CONTRE HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE VOL 14

NIETZSCHE PAR MICHEL ONFRAY

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Artist MICHEL ONFRAY
Number of CDs : 13


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Volume 14 "Nietzsche"

Ne sais-tu pas que dans chacune de tes actions, l‘histoire entière du devenir se répète en abrégé ?
Friedrich Nietzsche

L’écriture de l’histoire de la philosophie occidentale n’est pas neutre : une Grèce prétendument fondatrice à l’exclusion des pensées qui la précèdent dans le temps, une domination idéaliste, notamment platonicienne, une tradition qui poursuit ce parti-pris avec le spiritualisme chrétien et l’idéal allemand – l’historiographie dominante est nettement platonicienne. Or, on peut proposer une contre-histoire de la philosophie qui se soucie d’un autre lignage : matérialiste, hédoniste, nominaliste, athée, sensualiste, empirique, etc. Et s’y inscrire avec le souci d’une pensée systématique.
Michel Onfray

La Contre-histoire de la Philosophie de Michel Onfray s'apparente à un catalogue raisonné de l'histoire de la pensée. Mais un catalogue dans sa version orale et improvisée qui permet par la verve et l'authenticité d'une transmission incarnée de démocratiser le savoir de la Philosophie occidentale.
Patrick Frémeaux

"Un des rares auteurs à avoir le génie de sortir durablement la philosophie des salles de classes."
Stéphane Floccari, Le Magazine Littéraire

Production / Droits : Frémeaux & Associés en accord avec Michel Onfray, l'Université Populaire de Caen, France Culture et Grasset.
MICHEL ONFRAY Nietzsche Vol 14

MICHEL ONFRAY
Nietzsche 
CONTRE-HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE 


CONTRE-HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE 
12 cours enregistrés par Michel Onfray, philosophe, présentant une contre-histoire  de la philosophie en 13 CDs  à écouter. Une coédition sonore de Frémeaux & Associés France Culture - Grasset Université Populaire de Caen.

N°14 
L’écriture de l’histoire de la philosophie occidentale n’est pas neutre : une Grèce prétendument fondatrice à l’exclusion des pensées qui la précèdent dans le temps ; une domination idéaliste, notamment platonicienne ; une tradition qui poursuit ce parti pris avec le spiritualisme chrétien et l’idéal allemand – l’historiographie dominante est nettement platonicienne. Or, on peut proposer une contre-histoire de la philosophie qui se soucie d’un autre lignage : matérialiste, hédoniste, nominaliste, athée, sensualiste, empirique, etc. Et s’y inscrire avec le souci d’une pensée systématique. Une historiographie alternative “Nous cependant, nous voulons être les poètes de notre vie,  et cela avant tout dans les plus petites choses quotidiennes.’ Friedrich Nietzsche.

La version parlée des cours écrits! “Ne sais-tu pas que dans chacune de tes actions,  l‘histoire entière du devenir se répète en abrégé ?” Friedrich Nietzsche

HISTOIRE D’UNE CONTRE-HISTOIRE PHILOSOPHIQUE DE LA PHILOSOPHIE
J’ai enseigné vingt ans dans l’éducation nationale en Lycée Technique après avoir refusé, une fois ma thèse soutenue, d’intégrer l’Université comme m’y invitait ma patronne de doctorat. Vingt années pendant lesquelles j’ai souhaité pratiquer la discipline avec des élèves gâchés par le système, exclus dès leur plus jeune âge et dirigés vers la rentabilité de matières qui ne leur plaisaient pas – la comptabilité, le secrétariat, le commerce. L’obligation de transmettre et de pratiquer une discipline pour laquelle ils avaient une prévenance légitime – vive les   professionnels de la profession! – m’a contraint à une formule dont je n’ai pas fait mon deuil depuis : ne pas baisser la philosophie jusqu’à eux, mais les hisser jusqu’à elle... D’où ce projet d’Université Populaire animé par le même esprit. Avant sa création je tournais autour d’une formule qui conserve le meilleur de l’université et des rencontres informelles avec le public : la rigueur d’un contenu transmis dans les règles, le projet d’évolution dynamique de cet enseignement sur le modèle des cycles, la perspective initiatique inscrite dans la durée d’un séminaire annuel, le partage de trouvailles sur des recherches en cours; mais je voulais également conserver du café philosophique l’échange socratique ironique, l’usage d’une rhétorique soucieuse et respectueuse du questionnement de l’auditeur, la liberté intégrale et la gratuité absolue, dans tous les sens du terme (ni diplômes requis ou délivrés, ni droits d’inscription, ni contrôles), un genre de générosité consumée dans une dépense sans obligations ni sanctions. En même temps je souhaitais récuser la reproduction du système social auquel travaille presque exclusivement l’université – Platon, Descartes et Kant; la fabrication d’enseignants de philosophie; le formatage idéaliste des formateurs à venir; la génération de l’esprit de corps, de caste et de ghetto – et m’inscrire aux antipodes du happening, de l’improvisation ou de la psychothérapie de groupe du café-philo : ni la logique tribale, incestueuse et  normative de l’Université, ni le modèle médiatique du show-business qui pare l’improvisation sur de  grands sujets des plumes de la philosophie avec citations évasives, références approximatives et saupoudrements légitimants...

Depuis 2002, je place l’Université Populaire de Caen sous le signe de quelques philosophes dont la lecture m’accompagne depuis longtemps. Je n’ai pas envie d’une indexation à leur corps défendant mais d’un genre d’hommage rendu; je ne souhaite pas une prise d’otage, une captation d’héritage ou la revendication d’une filiation légitimante, mais des références qui valent comme autant de révérences, car je me suis nourri de ces pensées à la manière d’un affamé que ne rassasiaient pas les philosophes officiels de l’institution. A cette poignée de penseurs critiques, j’ai emprunté quelques notions utiles pour définir l’identité de cette Université Populaire. Étudiant en philosophie à l’Université de Caen, fin 1970, début 1980, j’ai lu et aimé les pages consacrées par François Châtelet à La philosophie des professeurs (1970). Lorsque je me suis retrouvé devant mes élèves, j’ai pu mesurer combien il avait raison de présenter la discipline potentiellement dangereuse pour l’ordre moral et social comme une matière dévitalisée par l’artifice d’une liste d’auteurs et de notions officielles d’un programme, l’ensemble visant la production en fin d’année d’une dissertation ou d’un commentaire de texte coefficienté dont la note, neuf fois sur dix catastrophique, disparaît dans le chiffre des autres matières. Ma pratique en lycée technique m’a montré à satiété combien la philosophie agit tel un prétexte pour laisser croire à la libéralité d’un système qui autorise qu’on pense, certes, mais oblige cette pensée à se couler dans un moule qui la châtre sous peine de sanctions. A l’heure où, pour remédier à l’état des lieux, on surcharge et complète la liste des auteurs au programme avec des saints, des libéraux, des religieux, des mystiques, à quoi l’on ajoute une refonte des notions qui permet subtilement de supprimer la philosophie au nom de l’histoire de la philosophie (moins dangereuse et plus facile à noter...), je ne souhaitais plus bricoler dans l’incurable. D’où ma démission...

Dans l’esprit d’un François Châtelet qui célèbre une philosophie critique, utilisable pratiquement dans le champ social et politique de son temps, il faut citer Jacques Derrida et son superbe livre : Du droit à la philosophie (1990). Où l’on apprend sur les conditions d’accès à la philosophie aussi bien pour les professeurs que les élèves (avec qui la mettre en scène?), ses usages scolaires et non scolaires, l’extrême réduction des lieux et des supports où elle se pratique (où et comment?), les instances qui légitiment les discours philosophiques (lesquelles et au nom de quoi?). Mais aussi, et plus important en ce qui concerne ce projet d’UP, ses analyses sur la possibilité d’une authentique philosophie populaire, débat dans lequel Kant propose déjà sa solution en invitant qu’on y tende – voire la préface à la Doctrine du droit, première partie de la Métaphysique des mœurs. Ici comme ailleurs, la démocratie fonctionne comme un remède à la démagogie. Je tiens à cette idée qu’on peut tenir une bonne distance entre le discours professionnel des spécialistes qui s’adressent exclusivement à leurs semblables, formant ainsi une communauté d’autistes satisfaits, et les marchands d’idées dans le vent tout à la gestion et à la promotion de leur trajet mondain. Ni la poussière des archives, ni le plateau de télévision comme horizons indépassables de la pratique philosophique, mais un équilibre entre la bibliothèque et la diffusion publique du résultat de ses travaux et recherches. L’ensemble oblige au langage, à la forme et à la formule à même de rencontrer puis retenir le public désireux de philosophie. Car il existe une réelle demande philosophique à laquelle il s’agit de proposer une offre digne de ce nom. Pour ce faire on lira avec bénéfice La demande philosophique (1996) de Jacques Bouveresse qui réactive les options kantiennes : oui à la pratique populaire de la philosophie, certes, mais avec d’extrêmes réserves et avec l’obligation impérieuse de ne pas sacrifier à la rigueur, à l’analyse et à la recherche. Du temps, de la patience, du travail pour les demandeurs et pour les acteurs de l’offre : à l’évidence le droit à la philosophie oblige à des  devoirs à son endroit.
Contre l’époque qui se caractérise plus par la revendication des droits que par l’observance de devoirs, Jacques Bouveresse invite à articuler ces deux temps pour obtenir une force digne de ce nom. Je souscris à cette volonté d’exiger du demandeur pour seul contre-don à l’offre philosophique qu’on lui fait un engagement à se hisser jusqu’à la philosophie et non une revendication qu’elle descende au niveau où il se trouve. Dans la logique de ces aveux généalogiques je retiens de Pierre Bourdieu les analyses de l’intellectuel collectif développées dans le deuxième volume de Contre-feux (2001). Pour faire face à la pratique onaniste d’intellectuels soucieux de performances individuelles à même de permettre un positionnement dans le champ philosophique utile pour obtenir ensuite des bénéfices sonnants et trébuchants, l’intellectuel collectif suppose des actions communes, des associations d’égoïstes pour le dire dans les termes de Max Stirner : il s’agit de passer des contrats ponctuels pour travailler ensemble, puis agir, afin de produire des effets concrets sur le terrain politique et social du moment. L’Université Populaire n’appartient à personne, sauf à ceux qui s’en emparent. L’idée surgit au XIXe siècle à l’époque sinistre de l’Affaire Dreyfus, elle peut exister encore et toujours – aujourd’hui plus que jamais. Pour ce faire, il faut envisager le travail en commun comme autant d’occasions de formuler ce que Nietzsche – et Deleuze après lui – appelaient de nouvelles possibilités d’existence. Y travailler, y réfléchir, discuter des formes alternatives qui apparaissent ici ou là dans l’histoire.

A l’heure où Mai 68 passe pour la racine de tous nos maux il s’agit moins de l’achever comme une bête malade afin de s’en débarrasser que de le parachever et de l’accomplir sur le terrain des idées : dépasser la négativité de ce moment heureux de l’histoire qui a détruit, cassé, brisé nombre d’archaïsmes, certes, mais sans toujours beaucoup apporter d’idées alternatives, de propositions concrètes, de forces actives, d’éthiques et de politiques de substitution, de théories praticables pour notre époque présentée comme fatalement soumise au libéralisme. L’Université Populaire s’y attelle forte de ce que le public fera d’elle... La première année (2002-2003) a été l’occasion d’envisager sept  siècles (du Ve av. JC au IIe  ap.) de pensée hédoniste. Sous le titre l’Archipel pré-chrétien, les 23 séances de la première année ont permis d’envisager le fonctionnement du premier temps de cette contre-histoire philosophique de la philosophie. Au modèle dominant – idéaliste et platonicien – vainqueur en occident depuis le triomphe du christianisme (312), le séminaire oppose le modèle alternatif d’une pensée hédoniste qui part du corps et ne le récuse pas. Au cours de  cette première année on découvre que les présocratiques sont souvent des contemporains de Socrate – quand ils ne lui survivent pas; que ce terme générique sert à occulter la diversité et la richesse d’une pensée avant Platon transformé en point de référence d’un genre christique; que le matérialisme atomiste est tellement vigoureux en son temps que l’auteur de la République veut brûler les œuvres de Démocrite; qu’Antiphon le Sophiste invente à sa manière la psychanalyse; qu’Aristippe le Cyrénaïque et Diogène le cynique génèrent à leur façon la doctrine d’Epicure; que Platon vainc sans gloire en ridiculisant Philèbe, le porte parole falot du plaisir qu’Epicure vit et pense en ascète; que les épicuriens – Lucrèce, Philodème de Gadara, Diogène d’Oenanda – fournissent une philosophie alternative à l’idéalisme qui nous fâche avec le  monde; et qu’on peut aujourd’hui vivre et penser en épicurien. La première livraison (12 CD) était constituée de la première moitié de la première année (2002-2003) : de Démocrite à Epicure. Celle-ci examine la pensée hédoniste et matérialiste d’ Epicure aux épicuriens tardifs : soit du Jardin d’Athènes (IIIe av. JC) à Diogène d’Oenanda (IIe ap.) en passant par Lucrèce et l’épicurisme campanien. L’année suivante (2004) va de la construction de Jésus, un mythe forgé au IIe siècle de notre ère, à Montaigne en passant par les Gnostiques, les Frères et Sœurs du Libre-Esprit et les étonnants représentants d’un inconnu christianisme épicurien : Lorenzo Valla, Marsile Ficin et Érasme. A suivre donc...
Michel ONFRAY © 2004 Frémeaux & Associés - UP de Caen

Remerciements à nos partenaires de la première heure :
Christian Majorel et Christian Heiz-Legrix du Café Mancel. Brigitte Le Brethon, Maire de Caen. L’équipe du Musée des Beaux-Arts de Caen. Jean-Marc Roirant de la Ligue de l’Enseignement (Paris). Nicole Lequerler, présidente de l’Université de Caen. Laure Adler, Francesca Piolot et Véronique Vila de France-Culture. Marie-Claude Beaud et Antoine Schweitzer pour l’American Center Foundation. Le Conseil régional de Basse-Normandie, via François Doubin et Henri-Louis Védie. Diogène & Cie, avec Jacques Païtra et François Doubin, Grasset, mon éditeur avec Christophe Bataille, et les éditions Frémeaux & Associés qui mettent ces cours à la disposition du public sur support sonore. Je n’oublie pas non plus mes partenaires et amis des premières heures : les enseignants bénévoles de l’UP : Séverine Auffret (Philosophie féministe), Gérard Poulouin (Philosophie politique), Gilles Geneviève (Atelier de philosophie pour enfants). Et celle sans qui rien de tout cela ne serait : Dorothée Schwartz, la cheville ouvrière et l’âme de  cette UP.

Biographie : Michel Onfray est né le 1er janvier 1959. Auteur de plus de vingt-cinq livres traduits en une quinzaine de langues dans lesquels il propose une théorie systématique de l’hédonisme : éthique (La sculpture de soi, 1993), politique (Politique du rebelle, 1997), érotique (Théorie du corps amoureux, 2000), pédagogique (Antimanuel de philosophie, 2001), épistémologique (Féeries anatomiques, 2003), esthétique (Archéologie du présent, 2003), métaphysique (Traité d’athéologie, 2005).

LE PROJET : La première version de l’Université populaire date de la fin du XIXe siècle, à l’époque de l’Affaire Dreyfus. Des professeurs, des intellectuels, des historiens, des écrivains, des philosophes y proposaient des cours gratuits à destination de ce qu’il était convenu alors d’appeler la classe ouvrière. La seconde version vise des objectifs semblables bien qu’actualisés : démocratiser la culture et dispenser gratuitement un savoir au plus grand nombre. La culture y est vécue comme un auxiliaire de la construction de soi, non comme une occasion de signature sociale.
LES RAISONS : Le désir de savoir est considérable : les débats, les forums, les rencontres, les séminaires, les universités d’été, les succès de librairie des classiques latins ou des essais, la multiplication des collections d’idées chez les éditeurs, tout témoigne d’une authentique et pressante demande. L’offre oscille entre l’élitisme de l’université et l’improvisation des cafés philo, l’une reproduisant le système social et sélectionnant ceux auxquels elle réserve les places dans le système, l’autre réduisant souvent la pratique philosophique à la seule conversation.
LE PRINCIPE : L’Université Populaire retient de l’Université traditionnelle la qualité des informations transmises, le principe du cycle qui permet d’envisager une progression personnelle, la nécessité d’un contenu transmis en amont de tout débat. Elle garde du café philosophique l’ouverture à tous publics, l’usage critique des savoirs, l’interactivité et la pratique du dialogue comme moyen d’accéder au contenu.
LE FONCTIONNEMENT : La gratuité est le principe de base : pas d’âge requis, ni de titres ou de niveaux demandés, pas d’inscriptions ni de contrôle des connaissances, pas d’examens, ni de diplômes délivrés. Le cours est dispensé une fois par semaine sur une séance de deux heures : la première est un exposé argumenté, la seconde une discussion de celui-ci. Le cycle s’étend de mi-octobre à mi-mai. Il s’articule autour des vacances scolaires de l’Académie de Caen.
LES PERSPECTIVES : L’Université Populaire est une idée collective et non personnelle. La création de la première à Caen vaut comme invite à l’essaimage. Par ailleurs, l’augmentation d’une année sur l’autre des unités d’enseignements et la cooptation des enseignants se fait en relation avec l’initiateur du projet local.
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Ecouter Nietzsche  CONTRE-HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE  par MICHEL ONFRAY (livre audio) © Frémeaux & Associés Frémeaux & Associés est l'éditeur mondial de référence du patrimoine sonore musical, parlé, et biologique. Récompensés par plus de 800 distinctions dont le trés prestigieux "Grand Prix in honorem de l'Académie Charles Cros", les catalogues de Frémeaux & Associés ont pour objet de conserver et de mettre à la disposition du public une base muséographique universelle des enregistrements provenant de l'histoire phonographique et radiophonique. Ce fonds qui se refuse à tout déréférencement constitue notre mémoire collective. Le texte lu, l'archive ou le document sonore radiophonique, le disque littéraire ou livre audio, l'histoire racontée, le discours de l'homme politique ou le cours du philosophe, la lecture d'un texte par un comédien (livres audio) sont des disques parlés appartenant au concept de la librairie sonore. (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, cours sur CD, entretiens à écouter, discours d'hommes politiques, livres audio, textes lus, disques parlés, théâtre sonore, création radiophonique, lectures historiques, audilivre, audiobook, audio book, livre parlant, livre-parlant, livre parlé, livre sonore, livre lu, livre-à-écouter, audio livre, audio-livre, lecture à voix haute, entretiens à haute voix, parole enregistrée, etc...). Les livres audio sont disponibles sous forme de CD chez les libraires  et les disquaires, ainsi qu’en VPC. Enfin certains enregistrements de diction peuvent être écoutés par téléchargement auprès de sites de téléchargement légal.





TrackAuthorDuration
CD 1
01 Avant Nietzsche, le gréco-christianisme - Michel03'52
02 Platon, Descartes et Kant - Michel03'14
03 La révolution nietzschéenne - Michel04'17
04 La Correspondance (1882) - Michel02'02
05 Le Gai savoir (1886) - Michel06'08
06 Ce qui philosophe - Michel07'52
07 La cohabitation d'Apollon et Dionysos - Michel03'37
08 Par delà le bien et le mal (1885) - Michel05'32
09 Ainsi parlait Zarathoustra (1883) - Michel05'50
10 La pratique de la connaissance - Michel08'24
CD 2
01 Comment lire Nietzsche - Michel07'52
02 Entre père et mère, entre mort et vie - Michel06'09
03 Premier traumatisme: la mort du père - Michel02'33
04 L'Antiquité: figure paternelle - Michel05'28
05 Introspection et autobiographie - Michel06'54
06 Les autres traumatismes de l'enfance - Michel04'15
07 Le gyrovague compulsif - Michel03'17
08 Le salut par l'art - Michel05'17
09 L'impossible meurtre du père déjà mort - Michel03'50
10 La compulsion de répétition et la névrose de destin - Michel05'31
CD 3
01 L'autobiographie dans Zarathoustra - Michel13'06
02 Les correspondances autobiographiques - Michel06'33
03 Traductions des trois métamorphoses - Michel07'15
04 Contre une réelle dialectique - Michel03'02
05 Entre les lignes - Michel01'09
06 Subir, se créer liberté, consentir, les trois périodes - Michel05'02
07 Une approche pratique des métamorphoses - Michel02'35
08 Sous le signe du chameau: le moment oedipien - Michel04'46
09 Sous le signe du lion: le moment épicurien - Michel02'37
10 Sous le signe de l'enfant: le moment surhumain - Michel03'06
CD 4
01 La recherche du père céleste - Michel06'35
02 Schopenhauer, père terrestre - Michel04'32
03 Détails de conversion - Michel10'00
04 L'influence de Schopenhauer chez Wagner - Michel02'48
05 Wagner: la rencontre du père vivant - Michel05'36
06 La Naissance de la tragédie: une double déclaration d'amour - Michel06'30
07 La Naissance de la tragédie: une solution esthétique à un problème politique - Michel06'02
08 Le mélange des genres - Michel01'24
09 Bayreuth se fissure - Michel03'02
10 Humain trop humain, la mise à mort de Wagner - Michel04'49
CD 5
01 Introduction - Michel03'25
02 Mener une vie philosophique - Michel06'16
03 Dionysos anonciateur d'Epicure - Michel03'04
04 Epicure, l'incarnation d'une sagesse - Michel08'59
05 Un jardin ontologique - Michel02'20
06 Chronique d'un très ancien désir - Michel06'48
07 Une communauté épicurienne - Michel02'35
08 Un gai savoir épicurien - Michel03'36
09 Autoportrait en Epicure - Michel08'02
10 Un séisme nommé Lou Salomé - Michel06'19
CD 6
01 Les trois métamorphoses - Michel04'42
02 Le passage du lion à l'enfant - Michel07'18
03 La figure de l'enfant - Michel04'43
04 Le Gai savoir: un programme existentiel - Michel05'03
05 Amor fati - Michel07'11
06 Méthode pour une vie esthétique - Michel07'21
07 Savoir qui l'on est - Michel06'01
08 Devenir ce que l'on est - Michel02'51
09 Aimer ce que l'on est - Michel02'55
10 Mort de Wagner et naissance de Zarathoustra - Michel02'53
CD 7
01 Zarathoustra: un poème contre Wagner - Michel06'46
02 Mais un poème wagnérien - Michel08'01
03 Ainsi parlait Zarathoustra au portrait chinois - Michel03'05
04 Le son d'une musique refoulée - Michel08'08
05 Un grand poème ontologique - Michel05'59
06 Une langue travaillée comme la musique - Michel00'44
07 Un contre-évangile - Michel05'46
08 L'invention de formes nouvelles - Michel04'48
09 Un bestiaire abondant - Michel04'30
10 Les difficultés de l'ouvrage - Michel02'14
CD 8
01 Un épicurisme intempestif - Michel07'41
02 Premier remède: les dieux ne sont pas à craindre - Michel05'27
03 L'avènement du nihilisme - Michel10'28
04 Le triomphe de la volonté de puissance - Michel06'18
05 L'abolition des arrières mondes - Michel03'25
06 Deuxième remède: la mort n'est pas à craindre - Michel01'40
07 La douceur de l'éternel retour - Michel09'46
08 La connaissance par les gouffres - Michel03'35
09 Eternel retour et mort - Michel00'55
10 Troisième remède: la souffrance est supportable - Michel01'19
CD 9
01 La souffrance constitutive du monde - Michel03'37
02 L'idiosyncrasie du corps de Nietzsche - Michel05'28
03 Du bon usage de la maladie - Michel06'09
04 Quatrième remède: le bonheur est possible - Michel12'09
05 Une sagesse existentielle personnelle - Michel05'25
06 Rien n'est vrai tout est permis - Michel06'15
07 L'ami de soi-même-I-Critique de la dispersion - Michel05'21
08 L'ami de soi-même-II-Eloge de la dureté - Michel01'39
09 L'ami de soi-même-III-Le sens de la terre - Michel02'16
10 Entrer dans la surhumain - Michel02'50
CD 10
01 Le plaisir de vivre - Michel03'49
02 Nietzsche antipolitique - Michel06'10
03 Eloge d'une grande politique - Michel04'28
04 La pédagogie du surhumain - Michel04'02
05 Restaurer l'otium-I-Critique du travail - Michel06'18
06 Restaurer l'otium-I-Critique de l'argent et de la vitesse - Michel03'56
07 L'anticapitalisme nietzschéen - Michel04'40
08 Nietzsche libertaire - Michel03'08
09 Maître ou esclave - Michel06'24
10 Se créer un corps carré - Michel07'59
CD 11
01 La folie - Michel10'29
02 La main mise de la soeur - Michel06'29
03 Une philosophie sabotée - Michel03'22
04 La mort de Nietzsche - Michel00'54
05 Le détournement idéologique de la volonté de puissance - Michel03'23
06 Le devenir fasciste du nietzchéisme - Michel02'44
07 Le compagnonage des dictateurs - Michel06'41
08 Dénazifier Nietzsche - Michel04'47
09 Le sens du nietzschéisme - Michel07'38
10 Le nietzschéisme au xx ème siècle - Michel04'21
CD 12
01 Le surhumain: une figure métaphysique - Michel07'20
02 Le fantasme du jardin épicurien - Michel05'00
03 Le lien social dans une logique rhizomique - Michel03'48
04 Sur l'hysterie de Nietzsche - Michel07'38
05 L'hapax existentiel - Michel06'42
06 Biographie d'Onfray et lecture de Nietzsche - Michel03'48
07 La biographie à manier avec précaution - Michel06'33
08 Avoir Nietzsche pour idole - Michel02'07
09 Le sens antique du maître et du disciple - Michel03'35
10 Le refus de l'éternel retour - Michel04'43
CD 13
01 Le consentement, un renoncement - Michel06'43
02 La prétention et la grâce - Michel04'21
03 La primauté de l'expérience existentielle - Michel05'36
04 La conversion pensable - Michel05'22
05 Les chances de la vie - Michel03'34
06 La transmission aristocratique - Michel06'51
07 Nietszche et Van Gogh - Michel04'34
08 La transmission de l'esprit du temps - Michel03'34
09 Nietzsche en Caspar David Friedrich - Michel03'20
10 Nietzsche en Rimbaud - Michel07'40
"Sain Michel Onfray" Par le Figaro

 « Michel Onfray joue un rôle important dans la société : le sien. Il est seul, tout seul, et en même temps très bien accompagné : il a su, entêté et provincial, s'inventer un panthéon portatif où cohabitent, dans l'excès de vivre et la colère de rester soi-même, Schopenhauer et Thoreau, Démocrite et Stirner, Érasme et Sade. Loin de la morbidité de certaines chaires, où le savoir se faisande au gré des ambitions sociales quand il ne se ratatine pas à force de cuistrerie, de didactisme ou de système, Onfray, toujours très pauvre, bâtit son oeuvre, déjà très riche. Voici dix ans qu'il a irrémédiablement claqué la porte de la Sorbonne et des dissertations. Son amphithéâtre est la France profonde, et je vous prie de bien vouloir prendre « profonde » dans son acception la plus digne : qui entre profondément dans les choses. L'ennemi de Michel, c'est le survol. Les voleurs, passe encore : l'histoire de la philosophie en est remplie. Mais les survoleurs, non. Ceux qui parcourent au lieu de courir, qui regardent au lieu de voir, qui parlent au lieu de dire, Michel les fuit. Pas comme la peste, puisque la peste, c'est lui. C'est pour cela que je l'adore. Pas grave qu'il ne soit pas toujours d'accord avec moi : ce que nous attendons de lui, c'est qu'il continue d'être d'accord avec lui. Ce n'est pas si fréquent. Ni si facile.
On critique son sectarisme ? C'est de la cohérence. On moque son entêtement ? Il s'agit de constance. On déplore son arrogance ? De la pure fermeté. On évoque son dandysme ? Ça s'appelle la liberté. « Tu es fou de défendre Onfray ! Il n'a rien compris à Nietzsche ! » C'est vrai que je suis fou de défendre Michel : il se défend mille fois mieux que je ne saurais le faire. Quant à Nietzsche, c'est très simple : en admettant que Michel se trompe, je préfère la façon dont il en parle en se trompant que la manière dont d'autres en parlent sans se tromper ! C'est l'oeuvre de Michel qui m'intéresse, là : si je veux connaître Nietzsche, je lis Nietzsche. « Vous voulez lire un bon livre sur Voltaire ? Lisez Voltaire ! » (Sacha Guitry). Quand je lis Michel Onfray, je lis Onfray quand il se trompe et Onfray quand il ne se trompe pas. Je lis Onfray quand il a raison et Onfray quand il a tort. Mais, étant Onfray, Michel ne peut pas « avoir tort », puisqu'il décortique toute la philosophie à la manière d'Onfray ! Nietzsche vu par Philippe Sollers, ce n'est pas Nietzsche, c'est Philippe Nietzsche. Vu par Onfray, c'est Michel Nietzsche. Moi, j'aime ces deux Nietzsche-là (ils se détestent). Mais si Frédéric Nietzsche rencontrait ses homonymes Philippe et Michel, il leur casserait la gueule. Pourtant, ce sont des Nietzsche valides. Ce sont des Nietzsche possibles. Ce ne sont pas des Nietzsche scolaires, universitaires. Ce sont des Nietzsche vivants. Passons. Vous aurez bien compris ce que j'aime avant tout chez Michel : sa passion d'aller à la source même du corpus, de lire Épicure, Helvétius ou Spinoza comme s'ils venaient de paraître en librairie. Il se méfie, infiniment, de ces textes qui, comme dit Péguy, ont « couché avec tout le monde ».
Pour Onfray, un classique est toujours une terre inconnue, et un auteur oublié toujours déjà un classique : se faire sa propre idée, par sa propre lecture, c'est ébaucher sa propre pensée. Michel ne prend rien à la légère : un peu de gravité, finalement, à l'ère de la moquerie frénétique, de l'ironie généralisée, de la vanne comme mode d'être, du gag permanent et du second degré obligatoire, ça ne fait pas de mal. Nous avons le droit, n'est-ce pas, de ne pas passer toute notre vie à rire. L'humour, ça n'a rien à voir avec le rire. Et vice versa. J'aurai retenu deux choses incroyables depuis que je lis Michel. La première, c'est qu'il faut savoir rire de ce qui n'est pas comique. La seconde, c'est qu'il faut apprendre à ne pas rire de ce qui se veut drôle. Vous allez dire que je n'ai rien compris à l'œuvre de Michel. Pourtant, quand il nous prépare à la mort avec Schopenhauer ou au plaisir avec Saint-Évremond, il y a malgré tout cette obsession chez Onfray : être soi-même, c'est aller se chercher soi-même chez les autres, trouver dans les œuvres ce qui en elles me parlent, me concernent, me pensent. La seule possibilité d'entrer dans une œuvre, fût-ce celle de Kant ou d'Hergé, c'est d'aller voir dedans si on y est. Et nous y sommes ! J'ai rendez-vous avec moi-même dans Ecce Homo, Les 120 Journées de Sodome ou le Talmud. Et si je ne vous y croise pas, c'est que nous sommes différents. »
Par Yann Moix — LE FIGARO




« La sagesse tragique »

« Un siècle après la mort de Nietzsche, notre époque n’a toujours pas examiné en quoi sa philosophie était porteuse d’immenses révolutions. Entre lui et nous, en effet, s’intercalent plusieurs types de parasites : une sœur qui dénatura son héritage, deux guerres et des idéologies qui brandirent son nom pour servir des causes qu’il aurait, à coup sûr, récusées, et, plus gravement, une impressionnante série de lectures de mauvaise foi et d’interprètes mal intentionnés… Tout ceci contribue à produire de Nietzsche une image fausse, floue, dangereuse – qu’il était urgent, à tous égards, de rectifier. C’est à cette tâche que s’emploie Michel Onfray. »
Par LIVRES.FLUCTUAT




"Comprendre Nietzsche, par son admirateur le plus fervent..."

"Savant. Le propos est peu modeste mais la promesse attirante. "Des cours de philo en CD pour 'vous aider à vivre'". C'est ce que fait espérer leur auteur convaincu, Michel Onfray, l'infatigable enseignant d'une contre-histoire de la philosophie, inlassable vulgarisateur d'auteurs méconnus et de textes alternatifs, militant engagé à saper la philosophie officielle (construite autour de Platon, Descartes et Kant). Depuis dix ans, Michel Onfray enseigne une philosophie oubliée, matérialiste, sensualiste à l'Université populaire de Caen. Et, chaque année, les éditions Frémeaux proposent ses cours - enregistrés en direct - en coffret. Cette nouvelle édition mérite particulièrement qu'on l'entende, car le fameux Onfray y expose son philosophe favori, celui qu'il n'a jamais quitté depuis l'adolescence tant il lui enseigne l'art de vivre heureux : Frédéric Nietzsche, "auquel sont accrochés tant de malentendus". "Si vous ne voulez pas souffrir, consentez au réel tel que le propose Nietzsche, l'hédoniste". En 13 CD, le professeur expose la sagesse existentielle de Nietzsche, celle qui rompt avec "1.500 ans de domination chrétienne, d'idéal ascétique, de domination spiritualiste des corps". Pour comprendre Nietzsche, par son admirateur le plus fervent..."
Par EMILIE LANEZ - LE POINT




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