ABDULLAH IBRAHIM

DOLLAR BRAND - AUTOBIOGRAPHY

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EL2208

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Quel meilleur exemple pourrait-on avoir de l'art d'Abdullah Ibrahim que cette 'Autobiography' que le pianiste considérait à l'époque comme son plus beau concert solo ? Comme le titre du disque l'indique, c'est bien toute l'histoire, la culture, les rencontres et les interrogations du musicien qui défilent dans cet extraordinaire voyage parcouru d'une traite et sans essoufflement. Ibrahim saute d'un thème, d'un air, d'une mélodie à l'autre comme on esquive les flaques d'eau, sans aucune rupture dans la continuité et la logique de sa pensée musicale. On a l'impression que, à l'intérieur de lui-même, il a reconstitué, réorganisé, recomposé en n'en conservant que l'essentiel, toute sa culture et son évolution depuis son enfance : musiques et chants populaires sud-africains, récréatifs (danse, fête) comme fonctionnels (hymnes, marches) qui rythment la vie, jazz noir américain, musique classique européenne...Tout cela produit un mélange musical parfaitement construit et cohérent. Jamais, malgré l'abondance de pièces qui se suivent, on a l'impression d'une juxtaposition, d'un collage. Aucun morceau n'est 'escamoté' pour passer au suivant, tous ont leur place, leur fonction, leur rôle et leur signification dans l'architecture de cette grande fresque. Ce sont des déferlements de graves qui grondent, de puissantes vagues qui roulent, des étincelles colorées qui éclatent, des agrégats de notes touffus, ou bien de calmes méditations, de tendres et profondes mélodies, des appels nostalgiques suivis de brusques résolutions, des rêves d'espoir, des chants inlassablement répétés... On se recueille puis, après quelques pas, on est emporté par la danse... presque la transe avant que la paix ne s'installe et que l'harmonie enfin règne. Suivons en les lisant les titres des morceaux pendant qu'ils sont joués, remarquons comme tous s'enchaînent et s'entrecroisent naturellement, écoutons comment un foisonnement harmonique et rythmique très marqué annonce un hymne typique qui lui-même se transforme en standard de jazz ! Découvrons comment Ellington et Monk sont totalement absorbés et rendus avec une respiration différente.
Jean Buzelin

What Really Happened In The Cornfiels Is That The Birds Made Musical All The Day And So I Let A song Go Out Of My Heart At Duke’s Place - Anthem For The New Nations • Biral • Gwidza - Yukio-Kahlifa - Intro Liberation Dance • African Marketplace - Tokai - Llanga - African Sun • The Dream • Liberation Dance • Did You Hear That sound ? - Our Son Tsakwe - The Wedding - I Surrender Dear - On Day When WeWere Young • Drop Me Off In Harlem • Take The A Train - Coming On The Hudson - Moniebah • Little Boy • Cherry • Ishmael - Mannenberg - Children Of Africa/Banyana - Peace-Salaam - Amthem For The New Nations • Khoisan.

Droits : Plainisphare - Licence : Frémeaux & Associés"
TrackAuthorDuration
01 WHAT REALLY HAPPENED IN THE CORNFIELS - IBRAHIM02'45
02 BIRAL - IBRAHIM02'12
03 GWIDZA - IBRAHIM01'37
04 YUKIO KAHLIFA - IBRAHIM03'16
05 INTRO LIBERATION DANCE - IBRAHIM02'18
06 AFRICAN MARKETPLACE - IBRAHIM05'26
07 TOKAI - IBRAHIM01'40
08 LLANGA - IBRAHIM01'08
09 AFRICAN SUN - IBRAHIM00'48
10 THE DREAM - IBRAHIM02'28
11 LIBERATION DANCE - IBRAHIM02'22
12 DID YOU HEAR THAT SOUND - IBRAHIM02'54
13 OUR SON TSAKWE - IBRAHIM02'35
14 THE WEDDING - IBRAHIM03'09
15 I SURRENDER DEAR - IBRAHIM01'18
16 ON DAY WHEN WE WERE YOUNG - IBRAHIM02'33
17 DROP ME OFF IN HARLEM - IBRAHIM01'14
18 TAKE THE A TRAIN - IBRAHIM01'31
19 COMING ON THE HUDSON - IBRAHIM04'46
20 MONIEBAH - IBRAHIM02'42
21 LITTLE BOY - IBRAHIM02'30
22 CHERRY - IBRAHIM02'05
23 ISHMAEL - IBRAHIM04'15
24 MANNENBERG - IBRAHIM03'24
25 CHILDREN OF AFRICA BANYANA - IBRAHIM02'08
26 PEACE SALAAM - IBRAHIM00'44
27 AMTHEM FOR THE NEW NATIONS - IBRAHIM02'00
28 KHOISAN - IBRAHIM05'33
"Dollar Brand" Abdullah Ibrahim par Epok

“Le génial pianiste sud-africain, dont Duke Ellington décida de produire le premier album, raconte sa vie dans ce prodigieux récital de 1978, enfin réédité.” Gérald ARNAUD, EPOK




"Dollar Brand" Abdullah Ibrahim par Jazz Man

“Ce disque est la nouvelle édition numérique d'un album publié en 1991 chez les Suisses de Plainisphare, sous le même titre mais pas avec les mêmes attributions quant aux titres, ni la mâme pochette. L'autoportrait en noir et blanc, façon masque africain, aété remplacé par une peinture de Chica, plus colorée. C'est d'ailleurs entre ces deux figurations d'un même homme, entre les plus sombres et plus sobres traits de la mélancolie et des passages plus vifs et joyeus, qu'oscille en permanence ce récital en solo, capté le 18 Juin en 1978 au festival de Nyon. Traversant une période d'exil, le pianiste alors de plus en plus en solitaire. Cet album n'apportera rien de nouveau pour les fans: thématique du ressaisissement, travail sur la mémoire, celle d'Ellington et des grands pairs du jazz, celle de l'idiome sud-africain, que le pianiste approfondit sans jamais se répéter entre standards universels (Take The A Train)  et classiques personnels (Ishmael, Children Of Africa), parcourant toute la palette qu'offrent les 88 touches. Percussioniste ici, mélodiste là, en toute sérénité puis emporté dans un torrent de notes, faussement classique, vraiment original, Abdullah Ibrahim se montre tel qu'en lui-même: singulièrement multiple. Et dans ce jeu de réflexions avec les nombreuses facettes qui ont construit sa personnalité, le pianiste s’est toujours montré le plus convaincant, le plus brillant, le plus émouvant, seul en scène.”
Jacques DENIS, JAZZ MAN




"Dollar Brand" Abdullah Ibrahim par Jazz Hot

“Un excellent enregistrement live de 1978.” JAZZ HOT




"Dollar Brand" Abdullah Ibrahim par Ecouter Voir

“Un chef-d’oeuvre à ne surtout pas rater.” ÉCOUTER VOIR




"Dollar Brand" Abdullah Ibrahim par Jazz Hot

"Rendons grâce à Frémeaux & Associés d’avoir eu la bonne idée d’exhumer ce concert des archives du label suisse. Au fait, je confirme les notes de la pochette, le 18 juin 1978, c’était bien un dimanche." Pascal RUGONI – JAZZ HOT INTERNET

« Tout d’abord, signalons la présence d’une très belle peinture qui illustre la pochette cartonnée de ce CD, en symbiose avec le contenu musical. Nous retrouvons alors notre génial pianiste enregistré il y a près de vingt-deux ans en public lors du festival de jazz qui se tenait à Nyon, petite bourgade de ce charmant pays helvétique. Le petit livret nous permet de connaître un peu mieux son parcours et nous livre quelques éléments de sa biographie. La première partie du concert est surtout consacrée à l’interprétation de ses morceaux choisis.
Toutes les compositions de Dollar Brand sont empreintes d’africanisme au bon sens du terme. C'est-à-dire un mélange de sonorités colorées et toutes différentes les unes des autres avec des rythmes soutenus et endiablés à forte connotation sud-africaine. Cette musique est servie par une technique irréprochable du piano jazz qui fait rentrer Abdullah Ibrahim dans le cercle fermé des pianistes de jazz qu’on reconnaît. Des envolées lyriques mais toujours contrôlées se succèdent sur les titres dont la vivacité est renforcée par une main gauche puissante. Des influences venues de l’histoire du piano jazz se font entendre dans son jeu. Le pianiste décide alors de revisiter assez rapidement certains grands thèmes qui ont permis à Duke Ellington ou Thelonious Monk de passer à la postérité. Puis, progressivement, nous retrouvons l’ambiance que notre pianiste s’était créée afin de terminer le concert par d’autres de ses compositions. Rendons grâce à Frémeaux & Associés d’avoir eu la bonne idée d’exhumer ce concert des archives du label suisse. Au fait, je confirme les notes de la pochette, le 18 juin 1978, c’était bien un dimanche. »
Pascal RUGONI – JAZZ HOT




« Abdullah Ibrahim » par Jazz Magazine

Il a 44 ans, se fait appeler Abdullah Ibrahim depuis une décennie, évolue en exil, à l’abri de l’apartheid, et donne ici, en France, l’un des concertes les plus majestueux de sa carrière, un concentré de lui-même, une déclaration musicale à cœur ouvert. « Tout » Abdullah Ibrahim est là, contenu dans 75 minutes de progression solitaire au gré de mélodies populaires sud-africaines, au fil de chants d’église revisités, aux rythmes d’une hymnodie festive métamorphosée, à la force d’un swing déchaîné, d’une profondeur harmonique chargée d’un sens inédit. Le Duke et Monk, ses meilleurs alliés, sont là, sous-jacents. L’Occident « savant » est présent également, par touches délicates, jamais parvenues pour autant. Pas une seconde on ne perd le fil de sa pensée. Une splendeur, un défi lancé à l’avenir du jazz…
L.S. – JAZZ MAGAZINE




« Respirer la musique » par Classica

Les musiques les plus belles, les plus oniriques, les plus émouvantes, ne sont pas toujours les plus complexes. Songeons à Ma Mère l’Oye de Ravel : quelques notes bien placées suffisent à produire un chef d’œuvre. Dans ce concert en solo pas plus qu’ailleurs Abdullah Ibrahim ‘s’étant naguère fait appeler « Dollar Brand », nous rappelle la pochette) ne joue une musique très complexe : clairement inspirés de la musique d’église, les accords sont simples, les phrases nettement découpées, et souvent répétées jusqu’à l’ivresse, parfois avec de petites variations, le plus souvent à l’identique. Ces répétitions jouent un rôle essentiel dans la gestion de l’énergie dans sa musique, mais un rôle varié : tantôt elles donnent un sentiment d’emballement, de tension extrême, tantôt elles créent le chaloupement de la danse, tantôt elles installent un ressac d’un calme océanique. C’est que la musique de son Afrique du Sud natale – alors en plein apartheid et avec laquelle le pianiste avait coupé les ponts – n’est jamais loin. Rageur et rêveur, rêvant d’espoir ou espérant le rêve, le musicien nous touche tout autant par ses tendres méditations que par ses cris de colère, qui puisent dans le legs du blues et de la musique religieuse. Il nous impressionne par la clarté de ses idées, l’intelligence et le raffinement de son discours musical, ainsi que par l’efficacité de ses polyphonies. Il faut vraiment respirer la musique et savoir la communiquer pour parvenir à utiliser les défauts d’un piano déréglé et désaccordé, à y trouver des couleurs acidulées, parfois celles de quelque pseudo Orient. A moins qu’il suffise d’être un grand musicien, intensément habité par sa propre musique.
Stéphan VINCENT-LANCRIN - CLASSICA




« Grand prêtre du piano bien frappé » par Vibrations

Deux rééditions datées des années1970 de deux fils spirituels d’Ellington, deux géants du jazz en vision africaine, deux tambourinaires qui savent aussi jouer sur le silence, deux maîtres du piano qui n’ont jamais été aussi grands que seuls face à eux-mêmes, à leur répertoire original. En 1975, Randy Weston enregistre pour le compte du tout nouveau label d’alors OWL une suite de thèmes marqués  par ses multiples expériences en Afrique, du Nigeria où il entreprit une longue tournée au Maroc où il demeura quelques années. Son classique d’entre les classiques « Little Niles » ouvre le bal d’un « African Nite » introspectif, aux limites du sombre, où le blues suinte entre les moindres lignes. Il y est question des souvenirs diffus d’une diaspora qui va des Jajouka à la samba, d’un coup de blues pour le Sénégal à l’évocation plus joyeuse d’une Myraiam Makeba, une communauté d’esprits réunis sous ses longues mains, avec doigté. C’est un peu le même discours que tient Abdullah Ibrahim en 1978, lors d’un concert à Nyon. Une histoire d’exil en forme d’autoportrait en noir et blanc, de travail sur la mémoire, sur la spiritualité des grands pairs. Ibrahim revisite ses compositions, comme cette sourate baptisée « Ishmael » et cette « African Market Place » maintes fois réinvestie, ou excelle dans un versant faussement classique de ce « Take The A Train » que l’on reprend avec toujours autant de plaisir ou de ce « Coming On The Hudson » signé de l’esprit du Monk, autre grand prêtre du piano bien frappé.
VIBRATIONS




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