HANNAH ARENDT - LA CRISE DE LA CULTURE

JEAN-FRANCOIS MATTEI

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FA5398

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Hannah Arendt, penseur de la modernité, irrigue par son oeuvre tant la philosophie que la politique.
La culture, aujourd’hui diffusée, distribuée et démocratisée, n’a pourtant jamais été en plus grand péril.
Par une analyse des concepts de tradition, d’autorité, d’éducation et de liberté, Hannah Arendt dresse un portrait sans concessions de notre monde contem porain où la crise de la culture pose la question de la construction de notre devenir.
Quelle place pour l’Art dans cette société de masse ? Comment donner un sens à l’aventure humaine sans culture pour nous orienter ?
Jean-François Mattéi exprime cette pensée complexe en un langage simple et éclairant. Il met en lumière les paradoxes de la modernité et avec lui nous nous trouvons sur la brèche, ce présent entre le passé et l’avenir, où il est possible de bâtir sciemment la suite de notre Histoire.
Lola CAUL-FUTY FRÉMEAUX

DIRECTION ARTISTIQUE : CLAUDE COLOMBINI, LOLA CAUL-FUTY
CD1 :
LA CRISE DE LA CULTURE • HÉRITAGE DE CULTURE • LA BRÈCHE ENTRE LE PASSÉ ET L’AVENIR • LA LIBERTÉ DE L’HOMME • L’AUTORITÉ, CONDITION DE TRANSMISSION • LE DÉCLIN DE L’AUTORITÉ • UNE SOCIÉTÉ DE MASSE • LA CULTURE HORS DU MONDE DE LA VIE • CONSOMMER DU LOISIR • OEUVRE DE CULTURE : INUTILE ET PERMANENTE • QU’EST-CE QUE LA CULTURE ? • L’ART, PHÉNOMÈNE DU MONDE PUBLIC.
CD2 :
QUESTIONS • UNE CULTURE SCIENTIFIQUE ? • L’IMPACT DE LA MONDIALISATION • AUTORITÉ ET TRANSGRESSION • ARENDT PAR RAPPORT AU MARXISME • L’ABANDON DES ÉLITES • L’HOMME ET LE TRAVAIL • L’ENSEIGNEMENT DANS LA SOCIÉTÉ • L’AVIS DES GENS SIMPLES • LA NOSTALGIE DU DÉCLIN ? • HANNAH ARENDT FACE À MAI 68 • REPRODUIRE L’OEUVRE D’ART • L’ART EST-IL LA SEULE CULTURE ? • PERTE DE L’UNICITÉ DE L’ART • N’Y A-T-IL PAS DE L’ART UTILE ?
Hannah Arendt FA5398

La crise de la culture
Hannah Arendt explique par jean-francois mattei

COFFRET 2 CDs

Jean-François MATTÉI
professeur émérite à l’uni­versité de Nice-Sophia Antipolis
Né le 9 mars 1941 à Oran (Algérie)
Marié à Anne JAUBERT, Professeur agrégé d’anglais, trois enfants (Philippe, Alexandre, Isabelle)
Docteur d’État ès Lettres, Agrégé de Philosophie, Diplômé de Sciences politiques
Chevalier de la Légion d’Honneur (promotion de Pâques 2004)

Fonctions universitaires
Professeur à l’Université de Nice-Sophia Antipolis de 1980 à 2006 (retraite). Directeur du département de Philosophie de 1984 à 1988. Directeur du DEA de la formation doctorale «?Philosophie et Histoire des Idées?» depuis 1995 et responsable du Master «?Philosophie?» de 2004 à 2006
Professeur à l’Institut d’Études Politiques d’Aix-en-Provence depuis 1973
Membre de l’Institut universitaire de France : élu en 1996 et réélu en 2002.
Membre du Comité d’Éthique du CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement) de 2000 à 2006
Membre du Conseil National pour un Nouveau Développement des Sciences Humaines et Sociales (nommé par le Ministre de l’Éducation Nationale) de 1998 à 2001
Responsable en Philosophie et en Sciences humaines pour le COFECUB (Comité Français d’Évaluation de la Coopération Universitaire avec le Brésil) de 1998 à 2006
Expert pour la philosophie auprès du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Professeur associé à l’université Laval de Québec (Canada) depuis 2003
Professeur invité à l’université de Marmara (Istanbul) depuis 1991

Fonctions administratives
Conseiller auprès du Ministre de l’Éducation nationale en 1993 et 1994 (Cabinet du Ministre)
Membre du Conseil National des Universités (XVIIe section) de 1992 à 1995 (Vice-Président), puis de 1995 à 1998 et de 2003 à 2006, et du Comité National du CNRS (35e section) de 1998 à 2003
Membre du groupe d’experts n° 6 en Sciences Humaines et Sociales de la Mission Scientifique et Technique du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche de 1994 à 1998, et de 2002 à 2006
Président de la Commission de spécialistes en Philosophie de l’Université de Nice depuis 1997, et membre des Commissions de spécialistes en Philosophie des Universités de Paris-Sorbonne (Paris IV) et de l’Université de Bourgogne (Dijon)
Membre du Conseil Supérieur Régional de la Recherche et de la Valorisation de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur de 1994 à 1998 : Vice-Président responsable de la Commission n° 2 (Sciences Humaines et Sociales)
Vice-Président de l’Académie Interdisciplinaire des Sciences de Paris depuis 1996
Membre de la section «?Prospective?» du Conseil Économique et Social de la Région Provence-Alpes- Côte d’Azur (PACA) depuis 2007

Fonctions éditoriales
Membre du Comité scientifique de la revue Les Études philosophiques depuis 1985 et du Conseil de rédaction de la revue Laval Théologique et Philosophique (Québec) depuis 1997
Membre du Comité de rédaction de la revue Cités depuis septembre 2003
Directeur de la revue Noesis (Paris, Vrin) depuis 2003
Directeur de la collection «?Thémis-Philosophie?», aux Presses Universitaires de France (Paris) depuis 1995
Directeur de la collection «?Chemins de pensée?» aux éditions Ovadia (Nice-Paris-Montréal-Bruxelles) depuis 2006

CD 1
 1. La crise de la culture 5’51
 2. Héritage de culture 5’07
 3. La brèche entre le passé et l’avenir 6’26
 4. La liberté de l’Homme 5’46
 5. L’autorité, condition de transmission 4’47
 6. Le déclin de l’autorité 5’18
 7. Une société de masse 5’35
 8. La culture hors du monde de la vie 4’35
 9. Consommer du loisir 5’21
10. Œuvre de culture : inutile et permanente 4’37
11. Qu’est-ce que la culture?? 3’51
12. L’art, phénomène du monde public 4’22

CD 2 : Questions
 1. Une culture scientifique?? 2’30
 2. L’impact de la mondialisation 3’14
 3. Autorité et transgression 6’11
 4. Arendt par rapport au marxisme 4’34
 5. L’abandon des élites 2’50
 6. L’Homme et le travail 2’50
 7. L’enseignement dans la société 4’19
 8. L’avis des gens simples 5’49
 9. La nostalgie du déclin ? 7’24
10. Hannah Arendt face à Mai 68 3’25
11. Reproduire l’œuvre d’art 6’35
12. L’art est-il la seule culture?? 2’10
13. Perte de l’unicité de l’art 4’25
14. N’y a-t-il pas de l’art utile?? 4’05

«?Le passé n’éclairant plus l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres.?»
Tocqueville

Hannah Arendt, penseur de la modernité, irrigue par son œuvre tant la philosophie que la politique.

La culture, aujourd’hui diffusée, distribuée et démocratisée, n’a pourtant jamais été en plus grand péril. Par une analyse des concepts de tradition, d’autorité, d’éducation et de liberté, Hannah Arendt dresse un portrait sans concessions de notre monde contem­porain où la crise de la culture pose la question de la construction de notre devenir.

Quelle place pour l’Art dans cette société de masse ? Comment donner un sens à l’aventure humaine sans culture pour nous orienter ?

Jean-François Mattéi exprime cette pensée complexe en un langage simple et éclairant. Il met en lumière les paradoxes de la modernité et avec lui nous nous trouvons sur la brèche, ce présent entre le passé et l’avenir, où il est possible de bâtir sciemment la suite de notre Histoire. 
Lola Caul-Futy Frémeaux

Ecouter LA CRISE DE LA CULTURE : HANNAH ARENDT EXPLIQUE PAR JEAN-FRANCOIS MATTEI (livre audio)  © Frémeaux & Associés 2013 Frémeaux & Associés est l'éditeur mondial de référence du patrimoine sonore musical, parlé, et biologique. Récompensés par plus de 800 distinctions dont le trés prestigieux "Grand Prix in honorem de l'Académie Charles Cros", les catalogues de Frémeaux & Associés ont pour objet de conserver et de mettre à la disposition du public une base muséographique universelle des enregistrements provenant de l'histoire phonographique et radiophonique. Ce fonds qui se refuse à tout déréférencement constitue notre mémoire collective. Le texte lu, l'archive ou le document sonore radiophonique, le disque littéraire ou livre audio, l'histoire racontée, le discours de l'homme politique ou le cours du philosophe, la lecture d'un texte par un comédien (livres audio) sont des disques parlés appartenant au concept de la librairie sonore. (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, cours sur CD, entretiens à écouter, discours d'hommes politiques, livres audio, textes lus, disques parlés, théâtre sonore, création radiophonique, lectures historiques, audilivre, audiobook, audio book, livre parlant, livre-parlant, livre parlé, livre sonore, livre lu, livre-à-écouter, audio livre, audio-livre, lecture à voix haute, entretiens à haute voix, parole enregistrée, etc...). Les livres audio sont disponibles sous forme de CD chez les libraires  et les disquaires, ainsi qu’en VPC. Enfin certains enregistrements de diction peuvent être écoutés par téléchargement auprès de sites de téléchargement légal.




EcoutezPisteTitre / Artiste(s)Durée
CD 1
01 La crise de la culture05'52
02 Hériter de culture05'07
03 La brèche entre le passé et l'avenir06'25
04 La liberté de l'homme05'47
05 L'autorité, condition de transmission04'44
06 Le déclin de l'autorité05'17
07 Une société de masse05'35
08 La culture hors du monde de la vie04'36
09 Consommer du loisir05'20
10 Oeuvre de culture inutile et permanente04'37
11 Qu'est ce que la culture?03'49
12 Art phénomène du monde public04'23
CD 2
01 Une culture scientifique02'31
02 L'impact de la mondialisation03'08
03 Autorité et transgression05'55
04 Arendt par rapport au Marxisme04'33
05 L'abandon des élites02'42
06 L'homme et le travail02'46
07 L'enseignement dans la société04'04
08 L'avis des gens simples05'42
09 La nostalgie du declin07'28
10 Hannah Arendt face à mai 6803'19
11 Reproduire l'oeuvre d art06'34
12 L'art est-il la seule culture?03'09
13 Perte de l'unicité de l'art04'24
14 N'y a t-il pas de l'art utile?03'57
« L’œuvre d’art est une manifestation permanente du monde » par Blog Ministre de la culture

Qu’est-ce qu’une œuvre d’art ?, s’interroge Hannah Arendt. A ses yeux, une telle œuvre n’a tout d’abord rien à voir avec le monde de la vie : elle ne fait que renvoyer au monde des œuvres, et dans une large mesure, elle n’a rien à nous dire sur notre vie quotidienne. C’est en quoi l’objet culturel se distingue des autres objets de consommation. C’est en quoi par exemple la littérature contemporaine ne peut en rien passer pour culturelle, tout particulièrement dans le champ du polar, cet ex-mauvais genre qui ne relève plus guère aujourd’hui que du loisir de plage, y compris quand il prétend regarder la société et en faire la critique, obéissant qu’il est, à des codes par trop éprouvés. On le voit, aux yeux de Hannah Arendt, peu d’objets de ce qui forme notre culturel contemporain satisfont à l’exigence qu’elle dessine. Cela est vrai du roman policier, tout comme de la plupart des œuvres dites artistiques, qui relèvent presque toujours du même traitement que celui des objets de consommation courante : elles sont utilitaires. Le marché culturel porte ainsi bien son nom, qui ne reconnaît plus dans les arts que leur valeur d’échange, les vouant à la destruction périodique, une nouveauté chassant la précédente sitôt consommée. Le marché du livre a ainsi besogneusement détruit le caractère d’œuvre d’art de l’entreprise romanesque, en la déréalisant : tout comme la société de consommation déréalise l’œuvre de culture en ne s’intéressant qu’à son caractère de loisir. Toutes les œuvres, ou peu s’en faut, sont devenues des œuvres de loisir. Comprenons-nous : Arendt ne s‘élève pas contre l’industrie du loisir, mais elle montre qu’en fait d’œuvres d’art, nous ne faisons que consommer du loisir, détruit à mesure qu’il est consommé, dans une répétition des genres et des codes souvent navrante. Les objets que nous nommons de culture, par habitude ou paresse, ne font que participer du processus vital de la société de consommation qui permet, tout comme le dernier gadget à la mode, de passer le temps, en s’insérant dans un cycle social qui relève du procès biologique de la vie : il faut bien se détendre… Dans ce processus rythmé comme une valse, ces prétendues œuvres qui ne sont que des moments de sociabilité nous entraînent dans leur ronde sans que nous puissions arrêter le temps. Une vie sociale en somme asservie à la consommation.
Or une œuvre d’art n’est jamais inscrite dans un processus vital. Bien au contraire, elle a pour seule dimension de se détourner de ce processus qui engloutit tout ce qu’il consomme, qui fait disparaître tout ce qu’il a placé sous les feux de son actualité. L’œuvre d’art, elle, est une manifestation permanente du monde. Elle ouvre à un monde spécifique : celui de Mozart, celui de Bergman. Elle est radicalement étrangère à ce qui fait la vie. Car encore une fois, elle fait monde, elle ne fait pas vie. Elle est un phénomène du monde, pas un événement de la vie sociale ou culturelle. «La culture concerne les objets, nous dit Hannah Arendt, et elle est un phénomène du monde. Les loisirs concernent les gens et ils sont un phénomène de la vie». Le monde s’oppose ainsi à la vie dans le champ artistique, en ce sens qu’une œuvre d’art est parfaitement inutile à toute vie sociale. Elle n’est la diagnose d‘aucun rapport social. Elle n’est même pas faite pour dénoncer : elle ne participe à aucune existence sociale. Le procès de Kafka survit à Kafka, non pour nous dire quelque chose du temps de Kafka, sinon accessoirement, mais pour ouvrir, toujours, encore, à autre chose. «L’œuvre nous dit Hannah Arendt, transcende tout besoin, parce qu’elle s’installe dans un monde qui est celui de la permanence». Y compris transcende-t-elle le besoin de révolte, de dénonciation, de séduction. Elle participe de sa propre aura, comme l’écrivait Walter Benjamin, n’a pas de dessein politique, pas de discours social à tenir, elle n’est pas destinée aux hommes : elle est faite pour le monde des œuvres d’art. Echappant ainsi à la sphère de la vie.
De fait, nous n’avons pas besoin d’art. Le défendre serait idiot. L’art ne nourrit pas, l’art n’est pas nécessaire. La culture ne sert à rien. Elle est l’ordre de la liberté. Et la culture de masse est donc une hérésie : parlons de loisir de masse. Et d’un loisir de masse qui parasite les vraies œuvres culturelles. A ce titre, nombre d’éditeurs ne font que contribuer à l’aveuglement général, l’appauvrissement général qui nous enferme et nous recroqueville sur des objets culturels privés de toute culture à vrai dire, faute d’avoir pris conscience du fait qu’il existait une distance phénoménale entre le vrai objet d’art et nous.
Joël JEGOUZO - BLOG MINISTRE DE LA CULTURE




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