HERMETOTICO

JACQUES BOLOGNESI, MARC FOSSET TRIO

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Nombre de CDs : 1


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LLL323

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"Depuis le renouveau de l’accordéon initié par les trois disques Paris Musette, produits par Patrick Tandin pour le Label La Lichère, Frémeaux & Associés a soutenu les créateurs de modernité qui défendent le rajeunissement de cet instrument dans une facture originale et contemporaine. Le projet porté par Jacques Bolognesi constitue à n’en pas douter un nouveau jalon dans l’histoire du piano à bretelles qui rappelle à point nommé aux oreilles du XXIe siècle qu’il faudra continuer de compter sur lui dans les années à venir. Les créations originales des deux trios alternés sonnent comme autant de tubes intemporels à des oreilles pourtant critiques et qui en ont vu d’autres !
Marc Fosset, qui a dominé la scène française de la guitare jazz pendant tant d’années, apporte la maturité explosive de son jeu agile et véloce, soutenu par deux bassistes aguerris aux meilleures formations hexago­nales : Jean-Luc Ponthieux et Pierre-Yves Sorin. Un trio qui sonne comme un quintet et dont la masse mélodique séduit, emporte et nous fait presque oublier qu’il s’agit d’un disque instrumental de jazz."
Benjamin Goldenstein & Patrick Frémeaux

Droits audio : Groupe Frémeaux Colombini - Editeur : Frémeaux & Associés - Une production sous l'enseigne label la lichère avec le soutien de la SCPP.

Management concert : Denis Leblond Tempo Spectacles.
HERMETOTICO

HERMETOTICO 
Jacques Bolognesi - Marc Fosset - Trio 
Avec Jean-Luc Ponthieux Pierre-Yves Sorin 






Jacques BOLOGNESI 
La chemise est restée bleue, la crinière s’est faite argent – signe de maturité. Pour ses soixante ans, Jacques Bolognesi a décidé de frapper fort en formant un trio de jazz avec Marc Fosset et en  revenant à ses premières amours :  l’accordéon.  Touche-à-tout du jazz et de la chanson,  Jacques Bolognesi est aussi à l’aise au trombone qu’au piano, à la composition qu’aux arrangements, sans oublier, bien sûr, son accordéon.  Sa polyvalence et son sens de l’accompagnement ont fait de ce side-man de luxe un collaborateur recherché par les plus grands. On l’a vu aux côtés de Claude Bolling, Vladimir Cosma, Hubert Rostaing, Art Taylor, André Hodeir, Azuquita, avec Magma, Maurice Vander, Steckar Tubapack, Pierre Michelot, François Jeanneau, Tochiko Akiyoshi, Paul Simon, Don Costa, Lalo Schiffrin, Elton John, Claude Nougaro, Sacha Distel... Né le 6 janvier 1947 à Gap, Jacques  Bolognesi débute l’apprentissage de  l’accordéon à l’âge de 5 ans. Il étudie le piano auprès de la concertiste Madeleine de Valmalette et obtient son prix au Conservatoire National de Région de  Grenoble. Sollicité par l’Harmonie Municipale de sa ville, il découvre le trombone et s’installe à Paris où il obtient le  premier prix au Conservatoire National Supérieur de Musique en 1969.  Après sa participation à la création de “Momente” – sous la direction de  Karlheinz Stockhausen – il est appelé  par Michel Legrand, puis par Martial Solal pour compléter leurs orchestres (Dodécaband et Big Band).  C’est Antoine Hervé, en 1987, qui convie le tromboniste Jacques Bolognesi à rejoindre l’Orchestre National de Jazz et l’invite à s’exprimer avec son premier  instrument : l’accordéon.   Depuis sa participation à la série devenue culte du renouveau de l’accordéon, “Paris Musette” (Label La Lichère – plus de 100 000 disques vendus), Jacques Bolognesi a été invité par de nombreux artistes de renommée internationale : le guitariste Kazumi Watanabe, Césaria Evora  pour l’enregistrement de son CD “Cabo Verde” (Sangue de Beirona), Francoise Hardy et Blur pour leur clip commun dirigé par Khalil Chahine ; Ute Lemper pour son spectacle “NOMADE”, une  tournée de concerts avec Michel Godard et Dave Bargeron… A la tête du, ou plutôt des “Bolognesi/ Fosset trios” avec le guitariste Marc  Fosset et les bassistes Jean-Luc Ponthieux ou Pierre-Yves Sorin, Jacques Bolognesi propose en 2007 le projet « Hermetotico » à sa maison de disques des « Paris Musette », le Label La Lichère (un label Frémeaux & Associés depuis 2006).  L’audace, l’équilibre, la sensualité, la maturité de ce projet parfaitement mixé en font l’un des disques de jazz les plus attendus du moment qui donne à Jacques Bolognesi la place qu’il mérite dans la production musicale française de ce début de XXIè siècle.
Benjamin Goldenstein © 2007 Frémeaux & Associés

Marc FOSSET
Si l’on devait porter au jazz l’adage de Brillat-Savarin et dire à un musicien « Dis-moi avec qui tu joues, je te dirai qui tu es », on n’aurait pas à démontrer par sa musique que Marc Fosset est l’un  des plus grands musiciens de jazz de sa génération.  Émule de Wes Montgomery, disciple  de Django, Marc Fosset deviendra le  partenaire attitré de Stéphane Grappelli pendant les vingt dernières années de sa vie, sur la base d’un jeu extrêmement personnel – raffiné et chatoyant, véloce et posé – qui l’a fait côtoyer les meilleurs artistes de jazz : Memphis Slim, Chris Woods, Bill Coleman, Sonny Criss, Ted Curson, Martial Solal, René Urtreger, Maurice Vander, Roger Guérin et Marcel Azzola.  Autodidacte, Marc Fosset a puisé son inspiration première dans le vivier parisien du jazz manouche hérité de Django Reinhardt, notamment dans la lecture métissée qu’en avait fait Didi Duprat,  l’accompagnateur émérite d’Yves  Montand (et autre gaucher de la guitare). L’école américaine a également façonné son style atypique et immédiatement reconnaissable.  La carrière de Marc Fosset est longtemps liée à Paris, depuis ses premières invitations aux « Trois Maillets » par Michel de Villers, où il a joué avec Michel Roques, Roger Guérin ou Claude Guilhot.   Guitariste éclectique, il participe à l’inclassable aventure de Magma, le groupe fondé par Christian Vander. Son éclectisme se fait encore entendre dans le duo, devenu mythique, qu’il fonde avec le contrebassiste Patrice Caratini et que rejoindront des invités prestigieux comme Michel Delaporte, Maurice Vander,  Martial Solal et Marcel Azzola. Le duo Caratini, enrichi par la présence de  Marcel Azzola, se révèle comme l’une des  premières formations à opérer une fusion entre l’univers du jazz américain et le Paris musette des années Carné, Prévert, sur lequel flotte une indicible atmosphère à la Doisneau. Au début des années 1980, Marc Fosset devient surtout le partenaire fidèle de  Stéphane Grappelli – dont l’alter ego des  jeunes années n’était autre que le génial Django Reinhardt – et qu’il accompagnera sur les plus grandes scènes du monde : Carnegie Hall, Hollywood Bowl, Opéra de Sydney, Philarmonic de Berlin, Théâtre du Châtelet….   Le trio qu’il forme aujourd’hui avec  Jacques Bolognesi et, alternativement, Jean-Luc Ponthieux ou Pierre-Yves Sorin a de curieux airs de retrouvailles – d’un Ulysse lointain rentrant au pays et narrant ses aventures à un auditoire avide  d’exploits oniriques transmis dans le  respect formel des factures les plus  soignées.
Benjamin Goldenstein © 2007 Frémeaux & Associés

Jean-Luc PONTHIEUX 
Jean-Luc Ponthieux fait ses débuts professionnels à la contrebasse en 1981 en compagnie de Jacques Mahieux , puis de Manuel Denizet au sein du trio de Claude Barthélémy.  Deux ans plus tard, il forme avec Jacques. Mahieux la section rythmique du “B.B.G.”, le Big Band de Guitares de Gérard Marais, qui créera en 1985 l’opéra jazz “La Baraque Rouge’’.  Dans le milieu des années 1980, il  rencontre le saxophoniste Jean-Marc Padovani qui l’invite à rejoindre ses  formations régulières (trio ou quartet avec Christian Lété à la batterie et Francis Lockwood au piano). Jean-Luc Ponthieux apporte alors ses contributions à la scène expérimentale notamment dans les  Quartet et Octet de Sylvain Kassap.  Entre 1989 et 1991, il est invité à rejoindre l’Orchestre National de Jazz dirigé par Claude Barthélémy.  En 1993, il crée le Jean-Luc Ponthieux  Quintet “DOUBLE BASSE” avec J.-L.  Matinier, B. Rangell, M. Godard et C. Lété. Depuis, Jean-Luc Ponthieux a participé  à de nombreuses formations de jazz et multiplié les créations, comme avec le batteur Denis Fournier, le guitariste  Pascal Bréchet, ou encore Claude  Barthélémy.  En 2000, il se produit en Quintet avec  Jacques Bolognesi, Françis Varis, Marc Fosset et Pierre “Tiboum” Guignon –  formation dont naîtra le présent trio où il se partage la contrebasse avec Pierre-Yves Sorin.
Benjamin Goldenstein © 2007 Frémeaux & Associés

Pierre-Yves SORIN
Pierre-Yves Sorin fait ses débuts très jeune et sa carrière, commencée en 1968, s’annonce immédiatement brillante puisqu’il est  engagé pour deux tournées de 4 mois aux Etats-Unis en 1969 et 1970. A New-York, il pourra ainsi entendre Ray Charles, Dizzy Gillespie, Elvin Jones, Bill Evans, Miles Davis...  Après sa découverte enthousiaste du Lifetime de Tony Williams et John Mc Laughlin, il forme à Paris l’un des premiers groupes de jazz-rock français : Triode. Entre 1972 et 1975, il joue tous les soirs au Caveau de la Huchette (Paris) et fréquente les meilleurs solistes de passage. Entre rencontres et formations stables (Ensemble Europamerica de Jef Gilson entre 1975 et 1978) Pierre-Yves Sorin joue aux côtés des meilleurs jazzmen hexagonaux et mondiaux : Guy Laffite, Georges Arvanitas, Stéphane Grappelli, Didier Lockwood, Christian Escoudé, Aldo Romano, Jean-Charles Capon, Bernard Lubat, Sam Woodyard, Kenny Clarke, Chris Woods, Frank Foster, Al Grey, Pepper Adams, Wild Bill Davis, Harry Sweets Edison, Monty Alexander, Steve Lacy... Outre sa carrière de jazzman, et ses engagements aux côtés de vedettes des variétés (G. Moustaki, Z. Jeanmaire, J. Greco),  P.-Y. Sorin met son savoir au service de la pédagogie : en 1976 il est des membres fondateurs de l’école de jazz du C.I.M. à Paris où il enseigne la basse et dirige une classe jusqu’en 1985. De 1983 à 1995, il est le partenaire de Claude Bolling avec qui il enregistre de nombreux albums, musiques de films,  et tourne dans le monde entier avec de célèbres jazzmen et de grands solistes  classiques comme Jean-Pierre Rampal, Alexandre Lagoya, Maurice André, Marielle Nordman, Patrice Fontanarosa... Depuis 1999, il est le partenaire régulier de Benny Golson - avec qui il enregistre en 2003 un “Live au Duc des Lombards”. Présent sur plus de cinquante disques, dans de multiples formations, Pierre-Yves Sorin fait partie des bassistes les plus aguerris de sa génération. Le nombre de ses collaborations témoigne de la considération dont il jouit dans le milieu du jazz ; l’éclectisme de son parcours illustre la spécificité de son jeu, poétique et délicat.
Benjamin Goldenstein © 2007 Frémeaux & Associés

CD HERMETOTICO de Jacques Bolognesi - Marc Fosset - Trio avec Jean-Luc Ponthieux Pierre-Yves Sorin © Frémeaux & Associés 




EcoutezPisteTitre / Artiste(s)Durée
01 LA SALSA - Bolognesi03'15
02 MAGURA ILVEI - Bolognesi07'31
03 BB VALSE - Bolognesi02'22
04 PETITE LULU - Bolognesi04'15
05 PAPA BOLO - Bolognesi05'59
06 LITTLE CHILD - Bolognesi05'02
07 NENE'S TUNE - Bolognesi03'54
08 VALSE 2000 - Bolognesi03'45
09 MARMELADE IRLANDAISE - Bolognesi03'31
10 HERMETOTICO - Bolognesi04'39
11 PARCLAIRS DANCE - Bolognesi02'55
12 SACHA BLUES - Bolognesi04'43
13 VALSE DES SOUPIRS - Bolognesi04'19
« Tout simplement beau » par La Presse de la manche

[…] Avec le Jacques Bolognesi trio, tous autant qu’ils étaient, les spectateurs n’ont surtout pas été déçus. Bien au contraire. Ce fut même un vrai régal que de voir la complicité de ces trois compères. Jacques Bolognesi à l’accordéon, Marc Fosset à la guitare et Pierre-Yves Sorin à la contrebasse, les trois réunis, c’est assurément quelque chose. Imaginez. Un accordéon qui pleure puis qui sourit quand la guitare vient le rejoindre et qui se met à chanter quand la contrebasse leur emboîte le pas c’est un peu comme une fête qui commence. Une fête qui tout au long du concert ne cessera de monter en puissance et en autant de superbes moments. Valses et salsa peuvent s’enchaîner et les musiciens se déchaîner sans avoir l’air d’y toucher. C’est beau. Tout simplement beau. A en fermer les yeux de plaisir pour se mieux délecter de la magie de l’instant. Et quand la contrebasse y va de son morceau tout en swing et en harmonieuses mélodies, on croirait presque à une voix qui sort de l’instrument. Une voix qui se mélange aux voix des artistes, non sans rappeler à d’aucuns moments un certain Michel Legrand. Et ça continue. Encore et encore. Les morceaux s’enchaînent. Joyeux et festifs ou bien tristes et lancinants. Tant et tant que parfois cela ressemble à de vieilles rengaines surtout pas… rengaines. Bien au contraire. Les yeux de l’accordéoniste peuvent alors se fermer d’émotion car l’émotion est définitivement passée dans le public. On peut applaudir à tout rompre pour saluer la performance et le moment privilégié auquel il a été donné d’assister. […]
LA PRESSE DE LA MANCHE




"Trio Bolognesi - Sorin - Fosset" Festival de Jazz de Limoges

"Quel plaisir pour le Festival que de mettre en avant Jacques Bolognesi, accordéoniste, pianiste, tromboniste, arrangeur et compositeur de talent. Réclamé et sollicité pendant des années auprès de Claude Bolling, Vladimir Cosma, Art Taylor, Lalo Schiffrin, Elton John, Claude Nougaro, François Jeanneau, Martial Solal, Antoine Hervé, il faut découvrir Jacques Bolognesi dans son projet en Trio avec ses complices Marc Fosset et Pierre Yves Sorin et se laisser aller sur un Jazz Musette, Be Bop et ses compositions qui ont fière allure…à n’en plus douter un « Grand parmi les Grands », et comme un plaisir ne va jamais seul, Christian Escoudé et Maurice Vander , autres Géants de la scène Jazz française, ont fait l’amitié d’être au rendez vous…. Marc Fosset, émule de Wes Montgomery, disciple de Django, il deviendra le partenaire attitré de Stéphane Grappelli durant plus de vingt ans. Guitariste éclectique, il multiplie les collaborations de tout premier plan avec notamment Patrice Caratini, Marcel Azzola, Martial Solal et Maurice Vander. Pierre Yves Sorin, une des meilleures cartes de visite dans l’héxagone, de Guy Laffite à Didier Lockwwod, de Sam Woodyard à Harry Sweets Edison, il a accompagné Claude Bolling pendant quinze ans et a crée un magnifique Quintet depuis 1999 avec le saxophoniste Benny Golson." FESTIVAL DE JAZZ DE LIMOGES




Lettre d’Alain Antonietto à Benjamin Goldenstein

« Cher Benjamin,
Bien reçu le très joli disque de Bolo-Fo-Pon-Sorin !! Excellente musique par des « grands » de leurs instruments. Il est réjouissant de constater que les accordéonistes – grâce au travail de sape, dans le passé, de Didier Roussin, François Billard et… ton serviteur – n’ont plus honte de leur « piano à bretelles » !! Car avant leur retour à cet instrument, on connaissait Bolognesi et Galliano comme trombone de big band… Ton très bon texte de présentation l’évoque d’ailleurs… Ce qui frappe à l’écoute, c’est que finalement ce trop modeste Marc Fosset semble être celui qui imprime le climat particulier de l’album : très « exotique », biguine antillaise, rythmes brésiliens ou cubains, mélancolie de certaines plages… Non ? J’en veux pour preuve le fait que l’on retrouve l’ambiance musicale d’un disque paru en… 1982 (Caratini-Fosset-Azzola Trio), alors que l’accordéoniste leader n’est pas le même !!! Mystère de l’alchimie des personnalités riches… Miracle du jazz sans doute. » Alain Antonietto.




"Ces instrumentistes hors pairs sont de vrais jazzmen et ça s'entend" par Etudes Tsiganes

"Quelle bonne surprise que ce nouveau disque du trop discret Jacques Bolognési, accordéoniste (On se souvient de sa participation à Paris musette sur le même label au début des années 90 et des deux beaux disques du Bolovaris avec Francis Varis et Tiboum Gagnon) mais aussi tromboniste, arrangeur et sideman recherché. A ses côtés, Marc Fosset, guitariste qui fut associé aux lames de Marcel Azzola au sein du trio Azzola Caratini Fosset il y a une vingtaine d'années. A la contrebasse, selon les titres, Pierre-Yves Sorin ou Jean-Luc Ponthieux, tous excellents musiciens au curriculum vitae grand comme le bras ; on parle (trop) peu de ces modestes alors qu'ils volent bien plus haut que ceux régulièrement encensés dans le jazz français. A part une relecture sensible et poétique de " Little child ", beau thème de Wayne Shanklin (dont Eddie Constantine fit un tube " L'homme et l'enfant ", sur des paroles de René Rouzaud), que des compositions originales à l'inspiration variée : 4 de Bolognési (cf. le magnifique " BB valse " ou " Papa bolo ", buiguine très sensuelle et dansante où l'on verrait bien débouler Eddy Louiss), 2 de Ponthieux (" Magura Ilvei, ", " Petite Lulu ", avec un chorus très bluesy de Marc) qui tirent le trio vers une fusion groovy, 2 de Pierre-Yves Sorin et " Parclairs dance ", très jolie méditation signée Bolo-Fosset. Même si chacun des contrebassistes apporte une couleur différente, il s'agit à chaque fois d'un vrai trio, conjuguant maturité et décontraction, où chacun contribue de manière égale à l'équilibre de l'ensemble. Ces instrumentistes hors pairs sont de vrais jazzmen et ça s'entend : pas de plan ni de bavardage, pas de démonstration ni de virtuosité gratuite mais des chorus inspirés, un sens du dialogue, et des compositions très travaillées mais toujours lisibles. Accompagnateur redoutable, Marc Fosset fait chanter sa guitare ; son phrasé conjugue fluidité et élégance, ses interventions inspiration, finesse et swing; bref, un formidable guitariste, très sous-estimé à mon humble avis ; ce n'est pas sans raisons que Stéphane Grappelli fit appel à lui pendant plus de 10 ans. Quant à Bolognési, s'il a des doigts, il ne donne jamais dans l'esbroufe ou la facilité (cf. son chorus enlevé sur " Nene's tune ", boosté par une rythmique impeccable); c'est constamment musical. Une fusion réussie entre jazz américain et swing à la française (cf. la magnifique et acrobatique " Valse 2000 " de Bolognési). Une musique séduisante mais exigeante, raffinée mais lisible, qui devrait toucher bien au delà des jazz fan si les médias se donnaient la peine de faire leur boulot ; à la place de Popstar ou Drucker, une heure avec Bolognési et ses petits camarades de temps en temps, ça serait bien, non ? On peut rêver ! Il y a tout de même un petit défaut : la pochette est illisible ! Cette reproduction d'un tableau tendance surréaliste ne retiendra pas l'oeil du client lambda fouillant dans les bacs, qui passera de ce fait à côté d'un très beau disque !" Francis Couvreux - Etudes Tsiganes




"Un jazz qui ne manque pas de soufflet" par Dominique Denis - L'Express

"Il n’y a plus lieu de douter de la capacité de l’accordéon à se plier aux exigences du jazz: le supposé clivage qu’évoquait jadis Nougaro («Quand le jazz, quand le jazz est là/La java s’en, la java s’en va») a bel et bien vécu, et désormais, les virtuoses du piano à bretelles côtoient fièrement leurs homologues saxophonistes et trompettistes.
Et sous l’enseigne de La Lichère, qui nous avait donné la légendaire – et indispensable – trilogie de CD Paris Musette, ils peuvent maintenant dialoguer d’égal à égal avec des musiciens de tous horizons.
Dans son rôle de pianiste, Jacques Bolognesi a côtoyé Nougaro, justement, mais aussi Elton John, Claude Bolling, Lalo Schiffrin et Paul Simon.
À l’occasion de ses 60 ans, il revient à son premier amour, l’accordéon. Avec le guitariste Marc Fosset (dont le cv est tout aussi intimidant), Bolognesi dirige un trio que viennent compléter, en alternance, les contrebassistes Jean-Luc Pontieux et Pierre-Yves Sorin. Hermetotico (La Lichère/Frémeaux & Associés/SRI Distribution) n’a décidément rien d’hermétique, le titre se voulant, je présume, un clin d’œil au virtuose brésilien Hermeto Pascoal.
Dans cet heureux ménage musical à trois, jazz et blues font une place à ces musiques venues de diverses contrées – Brésil, Irlande, Antilles – où l’accordéon a depuis longtemps droit de cité.
Mais qu’on se rassure: Bolognesi a encore la java dans les doigts et le cœur, puisque sa réjouissante Valse 2000 donne lieu à une des plus belles flambées de ce disque placé sous le signe du bonheur partagé." Dominique Denis - L'EXPRESS




"Cette musique fait du bien par où elle passe." par Jazzman

"Un beau mariage de couleurs. L’accordéon lyrique de Jacques Bolognesi et la douce guitare de Marc Fosset s’accordent à merveille. En marge du musette, ils tissent de jolis motifs, tantôt entraînants, tantôt nostalgiques. La première « apparition » dans le trio d’une basse électrique choque un peu, mais l’on finit par s’y habituer. Surtout qu’il s’agit de la sonorité chaleureuse de Jean-Luc Ponthieux et de la plus belle composition de l’album, Magura Ilvei, qu’il a lui-même écrite. Entièrement original (hormis Little Child de Wayne Shanklin), le répertoire met en valeur l’empathie des musiciens. On regrette toutefois que certains titres, par trop primesautiers, n’aient pas la force du thème de Ponthieux. Nous sommes parfois à la marge du jazz mais cela importe peu tant cette musique fait du bien par où elle passe." Renaud Czarnes - JAZZMAN




"De la bonne musique" par Jazz Classique

"Premier prix de trombone du CNSM de Paris, Jacques Bolognesi est aussi un bon accordéoniste qui propose ici une musique « jazzée » avec de beaux moments de guitare de Marc Fosset et un accompagnement des bassistes/contrebassistes Jean-Luc Ponthieux et Pierre-Yves Sorin. De la bonne musique aux frontières du jazz qui dévoile quelques compositions originales…" Dominique Burucoa – JAZZ CLASSIQUE




"De la virtuosité et du goût, de l’élégance et de la discrétion" par Prestige Audio Vidéo

"Le trio du guitariste Marc Fosset et de l’accordéoniste Jacques Bolognesi est à géométrie variable, tantôt avec Jean-Luc Ponthieux, tantôt avec Pierre-Yves Sorin à la basse. Marc Fosset, après avoir accompagné pendant vingt ans Stéphane Grappelli, Jacques Bolognesi, après avoir joué du trombone pendant les années yéyé, car l’accordéon était maudit, nous offrent avec leurs deux compères des compositions qui montrent que l’accordéon est un instrument de jazz comme les autres. Seuls suffisent pour l’accordéoniste de la virtuosité et du goût, de l’élégance et de la discrétion. Toutes les qualités dont dispose à profusion Jacques Bolognesi. Quant à Marc Fosset, il lui suffit d’être lui-même, lui qui, en plus, a de l’humour et de l’inventivité à foison." Michel Bedin - PRESTIGE AUDIO VIDEO




"Mélodies naturelles, simples et redoutablement efficaces" par Citizen Jazz

"Un album dans l’esprit de "Trois temps pour bien faire" sur lequel on trouvait déjà le guitariste Marc Fosset : la place belle à l’accordéon (interprété ici avec brio par Jacques Bolognesi), dans un esprit d’ouverture et de mélange des genres, de la musette au blues en passant par la biguine. En compagnie alternativement de Jean-Luc Ponthieux ou Pierre-Yves Sorin à la basse, le trio propose des compositions originales aux mélodies naturelles, simples et redoutablement efficaces." Arnaud Stefani - CITIZEN JAZZ




« Le trio à quatre » par Jazz Hot

Le guitariste Marc Fosset et l’accordéoniste Jacques Bolognesi (qui fut longtemps tromboniste, à l’époque où jouer de l’accordéon était assimilé à un vice honteux) viennent d’inventer, à défaut de la quadrature du cercle, le trio à quatre. Il leur suffisait d’avoir à la contrebasse tantôt Jean-Luc Ponthieux, tantôt Pierre-Yves Sorin. Sur ces fondations hyper-solides, ils ont construit, avec humour et inventivité, tous les quatre, des airs emplis de discrétion et de goût. Marc Fosset s’est fendu d’un hommage à Néné (Mailhes, sans doute), un autre à Hermeto (Pascoal, certainement), Bolognesi à son père et à B.B. (Brigitte ou bien une autre ? Il y a tant d’autres B.B. qu’on a pas oubliées), Pierre-Yves Sorin à Sacha (Distel ou Guitry ?). Ce CD est un kaléïdoscope où chacun peut être touché par la fraîcheur de cet accordéoniste élégant qu’est Jacques Bolognesi et par la virtuosité de l’ancien compagnon de route de Stéphane Grappelli, le grand Marc Fosset qui nous fait découvrir qu’en plus, il chante. Bref, un beau CD. Michel BEDIN – JAZZ HOT




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