Pierre Louki restera une figure singulière de la chanson française et de la poésie, entre humour, amour, gravité légère et fantaisie profonde.
Sa postérité, la fidélité de ses musiciens et le nombre de ses interprètes actuels en témoignent. Le présent coffret – précédemment distribué par Universal pour Rym Music et réédité en accord avec la succession Pierre Louki (Georges Varenne) – permet de retrouver l’éclat incarné de son oeuvre lors d’un concert enregistré intégralement en décembre 1999 à l’Espace Kiron.
Benjamin Goldenstein & Patrick Frémeaux
Pierre Louki will remain a singular character, both as poet and singer, in the French Chanson genre, showing humour, love and lightness in things serious, and also deep fantasy. The present boxed-set, previously distributed by Universal (Rym Music) – allows us to rediscover the brilliance incarnated by his work, with an entire concert recorded in December 1999 at the Espace Kiron.
Note de l'éditeur : Pierre Louki entre en scène sur la diffusion de son titre "Mes copains" interprété par Georges Brassens, raison pour laquelle le son est de qualité moyenne durant la première minute du CD1.
CD1 :
Mes copains • Un lapin pas comme tout le monde • Ma tête et mon cerveau • Erreur • Sur l’arbre mort • Illusion (texte) • Le cheval cul-de-jatte • Tant de pêcheurs (texte) • La vie va si vite • Communauté (texte) • Mon enfance • Ma mère est envoutée (texte) • Les fesses de la marquise • Un ver bissextile (texte) • L’enfant qui • Marteau martin • Les frelons • Je n’serai pas là • Qui viendra me dire bonsoir ? • Le thermomètre centigrade (texte) • L’escarpolette • Rattrapez-le (texte) • Les cimetières militaires • Vaudeville (texte) • L’auxiliaire féminine • L’escargot et l’éléphant (texte) • Où sont mes mains ? • Marché d’un pauvre (texte) • Je n’irai plus à l’école • Vol du concorde • Dans le vieux col (texte) • Les capucines.
CD2 :
L’enfant et la charcutière (texte) • Du côté de la rue des saules • Jamais on n’avait vu • M. grand et M. petit (texte) • Péché vé miel • Dis tonton t’a-t-on dit ? (texte) • Grand-père • Si • Il faut que j’écrive • Il y avait cinq étages (texte) • La main du masseur • Présentation (texte) • Allo viens je m’emmerde • Charlotte ou Sarah • Le cœur à l’automne • Mes copains à part entière • La môme aux boutons • En triant les lentilles • Les sardines • Au mariage des Levon Lecu • Le chant du trombone.
Production : Pierre Louki & Rym Musique (Cédant)
Droits : 1999 Rym Musique (Cédant) Dist Universal
2009 Georges Varenne - Succession Pierre Louki (Cédant)
2010 Frémeaux & Associés (Cessionnaire)
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"Le présent coffret [...] permet de retrouver l’éclat incarné de son oeuvre" par Si ça vous chante
Pierre Louki, disparu le 21 décembre 2006, restera une figure singulière de la chanson française et de la poésie, entre humour, amour, gravité légère et fantaisie profonde. Sa postérité, la fidélité de ses musiciens et le nombre de ses interprètes actuels (au premier rang desquels Claire Elzière qui lui a consacré un bel album) en témoignent. Le présent coffret – précédemment distribué par Universal pour Rym Musique et réédité en accord avec la « succession Pierre Louki » - permet de retrouver l’éclat incarné de son œuvre lors d’un concert enregistré intégralement en décembre 1999 à l’Espace Kiron, à Paris. Cet artiste rare (qui accueillit Chorus chez lui pour une belle interview parue dans le n°49 de l’automne 2004) était en quelque sorte le chaînon manquant entre Georges Brassens (qui introduit ce coffret en chantant le début de Mes copains, superbe chanson) et Pierre Perret. Par Fred HIDALGO – SI ÇA VOUS CHANTE
"Une trentaine de chansons inoubliables, drôles, caustiques" par Revue des médiathèques
Enregistrement intégral 1999. Le concert à l’espace Kiron en décembre 1999, a été enregistré intégralement et nous est aujourd’hui proposé dans un coffret 2 CDs. Les textes poétiques alternent avec une trentaine de chansons inoubliables, drôles, caustiques. Pierre Louki restera comme une figure singulière de la chanson française et de la poésie, maniant la fantaisie et la gravité avec légèreté et sens du partage.
Par Jeanne-Marie BELLEDEJOUR - REVUE DES MEDIATHEQUES ET DES COLLECTIONS MUSICALES
"Un poète qui mêle nostalgie et humour" par Dernières nouvelles d’Alsace
Pierre Louki restera un auteur-compositeur-interprète à part dans la chanson française. Ce compagnon de route de Georges Brassens qui partagea avec lui les scènes des cabarets rive gauche à l’époque des vaches maigres, s’est produit la dernière fois sur scène en décembre 1999. C’était à l’Espace Kiron, à Paris et l’enregistrement intégral de cet ultime récital vient de sortir. L’occasion de retrouver un poète qui mêle nostalgie et humour dans les poèmes qu’il chante ou qu’il récite. Fantaisiste dans ses sketches, émouvant dans les reprises de chansons créées par Isabelle Aubret (« L’enfant qui »), et Juliette Gréco (« Sur l’arbre mort »). Un double album pour ne pas oublier un chanteur rare…
Par DERNIERES NOUVELLES D’ALSACE
"Son talent qui était aussi grand que sa renommée fut discrète." par On-Mag
"Le poète délicat et sensible, auteur, compositeur, interprète, écrivain, dramaturge, Pierre Louki, ami de Brassens et joueur de trombone, s’est éteint fin 2006. Son ultime récital, à l’espace Kiron, en 1999, a été enregistré et, en un double CD, il nous offre une des palettes de son talent qui était aussi grand que sa renommée fut discrète.
Un mélange de chansons et de textes (ses âneries, comme il disait, parce qu’un âne, c’est un cheval qui n’a pas réussi) qui vous baigne dans un monde décalé, lunaire, où la fantaisie et la gentillesse laissent par moments briller des pépites de gravité et de sérieux qui vous posent les vraies questions essentielles (« La vie va si vite », « L’Enfant qui », « Qui viendra me dire bonsoir »). Le récital commence (avis aux brassensolâtres qui découvriront cette surprise) par un enregistrement inédit de Georges Brassens chantant en partie une chanson de Louki qu’il aurait pu écrire lui-même : « Mes copains », et il comporte deux chansons dont le grand Georges composa la musique (« Charlotte ou Sarah » et « Le cœur à l’automne »). De « La môme aux boutons » à « L’Escarpolette » en passant par « Les Sardines » ou « L’Arbre mort » que fit triompher Juliette Gréco, on passe près de deux heures de complicité sympathique avec un drôle d’oiseau, bienveillant et lucide, que les médias ont boudé comme ils l’ont fait de Jacques Debronckart ou de Roger Riffard, sans doute parce qu’ils étaient trop intelligents et sensibles pour eux."
par Michel BEDIN - ON-MAG