"Sandrine Mallick écrit ses textes, ils sont brillants" par Studiopressdigital
"Ce CD de la chanteuse Sandrine Mallick est aussi, et c’est un très joli compliment, un excellent disque de swing manouche. Il faut dire qu’avec Antonio Licusati (b) et Doudou Cuillérier (g), les compères habituels de Rodolphe Raffalli, avec Ludovic Beier et, (comment ont-ils dit, déjà, sur la pochette ?), «l’ombre tutélaire d’Angelo Debarre» (écoutez «Pas touche au Manouche»), on est fatalement dans le grand swing manouche. Sandrine Mallick écrit ses textes, ils sont brillants, incisifs parfois («Intermittite aiguë»), bien adaptés au style. On est en même temps dans la grande chanson française traditionnelle, à la Gréco ou Brassens. Les musiques (Doudou, Angelo, mais surtout Ludovic Beier) sont délicieuses. Et avoir terminé par «le Jazz Band» de Léo Ferré, une chanson anti-jazz servant le jazz, est une belle trouvaille. La voix de Sandrine Mallick est agréable, sa diction est excellente. Un beau disque."
par Michel BEDIN - STUDIOPRESSDIGITAL
«Un album entraînant, coloré et récréatif.» par revue des médiathèques et des collections musicales
« Une réunion des ténors du swing, du scat et de la chanson : Ludovic Beier, Doudou Cuillerier et Antonio Licusati composent à Sandrine Mallick un album entraînant, coloré et récréatif. Avec des échos appuyés de manouche, de swing et de chanson française évidement. Vivifiant ! »
Par Jeanne-Marie Belledejour — REVUE DES MEDIATHEQUES ET DES COLLECTIONS MUSICALES
« Une musique vitaminée ! » par Pages Culturelles Lion
« Chanteuse, actrice de théâtre et de comédies musicales, parolière, Sandrine Mallick est une personnalité aux talents multiples. On retient sa présence dans Chantons sous la pluie (Molière de la meilleure comédie musicale en 2001), dans Frou Frou les bains (Molière de la meilleure comédie musicale 2002) et sa participation au trio vocal swing « Les Dolly Frenchies ». Elle a écrit les paroles de presque toutes les chansons de ce disque Luciole. Des chansons aux textes piquants, humoristiques ou sensuels sur des musiques signées par Ludovic Beier, merveilleux accordéoniste qui l’accompagne avec Philippe Cuillerier à la guitare et Antonio Licusati à la contrebasse. Un dynamisme décoiffant, un swing ravageur, une ambiance bon enfant : une musique vitaminée ! »
Par PAGES CULTURELLES LION
"À écouter sans modération !" par Djangostation
"Sandrine Mallick n’en est pas à ses premiers pas dans les arts et la chanson. Très à l’aise dans la comédie musicale, on a pu la voir et l’écouter dans bon nombre de spectacles musicaux depuis une bonne quinzaine d’années : les "Z’Acoustiques" en 1996, "La crise est finie" en 1998, les moliérisés "Chantons sous la Pluie" et "Frou-frou les Bains" dans les années 2000, le show "Broadway Melodies" de l’Hôtel New-York de Disneyland, ou encore au sein du trio vocal "Les Dolly Frenchies" qui tourne depuis 1998. Rajoutez à ce CV déjà bien rempli quelques apparitions cinématographiques (Leconte, Chatiliez), un disque en solo ("C’est loin tout ça" sur les chansons de la Libération) et vous aurez une petite idée du caractère et du dynamisme de la jeune femme. Pour ses premiers pas dans le swing manouche, Sandrine Mallick a eu la bonne idée de faire appel à des cadors du style : l’ami Doudou Cuillerier pour une pompe de luxe (excellent aussi aux cœurs et quand il scate), Antonio Licusati, son comparse de Doudou Swing à la contrebasse, et surtout Ludovic Beier à l’accordéon, qui signe également la quasi totalité des musiques du disque (on imagine aussi des arrangements). Et qui dit Ludovic Beier dit forcément... Angelo Debarre qui a la gentillesse de déposer un chorus époustouflant sur Pas touche au manouche et expédie quelques notes sur Cœur de puma : c’est court, mais le clin d’œil est sympa. Qu’elle chante le désarroi de ses collègues intermittents (Intermittite aiguë), les grandes joies et petites souffrances des artistes qui ne sont pas des stars (Lucioles), les nécessités occasionnelles d’un Job alimentaire, les confessions amères du mari d’une diva d’opéra (Dans l’ombre de ma diva) ou les frustrations résignées d’avoir arrêté la cigarette (Volutes), l’humour, la tendresse et le swing sont toujours au rendez-vous : à l’écoute des textes admirablement chantés (et tous signés de sa main), on sourit souvent, on rit beaucoup. Les musiques de Ludovic Beier mettent particulièrement en valeur la qualité des chansons un peu sur tous les airs : swing, valse, tango, foro, csardas... et les contrechants d’accordéon sont toujours très inspirés. Lucioles est donc un excellent album varié, drôle et touchant, superbement interprété par une chanteuse qui connait parfaitement son métier et des musiciens de haute volée... À écouter sans modération !"
par STOCHE - DJANGOSTATION
« Une fraîche aisance » par Jazz Magazine-Jazzman
Sur « Lucioles », Sandrine Mallick chante des textes de son crû avec une fraîche aisance, entre cabaret et swing manouche en compagnie de Ludovic Beier, responsable d’arrangements et d’une production de belle facture. De la bonne chanson swinguée. JAZZ MAGAZINE-JAZZMAN
"Talent particulier pour peindre avec humour et tendresse les méandres de l’existence" Citizenjazz
"Le swing manouche est un petit monde où l’auditeur averti retrouve souvent de vieilles connaissances, des maîtres de la pompe aux solistes les plus vifs. Une poignée de noms dans un line-up suffit souvent à prédire la qualité sans faille d’un enregistrement. Ainsi, Lucioles affiche, outre quelques visites d’Angelo Debarre, un socle rythmique constitué de Doudou Cuillerier, accompagné de son contrebassiste habituel Antonio Licusati et de l’accordéoniste Ludovic Beier, qui compose la très grande majorité des morceaux.
L’intérêt supplémentaire de l’album est de faire découvrir la chanteuse Sandrine Mallick. Si cette artiste éclectique s’est fait remarquer depuis une quinzaine d’années dans différentes comédies musicales (dont Chantons sous la pluie et Frou-Frou-les-Bains, récompensés par un Molière en 2001 et 2002), quelques rôles au cinéma et un premier album solo, C’est loin tout ça, consacré aux chansons de la Libération, Lucioles marque sa première incursion dans l’environnement du swing. Sa manière de chanter est donc logiquement influencée par ces expériences de comédienne chanteuse, ce qui donne aux chansons un caractère particulièrement vivant et tonique.
Cette facette est encore renforcée par les textes eux-mêmes, qu’elle a presque tous signés. Mallick a un talent particulier pour peindre avec humour et tendresse les méandres de l’existence : la nécessité de ne pas se laisser ronger par un rythme de vie urbain effréné (« Swing à la Villette »), l’enfer de la vie de couple au quotidien, vue ici à travers le regard du mari d’une cantatrice internationale (« Dans l’ombre de ma diva »), la difficulté d’arrêter de fumer (« Volutes »), la nostalgie (« Les p’tits moineaux »)... Plusieurs titres « sentent le vécu », comme on dit, et sont consacrés aux difficultés des Intermittents et à la vie sur la route des artistes qui ne sont pas des célébrités. Mais elle a l’intelligence de ne jamais tomber dans le démonstratif et parvient à développer finement son propos sous un angle anecdotique. Cette habileté dans l’écriture, conjuguée aux grandes qualités de l’interprétation et de l’accompagnement, rendent ce disque attachant et vivifiant."
par Arnaud STEFANI - CITIZENJAZZ