-histoire philosophique de la philosophie. Au modèle dominant – idéaliste et platonicien – vainqueur en occident depuis le triomphe du christianisme (312), le séminaire oppose le modèle alternatif d’une pensée hédoniste qui part du corps et ne le récuse pas. Au cours de  cette première année on découvre que les présocratiques sont souvent des contemporains de Socrate – quand ils ne lui survivent pas; que ce terme générique sert à occulter la diversité et la richesse d’une pensée avant Platon transformé en point de référence d’un genre christique; que le matérialisme atomiste est tellement vigoureux en son temps que l’auteur de la République veut brûler les œuvres de Démocrite; qu’Antiphon le Sophiste invente à sa manière la psychanalyse; qu’Aristippe le Cyrénaïque et Diogène le cynique génèrent à leur façon la doctrine d’Epicure; que Platon vainc sans gloire en ridiculisant Philèbe, le porte parole falot du plaisir qu’Epicure vit et pense en ascète; que les épicuriens – Lucrèce, Philodème de Gadara, Diogène d’Oenanda – fournissent une philosophie alternative à l’idéalisme qui nous fâche avec le  monde; et qu’on peut aujourd’hui vivre et penser en épicurien. La première livraison (12 CD) était constituée de la première moitié de la première année (2002-2003) : de Démocrite à Epicure. Celle-ci examine la pensée hédoniste et matérialiste d’ Epicure aux épicuriens tardifs : soit du Jardin d’Athènes (IIIe av. JC) à Diogène d’Oenanda (IIe ap.) en passant par Lucrèce et l’épicurisme campanien. L’année suivante (2004) va de la construction de Jésus, un mythe forgé au IIe siècle de notre ère, à Montaigne en passant par les Gnostiques, les Frères et Sœurs du Libre-Esprit et les étonnants représentants d’un inconnu christianisme épicurien : Lorenzo Valla, Marsile Ficin et Érasme. A suivre donc...
Michel ONFRAY © 2004 Frémeaux & Associés - UP de Caen

Remerciements à nos partenaires de la première heure :
Christian Majorel et Christian Heiz-Legrix du Café Mancel. Brigitte Le Brethon, Maire de Caen. L’équipe du Musée des Beaux-Arts de Caen. Jean-Marc Roirant de la Ligue de l’Enseignement (Paris). Nicole Lequerler, présidente de l’Université de Caen. Laure Adler, Francesca Piolot et Véronique Vila de France-Culture. Marie-Claude Beaud et Antoine Schweitzer pour l’American Center Foundation. Le Conseil régional de Basse-Normandie, via François Doubin et Henri-Louis Védie. Diogène & Cie, avec Jacques Païtra et François Doubin, Grasset, mon éditeur avec Christophe Bataille, et les éditions Frémeaux & Associés qui mettent ces cours à la disposition du public sur support sonore. Je n’oublie pas non plus mes partenaires et amis des premières heures : les enseignants bénévoles de l’UP : Séverine Auffret (Philosophie féministe), Gérard Poulouin (Philosophie politique), Gilles Geneviève (Atelier de philosophie pour enfants). Et celle sans qui rien de tout cela ne serait : Dorothée Schwartz, la cheville ouvrière et l’âme de  cette UP.

Biographie : Michel Onfray est né le 1er janvier 1959. Auteur de plus de vingt-cinq livres traduits en une quinzaine de langues dans lesquels il propose une théorie systématique de l’hédonisme : éthique (La sculpture de soi, 1993), politique (Politique du rebelle, 1997), érotique (Théorie du corps amoureux, 2000), pédagogique (Antimanuel de philosophie, 2001), épistémologique (Féeries anatomiques, 2003), esthétique (Archéologie du présent, 2003), métaphysique (Traité d’athéologie, 2005).
LE PROJET : La première version de l’Université populaire date de la fin du XIXe siècle, à l’époque de l’Affaire Dreyfus. Des professeurs, des intellectuels, des historiens, des écrivains, des philosophes y proposaient des cours gratuits à destination de ce qu’il était convenu alors d’appeler la classe ouvrière. La seconde version vise des objectifs semblables bien qu’actualisés : démocratiser la culture et dispenser gratuitement un savoir au plus grand nombre. La culture y est vécue comme un auxiliaire de la construction de soi, non comme une occasion de signature sociale.
LES RAISONS : Le désir de savoir est considérable : les débats, les forums, les rencontres, les séminaires, les universités d’été, les succès de librairie des classiques latins ou des essais, la multiplication des collections d’idées chez les éditeurs, tout témoigne d’une authentique et pressante demande. L’offre oscille entre l’élitisme de l’université et l’improvisation des cafés philo, l’une reproduisant le système social et sélectionnant ceux auxquels elle réserve les places dans le système, l’autre réduisant souvent la pratique philosophique à la seule conversation.
LE PRINCIPE : L’Université Populaire retient de l’Université traditionnelle la qualité des informations transmises, le principe du cycle qui permet d’envisager une progression personnelle, la nécessité d’un contenu transmis en amont de tout débat. Elle garde du café philosophique l’ouverture à tous publics, l’usage critique des savoirs, l’interactivité et la pratique du dialogue comme moyen d’accéder au contenu.
LE FONCTIONNEMENT : La gratuité est le principe de base : pas d’âge requis, ni de titres ou de niveaux demandés, pas d’inscriptions ni de contrôle des connaissances, pas d’examens, ni de diplômes délivrés. Le cours est dispensé une fois par semaine sur une séance de deux heures : la première est un exposé argumenté, la seconde une discussion de celui-ci. Le cycle s’étend de mi-octobre à mi-mai. Il s’articule autour des vacances scolaires de l’Académie de Caen.
LES PERSPECTIVES : L’Université Populaire est une idée collective et non personnelle. La création de la première à Caen vaut comme invite à l’essaimage. Par ailleurs, l’augmentation d’une année sur l’autre des unités d’enseignements et la cooptation des enseignants se fait en relation avec l’initiateur du projet local.

Ecouter MICHEL ONFRAY - LA CONTRE-HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE N°2 / L’archipel pré-chrétien (2) (livre audio) © Frémeaux & Associés / Frémeaux & Associés est l'éditeur mondial de référence du patrimoine sonore musical, parlé, et biologique. Récompensés par plus de 800 distinctions dont le trés prestigieux "Grand Prix in honorem de l'Académie Charles Cros", les catalogues de Frémeaux & Associés ont pour objet de conserver et de mettre à la disposition du public une base muséographique universelle des enregistrements provenant de l'histoire phonographique et radiophonique. Ce fonds qui se refuse à tout déréférencement constitue notre mémoire collective. Le texte lu, l'archive ou le document sonore radiophonique, le disque littéraire ou livre audio, l'histoire racontée, le discours de l'homme politique ou le cours du philosophe, la lecture d'un texte par un comédien (livres audio) sont des disques parlés appartenant au concept de la librairie sonore. (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, cours sur CD, entretiens à écouter, discours d'hommes politiques, livres audio, textes lus, disques parlés, théâtre sonore, création radiophonique, lectures historiques, audilivre, audiobook, audio book, livre parlant, livre-parlant, livre parlé, livre sonore, livre lu, livre-à-écouter, audio livre, audio-livre, lecture à voix haute, entretiens à haute voix, parole enregistrée, etc...). Les livres audio sont disponibles sous forme de CD chez les libraires  et les disquaires, ainsi qu’en VPC. Enfin certains enregistrements de diction peuvent être écoutés par téléchargement auprès de sites de téléchargement légal.




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CD 1
01 LE PARADOXE DE LA FORMULE DEVIENS CE QUE TU ES - ONFRAY01'39
02 LA QUESTION DE L ETRE CHEZ LES GRECS - ONFRAY05'23
03 LA QUESTION DU DEVENIR - ONFRAY04'10
04 QUATRE METHODES POUR DEVENIR CE QUE L ON EST - ONFRAY07'17
05 LA CONSTRUCTION DU SAGE - ONFRAY04'27
06 LA THEORIE DU CORPS - ONFRAY02'54
07 VIE ET MORT D EPICURE - ONFRAY06'39
08 LA PENSEE HEDONISTE D EPICURE - ONFRAY05'13
09 BIOGRAPHIE POLITIQUE - ONFRAY09'16
10 BIOGRAPHIE DE L EPOQUE - ONFRAY02'23
CD 2
01 LE PORC COMME EMBLEME DE L EPICURISME - ONFRAY03'42
02 EXPLICATIONS CHRETIENNE STOICIENNE ET PLATONICIENN - ONFRAY05'44
03 NAISSANCE DE LA REPUTATION ET CHEFS D ACCUSATION - ONFRAY11'28
04 UNE REPUTATION CONTRAIRE A LA REALITE - ONFRAY02'44
05 ETYMOLOGIE DU NOM D EPICURE - ONFRAY01'48
06 OBJECTIFS NEGATIFS DE LA PHILOSOPHIE D EPICURE - ONFRAY03'35
07 OBJECTIFS POSITIFS DE SA PHILOSOPHIE - ONFRAY03'21
08 LE PHILOSOPHE MEDECIN ET LA LEGENDE DU QUADRUPEDE - ONFRAY06'31
09 CONTENU DE TETRAPHARMAKON - ONFRAY06'52
10 SYNTHESE SUR LA PENSEE EPICURIENNE ET PISTES POUR - ONFRAY03'45
CD 3
01 RAPPELS ET INTRODUCTION SUR L ATHEISME TRANQUILLE - ONFRAY03'12
02 UNE PHYSIQUE ATOMISTE ET SENSUALISTE - ONFRAY02'10
03 UNE PHYSIQUE ANTI PLATONICIENNE - ONFRAY02'54
04 UNE PHYSIQUE DE L IMMANENCE - ONFRAY09'48
05 UNE PHYSIQUE CONTRE LA METAPHYSIQUE - ONFRAY04'29
06 CONTRE UNE VISION PYTHAGORICO PLATONICIENNE - ONFRAY03'57
07 L ATTITUDE EPICURIENNE FACE A LA MORT - ONFRAY08'19
08 LA RELIGION CHEZ EPICURE UNE THEORIE HORS CATEGORI - ONFRAY07'54
09 CARACTERISTIQUE DES DIEUX - ONFRAY03'41
10 QUE PEUT ON ATTENDRE DES DIEUX - ONFRAY05'21
CD 4
01 INTRODUCTION A L HEDONISME ASCETIQUE - ONFRAY01'24
02 LA DOULEUR EST SUPPORTABLE - ONFRAY07'04
03 UNE DIETETIQUE DES DESIRS - ONFRAY02'02
04 TYPOLOGIE DES DESIRS - ONFRAY06'34
05 LA CONCEPTION DU PLAISIR CHEZ EPICURE ET ARISTIPPE - ONFRAY08'55
06 L UNITE DES DOULEURS DU CORPS ET DE L AME - ONFRAY03'44
07 QUID DES DESIRS NON NATURELS ET NON NECESSAIRES - ONFRAY03'59
08 RAPPROCHEMENT ENTRE HEDONISME ET REGLES MONASTIQUE - ONFRAY07'07
09 SPECIFICITES DE L HEDONISME PLAN D IMMANENCE ET RE - ONFRAY07'33
10 CONCLUSION CD 4 - ONFRAY04'03
CD 5
01 INTRODUCTION LE JARDIN COMME PERSONNAGE CONCEPTUEL - ONFRAY04'12
02 GENEALOGIE DU CONCEPT DE JARDIN ET REALITE DU CONC - ONFRAY07'26
03 JARDIN EPICURIEN ET REPUBLIQUE PLATONICIENNE DEUX - ONFRAY04'01
04 DEUX ORDRES POLITIQUES OPPOSES - ONFRAY03'53
05 DEUX CONCEPTIONS DIVERGENTES DE LA VIE PRIVEE - ONFRAY03'26
06 LE FEMINISME EPICURIEN - ONFRAY03'59
07 L IMPORTANCE DE LA THEORIE DU CONTRAT - ONFRAY12'43
08 L AMITIE UNE VALEUR PRIMORDIALE DU JARDIN - ONFRAY04'51
09 DESTIN DES THESES PLATONICIENNES ET EPICURISME - ONFRAY01'36
10 ETRE DISCIPLE D EPICURE AUJOURD HUI - ONFRAY05'03
CD 6
01 L ERUPTION DU VESUVE ET LES DECOUVERTES ARCHEOLOGI - ONFRAY05'44
02 VIE ET OEUVRE DE PHILODEME - ONFRAY04'04
03 LA VILLA DES PAPYRUS UN OBJET PHILOSOPHIQUE - ONFRAY04'57
04 LA VILLA IMAGE D UNE AMITIE EPICURUENNE - ONFRAY02'28
05 UN EPICURISME A LA ROMAINE - ONFRAY04'15
06 ESSAIMAGE DE L EPICURISME - ONFRAY04'18
07 LA DECORATION DE LA VILLA INCARNATION DE LA PHILOS - ONFRAY06'29
08 LA BIBLIOTHEQUE ET LE BELVEDERE - ONFRAY09'09
09 DES BANQUETS A L IMAGE DE LA PHILOSOPHIE EPICURIEN - ONFRAY04'15
10 CONCLUSION CD 6 - ONFRAY00'37
CD 7
01 EPICURISME ET POESIE ELEGIAQUE - ONFRAY06'24
02 NATURE DU SECOND EPICURISME - ONFRAY04'47
03 UNE ETHIQUE ASSOUPLIE - ONFRAY07'39
04 UNE THEOLOGIE AFFINEE - ONFRAY04'47
05 UNE ESTHETIQUE ELARGIE - ONFRAY06'19
06 PREMIERE HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE - ONFRAY02'56
07 REVISION DES STATUTS DE LA MUSIQUE LA RHETORIQUE - ONFRAY06'08
08 CRITIQUE DE LA POLITIQUE PAR PHILODEME - ONFRAY04'29
09 PROPOSITION POLITIQUES DE PHILODEME - ONFRAY05'18
10 CONCLUSION CD 7 DILUTION DE L EPICURISME - ONFRAY01'08
CD 8
01 INTRODUCTION CD 8 - ONFRAY01'50
02 LUCRECE UN PERSONNAGE TRES MAL CONNU - ONFRAY04'58
03 UN DISCREDIT IMMERITE - ONFRAY04'32
04 LE DETAIL DU PROCES DE LUCRECE PAR SAINT JEROME - ONFRAY05'38
05 LES RAISONS DE CETTE CALOMNIE UNE PENSEE ANTI RELI - ONFRAY04'33
06 PERSISTANCE DES ANATHEMES AU XXEME SIECLE - ONFRAY07'49
07 UNE VISION HYPERLUCIDE DE LA REALITE - ONFRAY05'02
08 UNE OPTION TRAGIQUE - ONFRAY02'44
09 LA QUESTION DE L AMITIE DANS LE TEXTE DE LUCRECE - ONFRAY06'54
10 CONCLUSION SUR LE PERSONNAGE - ONFRAY03'56
CD 9
01 INTRODUCTION A LA PENSEE DE LUCRECE - ONFRAY01'56
02 UN MATERIALISME VITALISTE - ONFRAY05'14
03 UN MATERIALISME CINETIQUE - ONFRAY04'02
04 UN MATERIALISME DIALECTIQUE LA QUESTION DU CLINAME - ONFRAY03'35
05 LA DIALECTIQUE DES FORCES - ONFRAY06'59
06 UN MATERIALISME RATIONNEL - ONFRAY08'26
07 UN MATERIALISME ATHEE UNE IDEE MODERNE DU RELIGIEU - ONFRAY03'57
08 LUTTE CONTRE L INCULTURE - ONFRAY06'44
09 DEMYSTIFICATION DE LA MORT - ONFRAY08'00
10 CONCLUSION UN MATERIALISME TRAGIQUE - ONFRAY01'13
CD 10
01 LA METAPHORE DU NAUFRAGE - ONFRAY05'15
02 TABLEAU GENEALOGIQUE DE L HUMANITE - ONFRAY08'39
03 FIN DU PROGRES ET PERSPECTIVES EPICURIENNES - ONFRAY04'05
04 LE PLAISIR ATOMIQUE - ONFRAY02'25
05 L HEDONISME AFFIRMATEUR DE LUCRECE - ONFRAY02'15
06 ANALYSE DE L AMOUR PASSION 1 - ONFRAY06'12
07 ANALYSE DE L AMOUR PASSION 2 - ONFRAY06'09
08 PROPOSITION D UNE VENUS LIBERTAIRE - ONFRAY06'02
09 CELEBRATION DU COUPLE ATARAXIQUE - ONFRAY08'14
10 CONCLUSION CD 10 - ONFRAY01'01
CD 11
01 INTRODUCTION DIOGENE D OENANDA - ONFRAY03'07
02 PORTRAIT DE LA PERIODE - ONFRAY03'45
03 DESCRIPTION PHYSIQUE D UN MUR PHILOSOPHIQUE - ONFRAY07'17
04 DIOGENE OU L ELOGE DE LA VIEILLESSE - ONFRAY08'38
05 L ORIGINALITE DE DIOGENE L ELOGE DE L UTOPIE - ONFRAY03'32
06 LA QUESTION DU POLITIQUE CHEZ LES EPICURIENS - ONFRAY03'10
07 L UTOPIE DE DIOGENE - ONFRAY06'40
08 MORT DE DIOGENE DESTRUCTION DU MUR ET AVENEMENT - ONFRAY02'48
09 METAMORPHOSE DU POUVOIR ROMAIN ET VANDALISME - ONFRAY07'16
10 CONCLUSION ET SUITE DU PROGRAMME - ONFRAY01'50
"Entretien avec Michel Onfray" par UNSA EDUCATION

"L’université populaire s’adresse à tous sans demander quoi que ce soit à l’entrée (âge, diplômes, niveau, argent, motivations, etc.) et sans rien délivrer à la sortie... Ce qui importe ? Le désir de philosopher réellement à partir d’un contenu digne de ce nom exposé pendant la première heure de la séance." Propos recueillis par Jérôme CROZAT - UNSA EDUCATION

« Initiée en 2002 par le philosophe Michel Onfray, l’Université populaire de Caen est un beau projet… qui marche. Idée collective, elle parvient à mêler ce qui est souvent jugé impossible : l’exigence du savoir, la gratuité, l’interactivité, le libre accès. Pour les acteurs de cette initiative appelée à essaimer, « la culture y est vécue comme un auxiliaire de la construction de soi, non comme une occasion de signature sociale. » L’UNSA Education a voulu en savoir un peu plus.
Créateur de l'Université populaire de Caen, vous dites avoir pris cette initiative car "l’offre oscille entre l’élitisme de l’université et l’improvisation des cafés philo". Quelle est alors la spécificité de l'université populaire?
L’université populaire s’adresse à tous sans demander quoi que ce soit à l’entrée (âge, diplômes, niveau, argent, motivations, etc.) et sans rien délivrer à la sortie... Ce qui importe ? Le désir de philosopher réellement à partir d’un contenu digne de ce nom exposé pendant la première heure de la séance. Ce contenu est commenté, critiqué, éclairé  par un débat public et contradictoire dans la deuxième heure. Par exemple, lors de trois récentes séances sur Pierre Charon (un philosophe du XVII° siècle), nous avons examiné pendant la deuxième heure les conditions d’une nouvelle laïcité : post-chrétienne, déchristianisée et franchement athée. Avec un ouvrage daté de 1601, nous avons réfléchi à ce que devait et pouvait être une laïcité pour aujourd’hui et demain.
L'Université populaire n'est pas uniquement axée sur la philosophie, elle n'est pas non plus une oeuvre personnelle. Que voulez-vous qu'elle devienne?
Qu’elle persiste à être ce qu’elle est: une communauté philosophique. Car il y a communauté entre les neuf intervenants à l’Université populaire, entre les participants aux cours et chaque intervenant, entre les participants eux-mêmes avant, pendant et après le cours. Il s’agit de fabriquer un jardin d’Epicure en plein XXI° siècle consacré au savoir, à la construction de soi, à l’amitié, à l’édification de sa propre existence, à la réflexion critique susceptible de produire une paix avec soi-même qui est la condition de possibilité d’une paix avec les autres et le monde. » Propos recueillis par Jérôme CROZAT - UNSA EDUCATION




"Onfray célèbre le sens du concret" par Lire

Ses livres, ses cours et ses conférences ont beaucoup contribué à faire connaître Epicure à un large public et davantage encore les multiples ramifications historiques de l’épicurisme. Sa Contre-histoire de la philosophie redonne à Epicure, aux épicuriens, et plus généralement aux philosophies hédonistes et matérialistes une place centrale que la morale chrétienne puis, dans une moindre mesure, bourgeoise avait eu tendance à nier. Dans sa Théorie du corps amoureux, Onfray célèbre le sens du concret, l’érotisme solaire et l’antiplatonisme prénietzchéen d’Epicure. Certes, il sélectionne dans son Epicure ce qui convient au « personnage conceptuel » - notion empruntée par Onfray à Gilles Deleuze – qu’il se forge à l’occasion et en gomme d’autres aspects, mais c’est le droit de tout interprète que de procéder à ce genre de tri sélectif. Au fond, et pour ce qui concerne l’héritage épicurien et même s’il s’en défend, Onfray n’est pas aussi éloigné des thèses de Jean-Marie Guyau (1854-1888), auteur d’une Morale d’Epicure, influencé par l’utilitarisme et qui s’est fait le chantre d’« une morale sans obligations ni sanctions ». Guyau, un philosophe tôt disparu que Nietzsche – autre référence d’Onfray – avait lu attentivement !
Par Jean MONTENOT – LIRE





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