MADAME BOVARY - GUSTAVE FLAUBERT

LU PAR CLÉMENTINE CÉLARIÉ

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Artist CLÉMENTINE CÉLARIÉ
Booklet : 12 PAGES
Number of CDs : 3


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FA8124

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A 3 CD set audio book in French of Gustave Flaubert's debut novel, one of the most important French novel of the 19th Century. With his special style, Flaubert was always searching for "the precise word", and is one of the creator of the Literary realism. A classic.

Madame Bovary FA8124

MADAME BOVARY
Gustave FLAUBERT

LU PAR Clémentine Célarié













CD 1
Le roman s’ouvre sur l’arrivée de Charles Bovary au collège.
1. Séquence 1 – Charles    5’27

Première rencontre de Charles et Emma.
2. Séquence 2 - Charles et Emma    4’48
3. Séquence 2 (suite)    5’09

Le mariage avec Emma.
4. Séquence 3 - Le mariage avec Emma    6’35
5. Séquence 3 (suite)    5’34

Un retour en arrière évoque la vie d’Emma au couvent et montre comment son esprit romanesque s’est formé.
6. Séquence 4 - La vie au couvent    5’34

Emma s’ennuie auprès d’un mari qu’elle trouve trop prosaïque. C’est pourquoi le bal au château est pour elle un évènement extraordinaire.
7. Séquence 5 - Le bal    6’53
8. Séquence 5 (suite)    5’59
9. Séquence 5 (suite et fin)    5’54

Le couple mène sa petite vie et donne l’apparence du bonheur.
10. Séquence 6 - Monsieur travaille, madame s’ennuie    6’20

CD 2
Comme Emma se plaint constamment de Tostes, Charles se décide à partir prendre un poste dans une bourgade plus importante, Yonville-L’Abbaye. C’est là que va se situer la suite du roman. Au moment du départ, Emma est enceinte. L’une des personnalités de Yonville est le pharmacien Homais, homme à l’épais bon sens.
1. Séquence 7 - Visite à la nourrice en compagnie de Léon    6’37
2. Séquence 7 (suite)    3’26

Emma se compromet avec Léon, mais sans lui céder. Elle achète du tissu et des habits, à crédit, à un commerçant nommé Lheureux, homme arrangeant mais enjôleur. La passion éprouvée par Emma pour Léon la trouble profondément, mais Charles ne se rend compte de rien. Elle décide d’aller voir le curé qui, en principe, est directeur d’âmes.
3. Séquence 8 - Un curé très occupé et pas très ouvert    6’26

Léon quitte Yonville. Emma remâche ses amours inabouties. Elle rencontre Rodolphe Boulanger, 34 ans, homme à femmes. Celui-ci envisage de la séduire, mais s’interroge sur la façon de s’en débarrasser ensuite. Les Comices agricoles qui rassemblent toute la population sont l’occasion d’un dialogue savoureux.
4. Séquence 9 - Les Comices agricoles et Rodolphe    7’49
5. Séquence 9 (suite)    4’40

Six semaines se passent après les Comices sans que Rodolphe se manifeste. Cela fait partie de son entreprise de séduction. Quand il revient se passe ce qu’il avait prévu.
6. Séquence 10 - Emma cède    4’53
7. Séquence 10 (suite)    5’29

Rodolphe et Emma se voient dans le jardin et même dans la maison. Charles a lu des études sur la façon d’opérer les pieds bots. Encouragé par Homais, il décide d’opérer Hippolyte. L’opération se passe mal et il faut faire venir un médecin de la ville pour amputer le malheureux.
8. Séquence 11 - L’amputation    7’33

Les amours d’Emma et de Rodolphe continuent. Elle rêve de grands départs, ce qui n’est pas dans les projets de son amant. Les mondes de Charles et Emma continuent à ne pas se rencontrer.
9. Séquence 12 - La nuit de Charles et la nuit d’Emma    3’56

Rodolphe retarde sans cesse le grand départ. Il ne lui reste plus qu’à écrire la lettre de rupture.
10. Séquence 13 - La lettre de rupture et de départ    7’21
11. Séquence 13 (suite)    3’46
12. Séquence 13 (suite et fin)    4’09

CD 3
Suivant le conseil de Homais, Charles décide d’emmener sa femme au spectacle à Rouen. Rencontre de Léon au théâtre. Ils ne se sont pas vus depuis trois ans. Le lendemain il fait tout pour la retrouver. Il l’emmène dans une promenade en fiacre.
1. Séquence 14 - La promenade amoureuse en fiacre    4’44

Emma trouve un prétexte pour retourner à Rouen et y retrouver Léon. Elle y retournera ensuite régulièrement pour prendre « des leçons de musique ».
2. Séquence 15 - Rencontre avec Léon à Rouen    5’06
3. Séquence 15 (suite)    4’53

Le commerçant Lheureux se fait pressant. La situation financière d’Emma tourne au drame.
4. Séquence 16 - Crise dans les finances    4’18

Lheureux essaie de se payer sur la bête mais se fait rabrouer. Emma va demander à Rodolphe les trois mille francs qui lui manquent.
5. Séquence 17 - Rodolphe refuse d’aider Emma    5’51

Emma, complètement dans l’impasse, financièrement et affectivement, choisit le suicide. Elle s’empoisonne à l’arsenic.
6. Séquence 18 - Le suicide    5’37
7. Séquence 18 (suite)    4’39
8. Séquence 18 (suite)    4’50

Charles se retrouve seul.
9. Séquence 19 - Mourir d’amour    5’22
10. Séquence 19 (suite 1)    4’50
11. Séquence 19 (suite 2)    3’37
12. Séquence 19 (suite et fin)    5’28



MADAME BOVARY
Gustave FLAUBERT


Flaubert et Emma

Flaubert n’a jamais écrit « Madame Bovary, c’est moi » et il y a peu de chances qu’il l’ait dit un jour. Les meilleurs spécialistes s’accordent sur ce point. Et pourtant, en dépit de ces démentis, la formule demeure. Pourquoi ? Parce que c’est vrai. Avec cette différence non négligeable qu’Emma répond à son déchirement par le suicide et que Flaubert trouve, par un engagement forcené dans la création littéraire — on dit « se tuer au travail » —, le moyen d’échapper à cette tentation.

Ils ont en commun l’horreur du prosaïsme, de la médiocrité du quotidien s’opposant aux aspirations à une vie de grands élans, de grands horizons, avec des départs vers de mystérieux ailleurs. Avant de savoir lire, Flaubert s’enthousiasmait pour d’extraordinaires exploits en écoutant un voisin lui lire les aventures de Don Quichotte. Il fera d’Emma une réincarnation de ce héros dont la tête avait été dérangée par ses lectures.

Ce que le jeune Gustave ressentait très jeune, et qui donnait lieu à de nombreuses productions littéraires, il l’évoque dans une lettre de 1859 à Amélie Bosquet : « J’ai dans ma jeunesse, démesurément aimé, aimé sans retour, profondément, silencieusement. Nuits passées à regarder la lune, projets d’enlèvement et de voyage en Italie, rêves de gloire pour elle, torture du corps et de l’âme, spasmes à l’odeur d’une épaule et pâleurs subites sous un regard, J’ai connu tout cela et très bien connu. Chacun de nous a dans le cœur une chambre royale ; je l’ai murée, mais elle n’est pas détruite. » On a dit de lui qu’il était un « romantique dompté ». La façon dont est née Madame Bovary en est un parfait exemple.

Pour obéir aux amis

Flaubert s’était attelé à un texte intitulé La Tentation de saint Antoine qui correspondait à son imagination débridée. On connaît l’histoire. Antoine, dit « le Grand » s’était retiré dans le désert d’Égypte pour s’éloigner des tentations du monde et se vouer tout entier à Dieu. Mais le Diable vient troubler sa retraite et fait défiler sous ses yeux toutes les voluptés d’ici-bas. Le thème a inspiré de nombreux écrivains et de nombreux peintres. Le point de départ pour Flaubert est un spectacle de marionnettes donné à Rouen à l’occasion d’une foire.

Il s’attelle à cette œuvre dont il compte qu’elle lui permettra de faire son entrée dans le monde des lettres avec son ardeur coutumière, s’y échinant, travaillant « d’arrache pied ». Un fois le texte achevé, il demande à deux de ses amis, Louis Bouilhet et Maxime Du Camp, tous deux férus de littérature, de se prononcer. Souhaitant un avis sincère, il propose de faire une lecture complète de son texte ce qui va prendre quatre jours au rythme de huit heures par jour. Il est entendu qu’ils se tairont au cours de la lecture de façon à pouvoir formuler un jugement sur l’ensemble. Une fois la lecture terminée, les deux amis se concertent. Leur verdict est sans appel : « Nous pensons qu’il faut jeter cela au feu et ne jamais en reparler. » Ils conseillent d’en finir avec le romantisme échevelé et de traiter des sujets bien enracinés dans le quotidien comme Balzac, par exemple, l’a fait dans La Cousine Bette ou Le Cousin Pons. Flaubert est effondré et sa mère, qui est venue aux nouvelles, tout autant. Il promet d’essayer.

Un peu plus tard, dans le jardin, les deux amis essaient de remonter le moral de leur confrère. Louis Bouilhet se risque : «Pourquoi n’écrirais-tu pas l’histoire de Delaunay ?» Il se trompe de patronyme car il s’agit d’Eugène Delamare. Mais Flaubert comprend tout de suite de quoi il veut parler car l’histoire a défrayé la chronique dans la région. Il répond, comme déjà inspiré par la proposition : « Quelle bonne idée ! » Rien ne permet de penser que cette réponse comporte une part d’ironie.

Résumons l’affaire. Eugène Delamare, officier de santé, dans une bourgade proche de Rouen, avait épousé une femme plus âgée que lui qui meurt, le laissant donc veuf. Il épouse en secondes noces, Delphine Couturier, jeune femme nymphomane et dépensière. Elle le trompe, s’endette à son insu, et finit par se suicider en laissant une petite fille. Eugène Delamare meurt dix-huit mois plus tard, en 1849. C’est, à peu de chose près, ce qui se passe dans Madame Bovary.

Stendhal avait trouvé le sujet du Rouge et le Noir dans La Gazette des tribunaux. Mauriac a l’idée de Thérèse Desqueyroux en assistant au procès d’une empoisonneuse. L’intrigue de Flaubert démarque un épisode de l’histoire locale. La question qui vient à l’esprit est : en quoi sont-ils des créateurs ? Mauriac répond dans Le Romancier et ses personnages, que le rôle des créateurs n’est pas d’inventer des histoires mais de donner une âme aux personnages.

Nous sommes là dans ce que l’on pourrait appeler le folklore flaubertien. Ses amis lui conseillent de changer complètement de voie et d’écrire un roman sur les mœurs contemporaines. Il consacre plus de quatre ans de sa vie pour leur donner satisfaction, écrivant son chef d’œuvre et l’un des chefs d’œuvre de la littérature française. Les choses sont tout de même moins simples.

Au cours de son adolescence, Flaubert a écrit deux textes qui préfigurent de nombreux aspects de Madame Bovary. Le personnage de Passion et Vertu, une femme nommée Mazza, fait indubitablement penser à Emma. Mariée et mère de famille, elle cède à un séducteur nommé Ernest qui, au bout du compte, se défile en lui écrivant une lettre. Apprenant plus tard qu’il s’est marié, elle se suicide par le poison. L’affaire Delamare n’aura lieu que deux ans plus tard. Il n’est donc pas possible de dire que l’écrivain en herbe s’en est inspiré. Dans Agonies, écrit quelques mois plus tard, se situe un épisode qui se retrouve en substance dans le passage où Emma, essayant de se confier à l’abbé Bournisien, se heurte à un mur de bêtise et reste seule avec sa détresse.

Si le conseil des amis des amis de Flaubert provoque un tel choc, c’est parce que l’œuvre mûrissait depuis quinze ans dans l’esprit de l’écrivain. Leur propos joue le rôle d’un déclencheur, un peu comme l’étincelle qui met le feu à une poudrière.

Au travail

Flaubert ne se met pas au travail immédiatement, car il faut mener à terme un projet de voyage en Orient qu’il a prévu d’effectuer en compagnie de son ami Maxime Du Camp. Voyage qui les conduit en Égypte, en Grèce, en Italie et dont il rapporte, outre de nombreuses impressions, la syphilis. Mais de retour en Normandie, il s’attaque au projet. Nous connaissons bien la genèse de l’œuvre grâce à la correspondance qu’il entretient durant cette période avec sa maîtresse du moment, Louise Colet. Pour la postérité, le fait qu’il vit à Croisset, près de Rouen, alors qu’elle demeure à Paris, aura une conséquence précieuse : une abondante correspondance qui nous permet de suivre les affres de la création avec de temps à autre un moment d’allégresse. Les passages de sa correspondance où il se plaint des souffrances que lui inflige la Bovary sont nombreux, une souffrance qui est la conséquence de son intransigeance : « Que je crève comme un chien plutôt que de hâter d’une seconde ma phrase qui n’est pas mûre. » La souffrance peut provenir aussi de son empathie à l’égard de ses personnages. Évoquant le suicide d’Emma, il écrit le 20 novembre dans une lettre à Taine : « Quand j’écrivais l’empoisonnement de Mme Bovary j’avais si bien le goût de l’arsenic dans la bouche, j’étais si bien empoisonné moi-même que je me suis donné deux indigestions coup sur coup — deux indigestions réelles car j’ai vomi tout mon dîner. » Au milieu de ce concert de plaintes, ce beau passage sur le bonheur d’écrire : « N’importe, bien ou mal, c’est une délicieuse chose que d’écrire, que de ne plus être soi, mais de circuler dans toute la création dont on parle. Aujourd’hui par exemple, homme et femme tout ensemble, amant et maîtresse à la fois, je me suis promené à cheval dans une forêt, par un après-midi d’automne, sous des feuilles jaunes, et j’étais les chevaux, les feuilles, le vent, les paroles qui se disaient, et le soleil rouge qui faisait s’entre-fermer leurs paupières noyées d’amour. » Le 30 avril 1856, cinquante-cinq mois après avoir écrit la première ligne, le livre est terminé.

La publication
Le roman écrit, reste à le publier. Flaubert remet son manuscrit à La Revue de Paris. Les responsables de cette revue, dont Maxime Du Camp, s’inquiètent, craignent le scandale et même un procès. Maxime Du Camp, le 14 juillet 1856 écrit à son ami une lettre qui montre bien tout ce qui oppose les deux hommes, lui, l’arriviste, l’habile, qui finira à l’Académie française, l’autre, épris d’absolu pour qui la littérature est un sacerdoce : « Nous y ferons faire les coupures que nous jugeons indispensables ; tu le publieras ensuite en volume comme tu l’entendras, cela te regarde… Tu as enfoui ton roman dans un tas de choses bien faites mais inutiles ; on ne le voit pas assez ; il s’agit de le dégager, c’est un travail facile. Nous le ferons faire sous nos yeux par une personne exercée et habile, on n’ajoutera pas un mot à ta copie, on ne fera qu’élaguer ; ça te coûtera une centaine de francs qu’on réservera sur tes droits, et tu auras publié une bonne chose, vraiment bonne, au lieu d’une œuvre incomplète et trop rembourrée. »

Non seulement, on propose à l’auteur de dénaturer son œuvre, mais il va devoir payer pour ça. Flaubert écrit au dos de cette lettre : « Gigantesque ! » En dépit de son refus, les responsables vont procéder à des coupures qui mettront Flaubert en rage. Il faudra attendre la publication en volume chez Michel Lévy (1857) pour que les lecteurs puissent accéder au texte authentique.

Le procès
Flaubert avait beaucoup manœuvré pour éviter les poursuites, usant de ses relations et de la bonne image de sa famille. Mais, le 15 janvier 1857, il apprend qu’il va passer en correctionnelle. Le 29 janvier, il comparaît devant la sixième chambre correctionnelle. Le procureur parle longtemps, insistant sur l’immoralité de l’œuvre. Maître Sénard lui oppose une magnifique plaidoirie qui fait vibrer pendant quatre heures une salle comble. Le 7 février, le tribunal se prononce pour l’acquittement. Au bout du compte, il reste de toute l’affaire, une excellente promotion pour le livre. En avril, le roman, dans sa version intégrale, tiré à six mille cinq cents exemplaires, est en librairie. Il doit être rapidement réédité à quinze mille. L’éditeur, ayant traité à forfait, consent à l’auteur une prime de… cinq cents francs. Mais Flaubert reçoit des lettres enthousiastes dont une de Victor Hugo. La presse n’est pas favorable, excepté L’Artiste dont un article parle d’« une merveille ». Il est signé Charles Baudelaire. Un poète qui, la même année, se trouvera devant un tribunal et sera, lui, condamné.

La postérité
Le succès du roman ne se démentira pas. De nombreuses femmes se reconnaîtront au travers d’Emma. Flaubert avait conscience qu’il avait créé un type. Il écrit, par exemple, « Ma pauvre Bovary souffre dans vingt villages de France. » Il reçoit d’ailleurs de nombreuses lettres de femmes. Cet accent de vérité est souligné par un passage du Journal des Goncourt (16 novembre 1875). Interrogé par Dumas fils sur ce qu’il pensait du roman de Flaubert, Monseigneur Dupanloup répondit : « C’est un chef-d’œuvre, monsieur !… Oui, un chef-d’œuvre pour ceux qui ont confessé en province ! » On a complètement oublié la production de l’habile Maxime Du Camp, mais Madame Bovary est entrée dans le patrimoine de l’humanité. Flaubert le sait qui dit sur son lit d’agonie : « Cette pute de Bovary va vivre et moi je vais mourir comme un chien. »
Paul Desalmand
© 2015 Frémeaux & Associés


CHRONOLOGIE succincte

1821. Naissance de Gustave Flaubert à Rouen.
Famille d’origine normande du côté de sa mère et champenoise du côté de son père. Il se voue très tôt à l’écriture.
1856-1857. Parution de Madame Bovary. En revue en 1856, en volume l’année suivante.
1862. Salammbô.
1869. L’Éducation sentimentale.
1880. Mort à Croisset près de Rouen.


Clémentine Célarié
Clémentine Célarié est une actrice, chanteuse, écrivaine française et réalisatrice. Après quelques rôles chez Claude Sautet, Pierre Jolivet, ou Elie Chouraqui, elle est révélée au grand public en 1986, en interprétant le personnage d’Annie, dans le film de Jean-Jacques Beineix, 37°2 le matin, pour lequel elle est nommée au César du meilleur second rôle. Puis, elle prodigue successivement ses talents d’interprètes dans des films de Philippe de Broca (La Gitane), de Georges Lautner (La Vie dissolue de Gérard Floque), de Jeanne Labrune (De sable et de sang). En 1992, elle est nommée aux Césars pour son rôle de Christine dans Nocturne indien, d’Alain Corneau. Dans les années 1990, elle tourne avec Robert Enrico (Vent d’ouest), Cyril Collard (Les Nuits fauves), Idrissa Ouedraogo (Le Cri du cœur). En parallèle à sa carrière cinématographique, Clémentine Célarié s’est brillamment illustrée sur les planches. Elle a entre autres interprété des pièces de Tabori, Arthur Miller, Victorien Sardou, Jules Renard, Serge Valletti ou Carlo Goldoni, avec des metteurs en scène comme Bernard Murat, Jérôme Savary ou Alain Sachs. En 2000, la pièce Madame Sans Gêne au théâtre Antoine est un immense succès, tout comme celle de Goldoni, La Serva amorosa. À la télévision, elle touche également une large audience dans de nombreux téléfilms tels que La femme d’un seul homme, Les coquelicots sont revenus, Sa raison d’être, J’ai peur d’oublier.

En 2011, elle est saluée pour son interprétation de Marthe Richard, puis reçoit le prix d’interprétation au Festival de la Rochelle pour J’ai peur d’oublier. Elle a récemment interprété les rôles d’Anne et de Marianne dans Les Yeux ouverts  de Lorraine Lévy pour le petit écran.
En 2010-12, elle réalise deux courts métrages et un documentaire Debout.

Conjointement à sa carrière de comédienne, Clémentine Célarié fut également animatrice sur Radio 7 dans les années 80 et s’est toujours investie dans la musique. En 1996, sort l’album Pas l’âme d’une dame, puis en 2006, Family Groove, réalisé par son fils Abraham et Eric Serra sur lequel elle chante avec ses trois fils. En juillet 2011, elle présente au festival d’Avignon Groo2ve, un spectacle familial musical. Elle prépare actuellement son prochain album et un prochain roman.


« Chef-d’œuvre de la littérature mondiale et du mouvement réaliste français, Madame Bovary parut en 1857. En dépit d’une réception houleuse, les écrivains perçurent très vite la profonde portée de l’œuvre et Maupassant, le premier, qualifia le roman de révolutionnaire. “C’est la vie elle-même apparue”, écrivit-il. Puis Proust de surenchérir un peu plus tard, allant jusqu’à estimer que l’œuvre de Flaubert était à la littérature ce que celle de Kant était à la philosophie : une nouvelle saisie du monde. Mais Madame Bovary vaut avant tout pour son style, une langue longtemps retravaillée, dont les alternances et les harmonies sont dûment traduites par la voix claire et cadencée de Clémentine Célarié. »
Claude Colombini Frémeaux


Ecouter Madame Bovary de  Gustave Flauvert lu par Clémentine Célarié (livre audio)  © Frémeaux & Associés 2015




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CD 1
01 Séquence 1: Charles05'27
02 Séquence 2: Charles et Emma04'47
03 Séquence 2: Suite05'09
04 Séquence 3: Le mariage avec Emma06'34
05 Séquence 3: Suite05'33
06 Séquence 4: La vie au couvent05'33
07 Séquence 5: Le bal06'52
08 Séquence 5: Suite05'59
09 Séquence 5: Suite et fin05'53
10 Séquence 6: Monsieur travaille, madame s'ennuie06'19
CD 2
01 Séquence 7: visite à la nourrice en compagnie de Léon06'37
02 Séquence 7: Suite03'25
03 Séquence 8: Un curé très occupé et pas très ouvert06'26
04 Séquence 9: Les comices agricoles et Rodolphe07'49
05 Séquence 9: Suite04'40
06 Séquence 10: Emma cède04'53
07 Séquence 10: suite05'29
08 Séquence 11: L'amputation07'32
09 Séquence 12: La nuit de Charles et la nuit d'Emma03'56
10 Séquence 13: La lettre de rupture et de départ07'20
11 Séquence 13: Suite03'46
12 Séquence 13: Suite et fin04'09
CD 3
01 Séquence 14: La promenade amoureuse en fiacre04'43
02 Séquence 15: rencontre avec Léon à Rouen05'05
03 Séquence 15: Suite04'53
04 Séquence 16: Crise dans les finances04'18
05 Séquence 17: Rodolphe refuse d'aider Emma05'50
06 Séquence 18: Le suicide05'36
07 Séquence 18: Suite04'39
08 Séquence 18: Suite et fin04'49
09 Séquence 19: Mourir d'amour05'22
10 Séquence 19: Suite 104'49
11 Séquence 19: Suite 203'37
12 Séquence 19: Suite et fin05'27

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