En 1962, Pierre Vaneck triomphe dans le rôle l’Aiglon au Théâtre du Chatelet. La critique est unanime à l’égard de son interprétation : “la meilleure de tous les temps”; elle exprime toute la puissance de l’oeuvre de Rostand.
Face au talent exceptionnel de Pierre Vaneck, Moshé-Naïm décide d’immortaliser la pièce à travers une création sonore unique.
Les textes écrits et lus par Maurice Clavel permettent à l’auditeur de visualiser la mise en scène telle que l’avait imaginée Rostand ; il fait la liaison entres les personnages et offre à cet enregistrement toute la magie du théâtre.
Les acteurs, après deux ans de scène, sont réunis en studio pour enregistrer et immortaliser l’Aiglon. Magistrale, cette oeuvre sonore nous plonge dans l’oeuvre de Rostand, auteur à la créativité incontestée, figure prépondérante de la littérature française.
Claude Colombini Frémeaux
« Au théâtre, tous ceux qui l’ont vu se souviennent de l’Aiglon. Il [Pierre Vaneck] rompait avec une tradition puisqu’auparavant le rôle était réservé aux femmes dans le sillage de Sarah Bernhardt. »
Armelle Héliot, Le Figaro
Distribution :
Le Duc de Reichstadt : Pierre Vaneck • Flambeau : Jacques Dumesnil • Le Prince de Metternich : François Maistre • L’Empereur Franz : Henri Nassiet • Marmont, d’Obenaus, de Sedlinsky : Raymond Pelissier • Prokecsh : Serge Sauvion • Le Tailleur : Gaëton Jor • Le Général Hartmann : Jacques Bouvier • Le Docteur, Dietrichstein, Gentz : Michel Duplaix • Le Valet, l’Huissier : Marius Balbinot. Marie-Louise, Duchesse de Parme : Anne Carrère • La Comtesse Camerata : Gisèle Touret • Thérèse de Lorget : Hénia Suchar • L’Archiduchesse : Marie Laurence.
Production : Moshe Naim - Emen production.
Droits : Frémeaux & Associés sous licence de Moshe Naim."
« Immortaliser la pièce à travers une création sonore unique » Par L’Alsace
« Au fil des années, Frémeaux & Associés s’est imposé comme l’éditeur mondial de référence du patrimoine sonore, musical, parlé et bioacoustique. Avec pour objectif de conserver et de mettre à disposition du grand public une base muséographique des enregistrements provenant de l’histoire phonographie et radiophonique.
En 1962, Pierre Vaneck, récemment disparu triomphe dans L’Aiglon d’Edmond Rostand. A propos de son interprétation du duc de Reichstadt, les critiques osent : « la meilleure de tous les temps ». Et surtout Vaneck rompt avec la tradition qui fait que le rôle était réservé jusque-là aux comédiennes. Face au talent remarquable de Vaneck, Moshé-Naïm décide d’immortaliser la pièce à travers une création sonore unique. Les textes écrits et lus par Maurice Clavel permettent de visualiser la mise en scène et de se plonger dans la magie du théâtre. »
Par L’ALSACE
« Cette interprétation est éblouissante. » Par Lire
« Edmond Rostant connut la gloire en 1897 avec Cyrano de Bergerac et entra à l’Académie française en 1900 avec l’Aiglon. Lorsque Sarah Bernhardt créa le rôle, la salle la rappela plus de trente fois et, le lendemain, on put lire dans la presse : « Oh, l’inoubliable date dans l’histoire de l’art français… » Il faudra attendre Pierre Vaneck en 1962, au Théâtre du Châtelet, pour retrouver pareil succès. « C’est la meilleure interprétation de tous les temps », déclara la critique unanime. Aussi devons-nous être reconnaissants à son ami Moshé-Naïm de nous l’avoir conservée en réunissant à nouveau les acteurs pour l’enregistrement en studio. Cette interprétation est éblouissante. Avoir demandé à Maurice Clavel de présenter et de commenter la pièce était, après celle de la création sonore, la deuxième belle idée. Sa voix profonde, que précède une introduction mouvementée de Beethoven, constitue un somptueux lever de rideau. »
Par J.S. — LIRE
«Une réédition exceptionnelle ! »
« En 1962, L’Aiglon d’Edmond Rostand prend un nouvel envol. A Paris, sur la scène du Châtelet, Pierre Vaneck triomphe dans le rôle créé soixante-deux ans plus tôt par Sarah Bernhardt dans le théâtre d’en face. La critique, au diapason du public, parle de «meilleure interprétation de tous les temps». L’occasion nous est données, à nous qui n’étions pas là, de juger sur pièce…radiophonique. Puisque grâce à Moshe-Naïm, après deux années de scène, en 1964, les comédiens entrent en studio pour enregistrer une version sonore en compagnie de Maurice Clavel. L’écrivain - Journaliste – Philosophe, très impliqué dans le projet, a peaufiné des textes de liaison qu’il dit sur le ton d’un reporter dans le feu de l’action. Parmi les comédiens, au côté de Pierre Vaneck dont la prestation peut servir d’illustration à un cours sur la musique de la langue française, citons Jacques Dumesnil qui joue un Flambeau très … Gaullien. Une réédition exceptionnelle ! »
Par René Troin — ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE
"Bravo aux Éditions Frémeaux" par Histoires Littéraires
"Belle occasion de redécouvrir la pièce de Rostand, dont bien des morceaux de bravoure restent en mémoire. Pierre Vaneck, qui interprète le personnage-titre, est mort il y a quelques mois. Son interprétation est, comme à son habitude, toute d’intériorité. François Maistre, avec son inoubliable voix nasale, joue Metternich. Un peu décevante, par son manque de fougue et de pittoresque, est la prestation de Jacques Dumesneil dans le rôle de Flambeau. Autre choix discutable, le commentaire de Maurice Clavel pour décrire le contexte de chaque scène : outre qu’il est inutile, sa voix couvre certains vers de la pièce, ce qui est ennuyeux et désagréable. Mais ce sont là des réserves mineures par rapport au plaisir général de l’écoute. Une fois encore, bravo aux Éditions Frémeaux, et un merci anticipé pour une prochaine édition d’un enregistrement de Chantecler."
par Jean-Jacques LEFRERE - HISTOIRES LITTERAIRES
« Pierre Vaneck magnifique de mélancolie et d’impétuosité » par Le Quotidien du médecin
Interprète mythique de L’Aiglon, pièce d’Edmond Rostand, Pierre Vaneck, disparu l’an passé, restituait avec finesse les tourments de l’âme du fils de Napoléon, appelé à ne jamais régner.
Introduite par Maurice Clavel, la pièce qui connut un succès immense en 1962 au théâtre du Châtelet a été produite et réalisée pour la radio par Moshé-Naïm, en compagnie des comédiens, rôdés par près de deux ans de scène. Le réalisateur décida de la ressortir l’an passé, suite au décès du comédien qui tient le rôle titre.
Un jeune Pierre Vaneck qui parvint par son talent à faire oublier la grande Sarah Bernhardt, qui tint le rôle lors de la création de la pièce au début du vingtième siècle. Il est magnifique de mélancolie et d’impétuosité pour personnifier ce destin brisé, très à l’aise dans ce costume militaire de duc de Reichstadt, lui qui était le fils d’un officier belge ; né à Anvers, il choisit au départ de suivre des études de médecine. Il y avait donc un ancien futur médecin dans la salle.
Par B. R – Le Quotidien du médecin