"J'ai appris à vivre grâce à Luc Ferry" par Les Echos
"J'ai appris à vivre grâce à Luc Ferry », a-t-on envie de s'écrier dès le premier CD.
Luc Ferry est clair, jamais jargonnant. On se demande ce qu'il est allé faire rue de Grenelle, il aurait dû être prof de philo." Emmanuel HECHT - LES ECHOS
"Séquence 1. La philosophie grecque. La victoire du christianisme." Le premier des quatre CD lus par Luc Ferry « Apprendre à vivre » (29,99 euros) - d'après son livre éponyme et succès de librairie - édité par Frémeaux & Associés, spécialistes de la cassette-à-penser, et Plon, son éditeur papier, démarre en fanfare. Comme une méthode Assimil : « La philosophie n'a aucun rapport avec les définitions habituelles des manuels de terminale », affirme tout de go l'ancien ministre de l'Education. Toutes ces années perdues... La philosophie n'est pas plus une méthode de pensée qu'une forme élaborée de réflexion critique, « c'est une doctrine du salut sans Dieu ». Le salut ? « Le fait d'être sauvé d'un grand danger ou d'un malheur. » Dès les stoïciens (Epictète) et les épicuriens (Lucrèce) apparaît la nécessité d'épargner à l'homme ces peurs qui empêchent de vivre : peur de l'accident, peur psychique, peur de la mort, bien sûr. Pas seulement la peur de la fin de sa propre vie, mais la peur de l'irréversible, du « plus jamais ». Et, le plus souvent, peur de la mort de l'autre et deuil de l'être aimé. « J'ai appris à vivre grâce à Luc Ferry », a-t-on envie de s'écrier dès le premier CD.
La différence entre philosophie et religion ? La première, poursuit-il, infatigable, dit qu'on peut se sauver par soi-même et l'exercice de la raison ; la seconde, qu'il faut s'en remettre, avoir foi (en latin, « fides » signifie foi et confiance), en un autre, Dieu, envoyé de Dieu, prophète.
La philosophie suit trois axes. Comprendre le monde, le « terrain de jeu » où se déroule l'existence ; les Grecs appellent cela la « theoria ». Comprendre les règles du jeu : les Grecs parlent d'éthique, les Romains de morale. Trouver la « finalité du jeu » : quel sens donner à tout cela. Luc Ferry est clair, jamais jargonnant. On se demande ce qu'il est allé faire rue de Grenelle, il aurait dû être prof de philo. Il a une belle voix de crooner, il pourrait chanter aussi (son prochain CD). Ces quatre-là suivent le plan de son livre. « Apprendre à vivre, traité de philosophie à l'usage des jeunes générations » s'écoute - et se lit - à tout âge et à toute heure. Il pose les questions essentielles. Dès le mardi matin." Emmanuel HECHT - LES ECHOS
"La mode ne date pas d'hier" par Luc Ferry
"La nouveauté, s’il y en a une, c’est le succès d’une conception démocratique de la philosophie. " Luc FERRY - © 2006 LIVRES HEBDO
La nouveauté, s’il y en a une, c’est le succès d’une conception démocratique de la philosophie. De Michel Onfray à Pierre Rosanvallon ou d’André Comte-Sponville à Marcel Gauchet, vous ne trouverez pas beaucoup de points communs. Mais vous trouverez la démocratie. L’avant-garde n’était pas démocratique : elle s’adressait à un peuple futur, réservant le présent à un clergé tenace. Elle était profondément élitiste, jusque dans son langage. Ne me faites pas dire ce que je ne dis pas, cependant je trouve normal, inévitable, qu’il y ait de l’« élitisme », des spécialisations et des difficultés dans une pensée digne de ce nom. En revanche, je conteste qu’une caste s’autoproclame gardienne du futur pour verrouiller le présent. […]
Peut-être a-t-on, en effet, le sentiment que la philo serait devenue plus « facile ». Elle ne l’est pas. Elle ne le sera d’ailleurs jamais. Mais elle ne cherche plus à se crypter. » Luc FERRY - © 2006 LIVRES HEBDO
"Ferry et Onfray rendent la philo accessibles à tous" par le CRAP - Cahiers Pédagogiques
"Deux stars de la philo tentent de mettre la pensée à la portée de tous. Michel Onfray publie Contre-histoire de la philosophie et Luc Ferry, Apprendre à vivre." (CRAP - CAHIERS PEDAGOGIQUE)
"Mieux vivre" par Le Figaro
« Luc Ferry croit à cette voie. A ses yeux, la philosophie doit apporter des réponses sur le plan personnel tout en s'inscrivant dans un développement durable pour tous. » par Christophe DORÉ, Sébastien LE FOL et Anthony PALOU – LE FIGARO.
© 2006 LE FIGARO
« [...] Certains voient une régression dans ce souci d'aborder de manière compréhensible des sujets concernant le commun des mortels. Remettre la philosophie dans la rue, ce n'est pas la galvauder, mais au contraire la ramener à sa vocation première, rétorquent les «nouveaux philosophes», critiquant ces années où la philosophie ne sortait plus des sphères d'experts qui lui étaient réservées.
Luc Ferry croit à cette voie. A ses yeux, la philosophie doit apporter des réponses sur le plan personnel tout en s'inscrivant dans un développement durable pour tous. N'hésitant pas à se placer en concurrence avec le religieux et la psychologie, il affirme que tous les grands philosophes athées ont apporté une réponse sur la manière de rendre l'humanité heureuse. Il serait donc possible de construire sa propre route vers la sagesse en s'enrichissant de ces exemples. [...] » par Christophe DORÉ, Sébastien LE FOL et Anthony PALOU – LE FIGARO.
© 2006 LE FIGARO
"Splendeur de la philosophie" par L'Express
« Elle est, depuis l'Antiquité, un outil essentiel à la vie, explique Luc Ferry, qui revisite en pédagogue l'histoire des idées. » par Dominique SIMONNET – L’EXPRESS
« Elle est, depuis l'Antiquité, un outil essentiel à la vie, explique Luc Ferry, qui revisite en pédagogue l'histoire des idées.
A l'heure des cellules psychologiques de crise, où chacun se voit sommé d'épancher son âme et de "faire son deuil" au moindre traumatisme, la philosophie, quête laborieuse d'une vie éclairée, peut paraître bien désuète. N'est-elle pas d'ailleurs écartée de la culture commune, reléguée au rang de spécialité universitaire ? Aujourd'hui, un étudiant français se doit de connaître les mathématiques, l'histoire, la littérature, un peu de science, mais on ne lui tient pas rigueur s'il prend Kierkegaard pour une marque de bière. Pourtant, rappelle Luc Ferry, nos convictions, nos valeurs, nos réactions face à la maladie, à la mort, à la souffrance, trouvent toutes leurs racines dans les réflexions des penseurs depuis l'Antiquité. Loin d'être une matière subsidiaire, la philosophie serait donc un outil indispensable pour mieux vivre.
Une continuité des visions du monde
C'est cette conviction qui a incité l'ancien ministre de l'Education à rédiger ce petit précis destiné aux jeunes générations. Où il déroule deux bons millénaires d'évolution des idées. Tutoyant le lecteur à l'instar d'Epictète (premier auteur philosophe), Ferry raconte, en termes clairs, comment se sont élaborées les visions successives du monde et comment chacune d'elles a inspiré une conception de l'homme, une pratique de la vie en société et une doctrine du "salut" (ce qu'il advient après la mort). On pourra contester son choix, déplorer l'absence de telle ou telle figure, mais l'ouvrage n'a pas la prétention à l'exhaustivité. Et son principal mérite est d'inscrire les grandes théories dans une continuité historique où elles prennent tout leur sens (intégrant les quinze siècles de pensée religieuse, qui passent aux oubliettes chez d'autres auteurs), montrant comment chaque chapelle s'est édifiée sur les vestiges de la précédente.
Ainsi le stoïcisme antique, qui veut plier la société à l'ordre naturel, est-il balayé par la révolution chrétienne, qui, elle, invente un dieu incarné, porte-parole des faibles, et élabore une morale du salut plus performante (l'immortalité pour tous grâce à la résurrection). Elle est à son tour emportée par la révolution scientifique de la Renaissance ("une crise des repères inouïe", note Ferry), qui affirme que chaque individu est libre et perfectible. Doctrine elle-même battue en brèche par les grands idéaux laïques (la révolution, la patrie, la science), à leur tour détruits par le postmodernisme ravageur d'un Nietzsche, pour qui l'humanisme n'est qu'une idole de plus (thèse fétiche des nazis). Et nous nous retrouvons, épuisés, dans le monde de Heidegger, celui de la technique souveraine qui n'a plus de projet, si ce n'est sa propre répétition frénétique.
Et après ? Comment penser un monde sans dieu, sans idéologie, sans illusions ? Que reconstruire sur les décombres ? Au terme du voyage, Luc Ferry plaide pour une "pensée élargie", une sorte de marché aux idées, qui, avant de jeter les doctrines à la poubelle, en recyclerait les bons morceaux afin d'élaborer un nouvel humanisme. Vaste chantier qu'on lui laissera... Le lecteur, lui, trouvera en tout cas dans ce kit de survie philosophique quelques bonnes idées qui l'aideront sinon à mieux vivre, du moins à mieux penser. » par Dominique SIMONNET – L’EXPRESS
© L’EXPRESS
"La paix humaniste de Luc Ferry" par Roger-Pol Droit
« Il cherche une forme de sagesse. Il demande à la philosophie les moyens de rendre meilleure l'existence.
Longtemps, la philosophie moderne s'est voulue purement théorique. On avait fini par oublier les buts antiques de la discipline. » par Roger-Pol DROIT – LE POINT
« Il cherche une forme de sagesse. Il demande à la philosophie les moyens de rendre meilleure l'existence.
Longtemps, la philosophie moderne s'est voulue purement théorique. On avait fini par oublier les buts antiques de la discipline.
Hyperconceptuelle, elle semblait ne plus pouvoir assumer son plus vieux rôle : aider à vivre mieux, plus libre, débarrassé de craintes vaines, lesté seulement de quelques vérités raisonnablement acquises. Finalement, un tournant d'envergure s'est amorcé il y a déjà une vingtaine d'années. Pierre Hadot a fait redécouvrir les exercices de sagesse des écoles grecques et romaines. A mesure, des évidences estompées sont revenues : la pensée façonne l'existence, vivre peut s'apprendre, notre temps exige l'invention d'une sagesse à sa mesure. Où la trouver ? Que reprendre des doctrines anciennes, épicurisme ou stoïcisme ? Comment forger des préceptes adaptés au monde qui vient ? Des auteurs aux sensibilités différentes se sont confrontés à ces défis, notamment Michel Onfray, André Comte-Sponville. Et Luc Ferry. » par Roger-Pol DROIT – LE POINT
"Le moyen de trouver la sagesse" par Le Figaro
« Pour l'auteur d'Apprendre à vivre, la philosophie répond à nos interrogations les plus intimes. La fréquentation des philosophes peut nous aider à mieux conduire nos vies et à surmonter les "petites morts" (deuils, divorces, pertes d'emploi...) de nos existences. » Entretien avec Luc FERRY, par Christophe DORÉ, Sébastien LE FOL et Anthony PALOU.
« Pour l'auteur d'Apprendre à vivre, la philosophie répond à nos interrogations les plus intimes. La fréquentation des philosophes peut nous aider à mieux conduire nos vies et à surmonter les "petites morts" (deuils, divorces, pertes d'emploi...) de nos existences. [...]
En quoi la réponse de la philosophie est-elle plus intéressante pour rendre les individus épanouis dans une société épanouie ?
L'individualisme n'est pas le contraire du collectif. La personne qui se croit seule peut s'apercevoir très vite que son voisin est confronté à des difficultés identiques. On ne peut pas être heureux si on ne partage pas. Suivant cette idée, on ne peut pas vivre libre et heureux dans un monde où les autres sont prisonniers et malheureux. Voilà sans doute la limite des discours sur le développement personnel. Apprendre à vivre, le titre de mon livre, que certains m'ont reproché, est une des grandes formules de Sénèque. Il recouvre l'idée d'une initiation philosophique, dans le sens où il est nécessaire de surmonter ses peurs. Mais cela implique de saisir le monde dans sa globalité. Le respect d'autrui n'exclut pas le choix personnel. Il en est même la condition première.
Je ne dis rien d'autre que cela : étudier chez les grands philosophes cette pointe suprême de leur pensée qu'est la doctrine du salut permet, si ce n'est de trouver la sagesse, au moins de s'en rapprocher. » Entretien avec Luc FERRY, par Christophe DORÉ, Sébastien LE FOL et Anthony PALOU.
© LE FIGARO
"Pari gagné" par La Classe
"Pari gagné pour le philosophe qui parvient, en se refusant à employer le moindre jargon et en allant à l'essentiel, à rendre accessible des notions parfois abstraites mais qui répondent à une question fondamentale : comment pouvons-nous et devons-nous conduire notre existence ?" La Classe.
"Après la publication de son ouvrage "Apprendre à vivre" (édition Plon), Luc Ferry en propose, sous le même titre, une version sonore sous la forme d'une conférence éditée en 4 CD.
L'ambition de l'ancien ministre de l'Education nationale est de raconter aux néophytes l'histoire de la philosophie, "pas toute bien sûr, mais ses 5 plus grands moments".
Pari gagné pour le philosophe qui parvient, en se refusant à employer le moindre jargon et en allant à l'essentiel, à rendre accessible des notions parfois abstraites mais qui répondent à une question fondamentale : comment pouvons-nous et devons-nous conduire notre existence ?" La Classe.
"Sur le chemin de crête des philosophies d'Occident" par Le Point
« … C’est un viatique d’une ambitieuse modestie, un guide de haute gamberge qui vous fera cheminer sur le chemin de crête des philosophies d’Occident...» Claude IMBERT – LE POINT
« … C’est un viatique d’une ambitieuse modestie, un guide de haute gamberge qui vous fera cheminer sur le chemin de crête des philosophies d’Occident. Parcours très banalisé, très accessible, qui débecte les champions du concept escarpé, mais réjouit les randonneurs de bonne volonté. (…) Dans un temps où le divin s’humanise et l’humain se sacralise, chez des hommes épris d’idéologies funestes, voire d’idéaux anciens. Luc Ferry noue et dénoue en grand pédagogue les fils de transcendances confirmées, perdues ou retrouvées. Les vôtres, peut-être. » Claude IMBERT – LE POINT
Luc Ferry invité de Franz-Olivier Giesbert sur France 5
"... Son "Traité de philosophie en 4 CDs audios" qui vient de paraître est la parution en CD du "best-sellers" Apprendre à vivre, paru en février 2006 : son traité de philosophie à l’usage des jeunes générations. France 5" France 5
"Né en 1951, agrégé de philosophie et de sciences politiques, Luc Ferry a été ministre de la Jeunesse, de l’Education nationale et de la Recherche sous le gouvernement Raffarin, de 2002 à 2004. Professeur de philosophie à l’université Paris-VII-Jussieu, il est président délégué du Conseil d’analyse de la société et a publié une quinzaine de livres.
Luc Ferry cherche aujourd’hui à nous faire apprivoiser nos peurs grâce à la philosophie. Selon lui, les grands philosophes apportent des "doctrines du salut sans Dieu", et l’humanisme post-nietzschéen peut aider l’homme à mieux vivre sans l’aide de la foi ou le recours à un être suprême.
Son "Traité de philosophie en 4 CDs audios" qui vient de paraître est la parution en CD du "best-sellers" Apprendre à vivre, paru en février 2006 : son traité de philosophie à l’usage des jeunes générations. France 5" France 5
"Heureux de le retrouver dans cette fresque philosophique" Magazine Lire
« ... Combien soupçonnent que nos attitudes dans la vie et nos sentiments face au monde sont l’expression de grandes visions élaborées par la tradition philosophique ? A ceux qui n’eurent jamais d’enseignement de philosophie, ou si peu, et qui se réjouissent toujours de rencontrer le talent, ces heures avec Luc Ferry les sauveront du siècle. » J. S. – MAGAZINE LIRE
« Ceux qui écoutent Luc Ferry commenter l’actualité sur LCI seront heureux de le retrouver dans cette fresque philosophique. Pourquoi ses interventions sont-elles si savoureuses ? Parce qu’il se penche sur l’actualité en philosophe persuadé qu’aucune compréhension de notre temps n’est possible en dehors d’une connaissance de la philosophie et de son histoire. C’est sur ce point que, Ministre de l’Education Nationale, il dut faire face à une fronde de ses anciens collègues. Apprendre à vivre (le livre) était une façon de leur répondre. Il ne s’agissait en rien d’un ouvrage réactif. Luc Ferry souhaitait s’adresser à un large public. Combien soupçonnent que nos attitudes dans la vie et nos sentiments face au monde sont l’expression de grandes visions élaborées par la tradition philosophique ? A ceux qui n’eurent jamais d’enseignement de philosophie, ou si peu, et qui se réjouissent toujours de rencontrer le talent, ces heures avec Luc Ferry les sauveront du siècle. » J. S. – MAGAZINE LIRE