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MICHEL ONFRAY
philosophie du cosmos
«?La philosophie a été l’art d’économiser le réel au profit des livres qui disaient le réel.
En l’occurrence les livres que sont la Bible pour certains, le Talmud et le Coran pour d’autres.
On ne regarde plus le monde, mais le livre qui nous dit le monde. On ne sait plus voir le monde.?»
Michel Onfray
Dans cet ouvrage, Michel Onfray développe pour la première fois sa philosophie personnelle?; une pensée qui propose de se réapproprier le monde en rétablissant une sacralité de «?l’ici bas?» et non de «?l’au-delà?».
Michel Onfray nous invite à regarder, écouter et comprendre la nature et le temps, à s’émerveiller du sublime qui nous entoure. Au-delà d’un plaisir contemplatif, le philosophe, exigeant avec lui-même, nous raconte ses rencontres avec les hommes de sciences : naturalistes, astrophysiciens, spéléologues, botanistes. Par ce retour au sens de la terre et du ciel, il renoue avec l’idéal des philosophes grecs et païens pour une sagesse humaine en harmonie avec le monde. Ainsi, Michel Onfray appelle à inscrire sa vie dans le Cosmos. Lola Caul-Futy Frémeaux
1. Les origines de Cosmos (Introduction Jean-Michel Ribes) • 2. L’étoile polaire • 3. L’art de regarder le monde • 4. Un approche singulière du temps • 5. La culture, l’art de saisir la Nature • 6. Les peuples fossiles • 7. Le rapport de la vie au temps • 8. Réflexions sur le vivant • 9. Être prédateur • 10. Être parasite • 11. La grandeur des arts africains • 12. La question animale • 13. Tirer les conclusions de Darwin • 14. La puissance divine du Soleil • 15. Déchristianiser le ciel • 16. Le sublime • 17. Une contre-histoire de l’art • 18. Le déterminisme • 19. Donner des chances • 20. Travailler sur soi-même.
Extract | Track | Author | Duration |
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01 | Les origines de cosmos (introduction Jean-Michel Ribes) | 02'38 | |
02 | L'étoile polaire | 04'47 | |
03 | L'art de regarder le monde | 02'56 | |
04 | Une approche singulière du temps | 02'55 | |
05 | La culture, l'art de saisir la nature | 03'52 | |
06 | Les peuples fossiles | 03'15 | |
07 | Le rapport de la vie au temps | 04'46 | |
08 | Réflexions sur le vivant | 05'06 | |
09 | Etre prédateur | 04'07 | |
10 | Etre parasite | 03'14 | |
11 | La grandeur des arts africains | 03'22 | |
12 | La question animale | 04'53 | |
13 | Tirer les conclusions de Darwin | 08'08 | |
14 | La puissance divine du soleil | 06'14 | |
15 | Déchristianiser le ciel | 04'43 | |
16 | Le sublime | 03'30 | |
17 | Une contre-histoire de l'art | 01'54 | |
18 | Le déterminisme | 03'23 | |
19 | Donner des chances | 02'21 | |
20 | Travailler sur soi-même. | 01'20 |
« Les pieds sur terre/ Marqué par le deuil, Michel Onfray ouvre une nouvelle étape dans son œuvre. Épousant le rythme de la nature, le premier volume de sa trilogie à vocation encyclopédique oscille entre sérénité pastorale, détours savoureux et avis de tempête. […] Dans les pas de son père, Michel Onfray chante le temps virgilien, la culture comme agriculture (conservation, dépassement et transfiguration de la nature), le penseur des champs contre le penseur des villes, le paganisme antique, le sens de la terre et du ciel (où ne se trouvent ni Idées ni dieux, mais l’immensité physique de l’Univers), les animaux comme nos « alter ego dissemblables » : « le paysan donne la matrice à tout philosophe digne de ce nom », affirme-t-il. Sans surprise, sa cosmologie s’ancre chez Lucrèce et Épicure, rejetant toute la pensée chrétienne (qui, en gros, commence chez lui à Platon et s’arrête avec Nietzsche). Il y ajoute des détours surprenants par l’animisme africain […] (diatribe appuyée, et très drôle, contre les théories biodynamiques dans la viticulture). […] On aime suivre Michel Onfray dans les rencontres qui l’aident à penser : peu de philosophes, mais des naturalistes (Darwin au premier chef), des astrophysiciens (Jean-Pierre Luminet), le spéléologue Michel Siffre, l’entomologiste Jean-Henri Fabre, le botaniste Francis Hallé, le peintre Arcimboldo… La richesse de sa curiosité fait le prix de sa démarche. […] »
Par Catherine PORTEVIN – PHILOSOPHE MAGAZINE
L’entreprise n’est pas mince. Il s’agit ni plus ni moins que de questionner la place de l’homme dans un univers débarrassé de ses mythes. Premier volume d’une trilogie intitulée Brève encyclopédie du monde, Cosmos a pour objet une « philosophie de la nature » (…).
L’auteur s’intéresse successivement au temps, « forme a priori du vivant », à la vie, « force de la force », à l’animal appelé à redevenir l’égal de l’homme, au cosmos et enfin au sublime, cette « expérience de la vastitude » (…).
Là n’est pas la moindre des qualités de ce premier volet Michel Onfray pioche décidément partout où il peut. Son jardin n’a rien à voir avec un petit enclos. L’image d’un homme replié sur sa terre, sur soi, sur son monde mérite donc, à tout le moins, d’être corrigée.
Par LIRE