Ce crépitement de paillettes n'avait rien d'un feu de paille.
Alain Gerber
Diffuser le meilleur de l'oeuvre des jazzmen de premier plan. Force est de reconnaître que Frémeaux battit avec "The Quintessence" un outil de vulgarisation particulierement réussi.
Guy Chauvier - Jazz Classique
Les coffrets « The Quintessence » jazz et blues, reconnus pour leur qualité dans le monde entier, font l’objet des meilleurs transferts analogiques à partir des disques sources, et d’une restauration numérique utilisant les technologies les plus sophistiquées sans jamais recourir à une modification du son d’origine qui nuirait à l’exhaustivité des informations sonores, à la dynamique et la cohérence de l’acoustique, et à l’authenticité de l’enregistrement original. Chaque ouvrage sonore de la marque « Frémeaux & Associés » est accompagné d’un livret explicatif en langue française et d’un certificat de garantie.
Edition sous la direction d'Alain Gerber et Patrick Frémeaux, Notice discographique par Alain Tercinet, Discographie par Daniel Nevers, Editorialisation par Claude Colombini.
Les "incontournables" de l'Histoire du jazz, une présentation sobre, de bon goût, des livrets opulents (personnels, dates et lieux d'enregistrement, noms et références des labels d'origine, etc..), une " direction artistique" assurée par l'un des meilleurs écrivains du jazz, Alain Gerber (magnifique liner notes).
Frédéric Goaty - Jazz Magazine
Droits audio : Groupe Frémeaux Colombini SAS
"L'anthologie de Frémeaux & Associés" par Alain Tercinet
« L’anthologie de Frémeaux & Associés "The Quintessence – New-York, Los Angeles, 1939-1945" est fort recommandable… » Alain TERCINET – JAZZ MAN
« La majorité de l’oeuvre d’Art Tatum ayant été publiée en 78 tours, il est normal que les compilations dominent parmi les recueils qui lui sont consacrés. Conseiller deux ou trois CD de Tatum est aussi objectif qu’aléatoire car, chez lui, il n’y a rien à jeter. L’anthologie de Frémeaux & Associés "The Quintessence – New-York, Los Angeles, 1939-1945" est fort recommandable… » Alain TERCINET – JAZZ MAN
Diapason Historique
"ces trente-six pièces sont plus qu’un avant-goût du paradis." Paul BENKIMOUN – DIAPASON
« Personne ne peut se vanter d’avoir surclassé Art Tatum. Ne croyez pas que son règne sans partage et son influence se soient limitées à son époque. Au-delà des styles, des reproches parfois à la débauche de virtuosité dont Tatum a pu faire preuve, la place que ce pianiste a gagnée au panthéon du jazz, il la doit non seulement à une irrésistible maîtrise instrumentale, qui faisait l’admiration de ses pairs classiques comme Horowitz, mais à une imagination harmonique peu commune. La plus grande force d’Art Tatum est de combiner la puissante assise de la main gauche de la tradition du « stride » et la volubilité profuse de qui inventerait cent mélodies à la seconde, sans que jamais le funambule ne paraisse menacé par la chute. Ainsi, Tatum semble-t-il sans cesse réinventer. La présente sélection fait appel à des enregistrements en solo et en formation, officiels ou privés. Même si l’histoire veut que le meilleur de Tatum ait été donné loin des micros, ces trente-six pièces sont plus qu’un avant-goût du paradis. » Paul BENKIMOUN – DIAPASON
« Personne ne peut l’égaler » par Keyboards
Dirigée par Alain Gerber, la collection « The Quintessence » de Frémeaux & Associés permet une excellente initiation à l’œuvre d’un musicien. Quitte à aller approfondir par la suite, sa sélection donne les bonnes clefs pour y accéder dans les meilleures conditions possibles. C’est pourquoi celui qui n’a jamais entendu une seule note de piano d’Art Tatum devrait y trouver son miel. Ce double CD couvre la période 193-1945 du plus extra-terrestre de tous les pianistes de jazz. Si je devais choisir la figure de tête du piano, je citerais bien sûr Art Tatum avant qui que ce soit. Personne ne peut l’égaler. Il a fait tout ce qu’on peut faire sur un piano, dit Herbie Hancock.
Franck MÉDIONI - KEYBOARDS
« Aussi convaincant qu’élégant » par Jazzman
« Mesdames et messieurs, ce soir Dieu est descendu parmi nous ». Ainsi, dit-on, Fats Waller présenta Art Tatum venu en voisin. Une déification avalisée au fil des ans par la majorité des jazzmen et la quasi-totalité des pianistes, toutes catégories confondues. De Fletcher Henderson à Corea, en passant par Bud Powell, Erroll Garner , McCoy Tyner, Basie, Hancock et, dit-on – on ne prête qu’aux riches – Gershwin, Rachmaniov, Paderewski et Horowitz. Inclassable, étranger aux schémas et catégories habituels du jazz, Tatum fut une idole paradoxale. Son influence fut immense mais il n’infléchit en rien le cours de la musique afro-américaine et n’engendra pas la moindre école pianistique tellement son univers musical était indissociable de cette « superlative » technique qu’il sembla posséder d’emblée. A l’inverse de ses pairs, Tatum n’eut pas le souci de l’étendre mais bien de la canaliser au nom de la logique du discours. Ni vraiment compositeur – les thèmes qu’il signa, Gang O’Notes, Just Before Dawn, Between Midnight and Dawn entre autres, pour intéressants qu’ils soient, ne constituent pas une œuvre – ni arrangeur, Tatum fut pianiste. Exclusivement. Et dans l’art collectif qu’est le jazz, il n’est jamais aussi grand que seul, face à son clavier. Il y interprétait à sa manière l’Élégie de Massenet ou Humoresque de dvorak, s’empressant d’appliquer aux standards qu’il chérissait les avancées harmoniques découvertes dans ces pièces de « musique sérieuse » qu’il aimait tout autant. En se découvrant aussi, au travers de Aunt Hagar’s Blues ou de Lonesome Graveyard Blues, comme un blues man. Occasionnel, mais aussi convaincant qu’élégant. Au Gee-Haw Stables, en 1941, sera enregistré un amusant Toledo Blues, qu’il chantait d’une voix paresseuse et fortement alcoolisée. Et Wee Babe blues, gravé la même année en compagnie de Big Joe Turner, se vendra à 500 000 exemplaires ! Curieusement, nombre de points obscurs subsistent dans la biographie de ce personnage illustre qui ne se livrait guère. Ainsi les origines de sa quasi cécité restent incertaines : cataracte de naissance, brûlures solaires, accident sportif…ou mélange des trois ? Né à Toledo, Ohio, le 13 octobre 1909, Art apprit le violon et le piano à l’Institut pour Aveugles de Columbus, mais où poursuivit-il par la suite ses études musicales ? Et de quelle manière forgea t-il son langage ? Teddy Wilson : « Il est le seul musicien dont on ne puisse trouver les origines du style. A l’évidence, Louis Armstrong influença Earl Hines… mais pour Tatum impossible de trouver quoi que ce soit sur où et comment il aboutit à cette façon de jouer ». Questionné, l’intéressé s’en tirait par la pirouette « c’est de Fats [Waller] que je viens ». Moins sommairement, l’une de ses exégètes, Felicity Howlett, écrivit fort justement : « Ce qui, au départ, permit à Tatum de devenir une légende consiste en un minimum d’instruction formelle auquel s’ajoutent les leçons tirées de l’écoute d’un nombre ahurissant de rouleaux pour pianos mécaniques, d’émissions de radios et de disques…et beaucoup de temps passé devant un clavier, chez lui ou à l’extérieur ».
JAZZMAN
« Somptueuse compilation » par So Jazz
Charlie Parker rêvait de faire sur son alto ce que la main droite d'Art Tatum réusissait sur un clavier. Fats Waller le compara à Dieu en personne. En 46 années de présence sur cette terre, cet OVNI quasi aveugle a éclaboussé de son génie le monde du jazz. Concoctée par Alain Gerber, cette somptueuse compilation s'impose comme l'une des références du genre.
M. D. – SO JAZZ