Cet univers est un continent qui dispose de son langage. Mais qui dirait d’une langue qu’il n’a pas apprise qu’elle ne veut rien dire ? Personne. Pour être plus juste, on doit bien plutôt dire qu’on ne la comprend pas, parce que, justement, on ne l’a pas apprise.
Michel Onfray
Quoi de plus hermétique pour le profane que l’art contemporain ? Michel Onfray nous offre une rare occasion de s’interroger sur les fondements de ce qui constitue la production artistique de notre époque, pour la comprendre, la juger, l’apprécier. Avec son habituelle clarté, il livre les clés d’un monde trop souvent fermé au large public, absent de notre éducation et délaissé par les penseurs. En revenant sur l’histoire et les causes de la construction d’un mouvement, sur la signification des oeuvres face aux interrogations de notre société, Michel Onfray éveille la curiosité et l’intérêt : il nous ouvre enfin les portes des musées et des collections d’art contemporain.
Lola Caul-Futy Frémeaux
CONFERENCE ARTE FILOSOFIA
PRODUCTION : FRANÇOIS LAPÉROU - ARTE FILOSOFIA
ÉDITORIALISATION : LOLA CAUL-FUTY FRÉMEAUX
DROITS : FREMEAUX & ASSOCIES - LA LIBRAIRIE SONORE
CD1 : 01. Introduction, par François Lapérou 02. « Ni rire, ni pleurer, mais comprendre » 03. Quels philosophes pour défendre l’art contemporain ? 04. L’origine, la fonction de l’art 05. La notion de beauté platonicienne 06. Mort de Dieu, mort de la beauté 07. Le moment des incohérents 08. L’avant-garde de l’avant-garde 09. Le choc de la photographie 10. La révolution par le performatif de Marcel Duchamp 11. Deux penseurs derrière le Ready-made 12. L’art est une cosa mentale 13. Vers cette nouvelle définition de l’art
CD2 : 01. Pourquoi ça a marché 02. Comprendre le contexte nihiliste 03. Inscrire l’art dans le temps 04. Le présent et l’avenir de l’art contemporain 05. La notion d’esthétique 06. Mais alors, comment juger ? 07. L’utilisation commerciale de son art 08. Gestion de l’art contemporain en France 09. Dématérialisation du support 10. Éduquer les sens 11. Être en relation autour d’une oeuvre 12. L’éducation peut-elle tout ?
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« Se glisser dans un monde délaissé par les penseurs. » par L’Alsace
La bonne question que voilà ! Combien de fois a-t-on entendu, au fil d’expos, des propos du genre «Même mon gamin fait mieux…» Mais au delà de ces sanctions « définitives », il est bon de s’interroger, comme le fait Michel Onfray. L’univers de l’art contemporain, dit-il, « est un continent qui dispose de son langage. Mais qui dirait d’une langue qu’il n’a pas appris qu’elle ne veut rien dire…» En avril dernier à Cannes, le philosophe a donné une conférence au titre incendiaire mais qui proposait surtout des clés pour se glisser dans un monde souvent absent de notre éducation et délaissé par les penseurs. A travers un double CD, on peut notamment entendre Onfray poser, sur le plan sociologique, le problème de la rencontre du public, notamment populaire, et de l’art de ce temps.
Par Pierre-Louis CEREJA - L’ALSACE
« Des analyses d’un homme de bon sens » par Le billet des Arts
« On pourrait prétendre que ce qui concerne l’art contemporain relève d’un hermétisme douloureux pour tout profane. Savoir, comprendre, la librairie sonore Frémeaux & associés en donne l’occasion avec ce coffret de deux CD enregistrés lors d’une conférence donnée par le philosophe Michel Onfray en 2011. Michel Onfray y ouvre pour nous les portes de toutes les interrogations sur les fondements de la production artistique actuelle. Farouchement décriée, critiquée et pourfendue (et le BdA n’y faillit pas), cette production avait besoin des analyses d’un homme de bon sens. Il devient alors plus aisé de comprendre, voire de juger. La clarté de son discours livre les clés d’un monde trop souvent fermé au public, absent de notre éducation. En revenant sur l’histoire de l’art et sur la construction de mouvements, sur la signification des oeuvres face aux interrogations de notre société, Michel Onfray invite au musée pour y découvrir les facettes d’un art nouveau qui s’il dérange souvent mérite qu’on se questionne avec discernement. La liberté restant à chacun d’entrer en communion avec l’art contemporain... ou pas. La Librairie sonore, marque déposée par Frémeaux & Associés publie des enregistrements vocaux de grands événements et de recueils philosophiques et artistiques. Tous les titres proposés sont de très haut niveau technique. »
Par Jacques TEULET - LE BILLET DES ARTS
« On y apprend mille choses » par Lire
« A l’aise à l’oral, d’une grande clarté, d’une drôlerie parfois qui ravit un public dont on se demande s’il est acquis au philosophe ou s’il se méfie du sujet traité. En un mot, brillant. Peut-être trop. Quoi qu’il en soit, Michel Onfray a véritable talent de pédagogue. Quatre cents personnes s’étaient pressées à Cannes en avril 2011 pour le voir et l’entendre. « Il nous ouvre enfin les portes des musées et des collections d’art contemporain » lit-on au dos du coffret. […] La conférence s’écoute cependant avec profit. On y apprend mille choses sur le marché de l’art, sur ses coteries, sur le mouvement des Incohérents, sur la connaissance qu’en avait Marcel Duchamp, sur l’origine nietzschéenne du ready-made, etc. Tout cela suscite l’intérêt […]. »
Par Jérôme SERRI – LIRE
« Michel Onfray invite au musée » par Le Billet des arts
« On pourrait prétendre que ce qui concerne l’art contemporain révèle d’un hermétisme douloureux pour tout profane. Savoir, comprendre, La Librairie sonore Frémeaux & Associés en donne l’occasion avec ce coffret de deux CD enregistrés lors d’une conférence donnée par le philosophe Michel Onfray en 2011.
Michel Onfray y ouvre pour nous les portes de toutes les interrogations sur les fondements de la production artistique actuelle. Farouchement décrié, critiquée et pourfendue (et le BdA n’y faillit pas), cette production avait besoin des analyses d’un homme de bon sens. Il devient alors plus aisé de comprendre, voire de juger. La clarté de son discours livre les clés d’un monde trop souvent fermé au public, absent de notre éducation. En revenant sur l’histoire de l’art et sur la construction des mouvements, sur la signification des œuvres face aux interrogations de notre société, Michel Onfray invite au musée pour y découvrir les facettes d’un art nouveau qui, s’il dérange souvent, mérite qu’on se questionne avec discernement. La liberté restant à chacun d’entrer en communion avec l’art contemporain… ou pas. La Librairie sonore, marque déposée par Frémeaux & Associés publie des enregistrements vocaux de grands événements et de recueils philosophiques et artistiques. Tous les titres proposés sont de très haute technique. »
Par JACQUES TEULET - LE BILLET DES ARTS, N° 108.
« Une conférence qui éveille la curiosité et suscite l’intérêt » par La revue des médiathèques
« Voici la dernière conférence publiée de Michel Onfray, organisée par Arte-Filosofia. Le philosophe nous offre, dans un coffret de 2CDs, de nous interroger sur les fondements de la production artistique de notre époque dont on sait combien elle peut être hermétique. Avec clarté, il ouvre le monde fermé de l’art contemporain : comment comprendre, comment juger et apprécier. Trop souvent cette analyse échappe au public et reste absente de l’éducation à l’art. Une conférence qui éveille la curiosité et suscite l’intérêt. »
Par Lucas FALCHERO – REVUE DES MEDIATHEQUES ET DES COLLECTIONS MUSICALES
« Une initiation dans l’esprit de cette contre institution philosophique »
« Comment une vulgaire pissotière issue d’un magasin de sanitaires a-t-il pu devenir l’objet signataire de l’art contemporain ? Sur le terrain esthétique, nous vivons sous le signe de Marcel Duchamp, l’auteur de cette fameuse œuvre d’art et, avec elle, l’initiateur de ce qu’il est convenu d’appeler l’art contemporain. Cet univers est un continent qui dispose de son langage. Mais qui dirait d’une langue qu’il n’a pas apprise qu’elle ne veut rien dire ? Personne. Pour être plus juste, on doit bien plutôt dire qu’on ne la comprend pas, parce que, justement, on ne l’a pas apprise. Il en va de même avec l’art contemporain qui est une langue étrangère qu’on n’apprend nulle part : ni à l’école, ni dans les médias de masse, ni dans la plupart des familles peu au fait de ces enjeux. Comment dès lors pourrait-on le juger correctement ? Il ne faut pas s’étonner qu’on le voue si souvent aux gémonies avec des arguments fautifs. Michel Onfray expliquera les rudiments de cette langue et montrera comment les vieilles catégories de « Beau » et de « Laid » n’ont plus cours depuis l’annonce de la mort de Dieu et, avec elle, de toute Idée pure. L’art contemporain fait partie des disciplines enseignées dans l’Université Populaire de Caen qu’il a créée en 2002, il nous proposera une initiation dans l’esprit de cette contre institution philosophique. »
Par François LAPEROU – ARTE FILOSOFIA
« Haro sur la modernité! » Par Michel Onfray
« Haro sur la modernité! Sus à l’époque! Guerre à l’art contemporain! (…) On analyse, disons-le ainsi, les productions esthétiques du moment, ou des cinquante dernières années, avec les catégories classiques d’un kantisme de bon aloi : pour ces thuriféraires académiques, le Beau en soi existe toujours comme si, en authentique nietzschéen qu’il fut sur ce terrain, Marcel Duchamp n’avait pas précipité l’esthétique d’hier dans les abîmes où elle peut rester. (…) Un point commun à cette hystérie réactionnaire, au sens étymologique : une incapacité radicale à admettre la révolution esthétique induite par Nietzsche et en vertu de laquelle il n’y a plus de vérité éternelle, ni sur le terrain du Beau ni sur celui du Bien, mais qu’il n’y a que perspectivisme et, conséquemment, que le réel s’inscrit dans un lieu et un temps, donc dans l’histoire. D’où la révolution Duchamp dont participe l’art depuis. Et l’on ne comprendra rien à l’art d’aujourd’hui si on l’aborde avec les catégories kantiennes de la Critique de la faculté de juger. Être d’hier rend improbable voire impossible la compréhension d’aujourd’hui.»
« Globalement, l’art contemporain n’est pas flatteur, il ne récompense pas l’inculture et l’absence de référence. Pas plus il ne fait illusion. Il ne trompe ni séduit. Dans une époque qui communie dans la facilité, la veulerie de ce qui se donne dans l’immédiat, il revendique la nécessité de l’initiation, de l’apprentissage, de la patience et de l’investissement intellectuel et culturel, (…) du savoir qui, malgré tout, et je le répète, a toujours été nécessaire pour comprendre les œuvres d’art de toutes les époques. »
Par Michel ONFRAY, LE DESIR D’ETRE UN VOLCAN, LE REVISIONNISME ESTHETIQUE